Jacques Brel

Jacques Brel

Date de naissance 8.4.1929 à Schaerbeek, Bruxelles-Capitale, Belgique

Date de décès 9.10.1978 à Bobigny, Seine-Saint-Denis, France

Jacques Brel

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Jacques Brel, né à Schaerbeek (alors dans la Province de Brabant, Belgique) le 8 avril 1929, et mort le 9 octobre 1978 à Bobigny (France), est un auteur-compositeur-interprète, poète, acteur et réalisateur belge francophone. Dans les pays francophones, Brel devient un acteur populaire ayant tourné dans une dizaine de films. Il en réalise également deux, Franz et Le Far West, qui est retenu dans la sélection officielle au Festival de Cannes de 1973.

Avec plus de 25 millions d'albums vendus à l'international, Brel devient le quatrième meilleur artiste musical belge de tous les temps[réf. nécessaire]. Bien que ses chansons soient enregistrées pour la plupart en français, il devient, à son époque, une source d'inspiration pour bon nombre d'auteurs-interprètes anglophones comme David Bowie, Alex Harvey, Leonard Cohen, Marc Almond et Rod McKuen. Plusieurs de ses chansons sont également traduites en anglais aux États-Unis et notamment chantées par Ray Charles, Judy Collins, John Denver, le Kingston Trio, Nina Simone, Frank Sinatra, Scott Walker, et Andy Williams[1].

Biographie

Jeunesse

Jacques Romain Georges Brel est issu d'une famille catholique flamande d'industriels ; son père, Romain Brel (1883-1964), né à Zandvoorde, est francophone de souche flamande, et sa mère Lisette Van Adorp[2] (1896-1964) est bruxelloise. Enfant, il est peu intéressé par l'école, excepté par les cours de français. Avec son frère, Pierre (1923-2001), de 6 ans son aîné, Jacques connaît une éducation entre collège catholique et scoutisme. Il écrit à 15 ans de longs poèmes et des nouvelles après avoir lu Jules Verne et Jack London[3]. À 16 ans, il crée une troupe de théâtre avec quelques copains et écrit lui-même des pièces qu’il joue en amateur au sein de la Franche Cordée (mouvement de jeunesse catholique)[4]. Son père le fait entrer dans la cartonnerie familiale « Vanneste & Brel » où il est affecté de 1947 à 1953 au service commercial, travail pour lequel il n'a aucun goût (« Mon père m'a encartonné » dit-il). Il songe très sérieusement à une reconversion, soit en tant qu'éleveur de poules, soit en tant que cordonnier, soit comme chanteur. Il choisit cette dernière voie et écrit n'importe où, n'importe quand. Amateur de musique classique (principalement de Maurice Ravel et de Franz Schubert)[réf. nécessaire], il compose ses premières mélodies sur le piano familial et sur sa guitare sans jamais avoir pratiqué la musique auparavant.

Le 1er juin 1950, il épouse Thérèse Michielsen, dite « Miche », secrétaire dans une entreprise d'électricité, qu'il a rencontrée trois ans plus tôt dans la Franche Cordée. Le 6 décembre 1951 naît sa fille Chantal (morte en 1999). Cette année est aussi celle où il commence à chanter. À partir de 1952, il écrit et compose ses premières chansons qu'il chante dans le cadre familial, et à diverses soirées dans des cabarets bruxellois regroupés dans le quartier de l'« îlot sacré »[5]. Il fait déjà preuve de cette puissance lyrique (tant dans les textes que dans son interprétation encore trop teintée de scoutisme) qui rebute sa famille. Elle tente, en vain, de le dissuader de continuer dans cette voie. Lui persévère.

Débuts

En 1953, il réalise un disque maquette, 78 tours[4] qu'il envoie en France à Jacques Canetti, découvreur de talents, directeur artistique de Philips et propriétaire du théâtre parisien « Les Trois Baudets ». Séduit par les chansons qu'il vient d'entendre, le 1er juin 1953, Jacques Canetti, l'appelle dans la nuit pour le rencontrer immédiatement. Brel quitte la capitale belge pour se rendre seul à Paris. Sa famille ne lui coupe pas les vivres, mais le laisse se débrouiller seul en lui gardant une place dans l'entreprise familiale de cartonnerie. Son émigration est à l'origine du prénom de sa deuxième fille France[réf. nécessaire], née le 12 juillet 1953. Il se retrouve dans une petite chambre inconfortable de l'hôtel Stevens à Pigalle. Jacques Canetti le soutient contre vents et marées de 1953 à 1962. Il le fait débuter aux Trois Baudets en septembre 1953 dans la première partie du spectacle de Mouloudji. Puis en 1954 dans le spectacle Ciné Massacre, où débutent également Boris Vian et Jean Yanne, et qui voit le triomphe de l'humoriste Fernand Raynaud. Aux Trois Baudets, dans les tournées de Canetti, qu'il ait ou non du succès, Jacques Brel est assuré de chanter tous les soirs, de tester ses chansons et de gagner sa vie.

Il participe au festival de Knokke-le-Zoute : il s'y classe avant-dernier. Puis pour gagner un peu d'argent, il enseigne la guitare au danseur-acrobate Francesco « Cocky » Frediani, un artiste italien à l'affiche du cabaret La Nouvelle Ève. Ce dernier, témoin des premiers pas du débutant, l'accompagne d'ailleurs, lors de son premier passage à l'Olympia en « lever de rideau » (moment où les spectateurs entrent dans la salle et s'installent à leur place). Les conditions de travail sont difficiles pour Jacques : il n'a pas de loge et doit se changer derrière le bar de l'Olympia. Après une représentation, Bruno Coquatrix le remarque, le félicite de sa prestation et l'invite à lui rendre visite pour discuter d'un prochain passage mais Brel n'est pas encore prêt pour affronter une grande salle. Pour Brel, les difficultés continuent, encombré qu'il est de ses longs bras, de son grand corps maladroit. En 1954 il rencontre le chef-d'orchestre Jacques Hélian en représentation à Bruxelles et lui présente l'une de ses premières chansons, Il peut pleuvoir. Celle-ci est mise au répertoire de l'orchestre. Évoquant cette rencontre, Jacques Hélian confie : « Je lui serrai la main, ne me doutant pas que, derrière son sourire crispé, se cachait un si fabuleux talent... » La France va ainsi entendre parler pour la première fois du « Grand Jacque »[6]

En janvier 1955, Brel fait ses débuts à l'Ancienne Belgique, célèbre salle de concert bruxelloise, dans l'avant-programme de Bobbejaan Schoepen[7],[8] et Jacques Canetti continue de l'envoyer dans des tournées où il se produit notamment en vedette américaine de Philippe Clay, Dario Moreno et Catherine Sauvage qui devient sa maîtresse[9]. En 1955, il fait venir son épouse et ses deux fillettes en France, et la famille s'installe à Montreuil. C'est l'année de son premier 33 tours. Aux Trois Baudets, il va rencontrer Georges Pasquier, qui deviendra son régisseur et son meilleur ami et auquel, en 1978, il dédiera la chanson Jojo (album Les Marquises). Imprégné encore de l'influence du scoutisme et de son éducation catholique, il chante pour des organisations chrétiennes. C'est à cette époque que Georges Brassens le surnomme « l'abbé Brel[4] ».

De 1954 à 1965, Canetti organise des tournées en France et à l'étranger dans lesquelles Brel est souvent programmé en compagnie d'artistes tels que Sidney Bechet, Catherine Sauvage, Philippe Clay, etc. avant d'être lui-même la vedette.

Consécration

En 1956, il rencontre le pianiste François Rauber, qui devient son arrangeur musical, puis sera l'orchestre qui l'accompagnera durant toute sa carrière de chanteur. Cette même année paraît son premier grand succès public, Quand on n'a que l'amour[10]. En 1957, pressé d'achever ses études musicales au conservatoire, François Rauber renonce aux tournées à travers le pays. Il est alors remplacé par un autre étudiant du conservatoire, Gérard Jouannest, qui composera pour Brel les musiques de 35 de ses chansons[11]. Jouannest est son accompagnateur exclusif sur scène, tandis que Rauber, revenu vers Brel une fois son diplôme obtenu, est son principal orchestrateur. Les deux musiciens resteront fidèles à Brel et à son œuvre, au-delà même de sa mort, luttant vainement contre la publication de cinq inédits en 2008 que Brel lui-même jugeait inaboutis, pour finir par céder devant le fait accompli, ces titres étant déjà diffusés sur les ondes en Belgique[12].

À force de travail, Brel trouve son style et son public, et connaît enfin le succès lors de ses galas. Entre autres particularités, il ne cède jamais à la tradition du rappel, qu'il juge démagogique[13]. En 1957, son second 33 tours reçoit le grand prix de l'académie Charles-Cros et, fin 1958, année de naissance de sa troisième fille, Isabelle, c'est le succès à l'Olympia en première partie. L'année suivante, il est tête d'affiche à Bobino, où il crée Ne me quitte pas, écrite pour l’actrice Suzanne Gabriello[14],[15] et La Valse à mille temps. Dès lors, les tournées s’enchaînent à un rythme infernal, Brel donnant parfois plus de concerts qu'il n'y a de jours dans l'année. En 1960, il achète, entre Monaco et le Cap Martin, sur la plage de Cabbé au Golfe bleu, une maison qu'il occupe jusqu'en 1970. Ses amis y viennent en visite, notamment Leny Escudero ou Serge Gainsbourg. C'est là qu'il composera La Fanette et Amsterdam. Après sa mort, en hommage, la mairie de Roquebrune-Cap-Martin a fait placer dans le village un buste en bronze dû au sculpteur Cyril de La Patellière[16].

En mars 1962, il quitte la maison de disques Philips pour Barclay (avec qui il signera un contrat exceptionnel de trente ans en 1972[17]). Le 6 mars 1962, il enregistre Le Plat Pays, hommage à la Flandre. En octobre 1962, il crée sa maison d'éditions musicales Arlequin, qui devient six mois plus tard les éditions Pouchenel (Polichinelle en bruxellois). Son épouse en est la directrice. En 1963, il interprète Les Vieux en référence à ses parents. La mort de son père, suivie de très près par celle de sa mère, amène Brel à évoluer vers des chansons de plus en plus dramatiques, telles que La Fanette, Au suivant ou encore en 1964 Amsterdam[réf. nécessaire]. En 1966, au sommet de son art, Jacques Brel sort Ces gens-là, un nouvel album qui, outre la chanson homonyme Ces gens-là, compte plusieurs titres qui deviennent des classiques incontournables de son œuvre : Jef, La Chanson de Jacky, Le Tango funèbre, Fernand, Mathilde… C'est lors d'un concert à Laon, au début de l'été 1966, que se produit l'incident qui le décide à abandonner la scène. Alors qu'il interprète Les Vieux, le cinquième titre du programme, il s'aperçoit qu'il a doublé machinalement un couplet, et n'accepte plus de « tricher » face au public en perdant de sa spontanéité et de son authenticité[18]. Pour autant, il honore ses contrats pendant encore plus d'un an et fait ses adieux officiels à l'Olympia en octobre 1966. En 1967, il est berné[19] par Paul Touvier, qu'il « autorise à utiliser un de ses thèmes musicaux » pour les besoins d'un disque éducatif L'Amour et la vie, produit par Touvier et distribué chez Philips[20],[19]. Le 16 mai 1967, il donne son dernier récital à Roubaix[21].

Vers d'autres horizons

S'il délaisse les prestations scéniques, Brel ne reste pas inactif pour autant : durant l'été 1967, il joue dans son premier long métrage, Les Risques du métier du réalisateur André Cayatte ; le film est un succès public. Puis, sur son voilier, il commence à naviguer. Deux albums paraissent : Jacques Brel 67, où figurent La Chanson des vieux amants et quelques titres créés sur scène l'année de ses adieux dont Mon enfance et Le Cheval… En 1968, parait l'album J'arrive dont certaines chansons sont filmées en studio ou sur plateaux de télévision : Vesoul (avec Marcel Azzola à l'accordéon), L'Éclusier, Je suis un soir d'été, Regarde bien petit.

En octobre 1968, à Bruxelles, au théâtre royal de l'opéra, la Monnaie, il crée la version francophone de L'Homme de la Mancha, interprétant le rôle de don Quichotte au côté de Dario Moreno dans celui de Sancho Pança. Le spectacle doit être repris à Paris en décembre, mais Moreno meurt le 1er décembre 1968 à 47 ans d'une hémorragie cérébrale à l'aéroport d'Istanbul, avant le décollage de son avion[22]. Robert Manuel reprend le rôle pour le spectacle présenté en décembre à Paris. Au début de l'été 1969, Brel est Mon oncle Benjamin, dans le film d'Édouard Molinaro, dont il compose la musique avec François Rauber. Claude Jade, qui a 20 ans à cette époque, racontera : « Ma rencontre avec Jacques Brel a lieu à Vézelay. […] Il se montre d'emblée d'une grande sympathie. […] Il sort des longues et fatigantes représentations de L'Homme de la Mancha qui a été un beau succès et il a gardé pour le film les cheveux longs de don Quichotte. […] Il est cordial, sympathique, ouvert et attentionné aux autres, et l'atmosphère gaie et chaleureuse du tournage lui doit beaucoup. […] Jacques est passionné d'aviation, […] à l'aérodrome de Toussus-le-Noble, le dernier jour […] il était heureux à l'idée de s'envoler vers le Midi et nous a parlé de cette passion, des ciels, des paysages, des voyages…[23] » En 1969, il tourne un court métrage de sensibilisation à l'épilepsie chez les enfants, dans les locaux et avec des enfants de cinquième primaire du complexe scolaire « Le Paradis des Enfants » à Etterbeek.[réf. nécessaire]

Il tourne encore plusieurs autres films et en réalise lui-même deux : Franz en 1971, partageant l'affiche avec Barbara. En 1973, sort sur les écrans Le Far West, qui est un échec. À l'occasion de cette sortie, Brel, à Cannes, participe à l'émission radiophonique de Jacques Chancel, Radioscopie. Pour son dernier rôle au cinéma, il campe le dépressif François Pignon, le personnage récurrent de Francis Veber, face au tueur à gages « Monsieur Milan », joué par Lino Ventura, dans L'Emmerdeur, à nouveau réalisé par Édouard Molinaro.

Le succès l'attend aux États-Unis d'Amérique et au Royaume-Uni[précision nécessaire]. Des traductions en anglais de ses chansons sont accueillies avec succès et enregistrées par David Bowie (Amsterdam), Scott Walker (Amsterdam, Mathilde), Marc Almond (Amsterdam, Jacky), le groupe Goodbye Mr. Mackenzie (en) (Amsterdam), Terry Jacks (Le Moribond) et Alex Harvey (Au Suivant = "Next"). Jacques Brel is alive and well and living in Paris est une comédie musicale américaine qui est jouée dans le monde entier pendant plusieurs années. Elle comprend des traductions à rimes, assemblées en 1968 par Mort Shuman, ami de Brel. En 1974, le spectacle est adapté au cinéma[24].

Maladie

En 1974, grand fumeur, apprenant qu'il est atteint d'un cancer du poumon, il abandonne le spectacle et part avec sa fille France et Maddly Bamy, rencontrée lors du tournage de L'aventure c'est l'aventure de Claude Lelouch, à bord de l’Askoy, un voilier qu'il vient d'acheter, pour réaliser un tour du monde en trois ans[25]. Il est opéré de son cancer. Lors de son escale aux îles Marquises, diminué, il abandonne le projet de tour du monde et décide de se retirer dans ce lieu sauvage où personne ne le connaît[26]. En 1976, il revend l'Askoy à un couple de jeunes Américains[25], et Maddly Bamy lui achète le 30 novembre 1976, un bimoteur Beechcraft Twin Bonanza immatriculé F-ODBU et baptisé Jojo, en souvenir de son vieil ami, disparu en 1974, Georges Pasquier. Pilote privé depuis le 28 juin 1965 (brevet TT 16060), il y fait l'avion-taxi pour rendre service aux habitants en les transportant entre l'île marquisienne de Hiva-Oa où il réside et Tahiti sur un trajet maritime de 1 430 kilomètres, soit un vol d'environ cinq heures.

En 1977, malgré la maladie[27], il revient à Paris pour enregistrer son dernier 33 tours, Les Marquises, qui paraît le 17 novembre, avec un record d'un million de précommandes[réf. nécessaire]. La chanson homonyme Les Marquises, qui clôt l'album, s'achève sur ces paroles « Veux-tu que je te dise / Gémir n'est pas de mise / Aux Marquises ». Il retourne aux Marquises après cet enregistrement.

Décès

À partir de juillet 1978, son cancer du poumon s'aggravant, Brel est ramené en France métropolitaine où il meurt d'une embolie pulmonaire[28] le 9 octobre 1978 à l'hôpital Avicenne[29] de Bobigny à l'âge de 49 ans.

Jacques Brel repose au cimetière d'Atuona, commune d’Hiva Oa, aux îles Marquises, non loin de la tombe de Paul Gauguin. Sa plaque funéraire est à l'origine d'un différend entre la famille Brel et Maddly Bamy en 1999. Sa dernière compagne gagne le procès en justice et obtient le droit de mettre sur la pierre tombale l'effigie de leurs deux visages tournés vers le soleil couchant.

Postérité

En 1981, sa fille France crée à Bruxelles la fondation Jacques-Brel, destinée à faire connaître l'œuvre de l'artiste mais aussi à soutenir la recherche contre le cancer et l'aide à l'enfance hospitalisée.

En décembre 2005, Jacques Brel est élu au rang du « plus grand Belge » par le public de la RTBF. En 2008, les cinq inédits de 1977 paraissent finalement.

« Brel et les Marquisiennes »

Selon Le Figaro.fr du 9 octobre 2008, « Le souvenir de Jacques Brel reste aujourd'hui beaucoup plus ancré chez les femmes que chez les hommes. Pas du tout pour les mêmes raisons que son illustre voisin de cimetière, le peintre Paul Gauguin, que sa conduite vis-à-vis des vahinés mineures emmènerait aujourd'hui aux assises. Anticlérical militant (Les Bigotes, La Dame patronnesse) Brel condamne les institutions, pas les hommes. Aussi entretient-il d'excellentes relations avec les sœurs de l'école Sainte-Anne. [...] Toutes les écolières pouvaient assister ou jouer lors des représentations de théâtre qu'organisait L'homme de la Mancha à l'école Sainte-Anne. »[30].

Discographie

Assembler une discographie complète de Jacques Brel est relativement compliqué. Ses enregistrements ont été publiés dans plusieurs pays, sous différents formats, et sont répertoriés sous différents titres. Aucune des trois intégrales CD (1988 ; 2003 ; 2013) n'est tout à fait complète, d'abord parce que certaines versions ou certains titres inédits, en studio ou en concert, figurent sur un des coffrets, mais pas dans les deux autres, et ensuite parce qu'il reste un duo de 1958 avec Simone Langlois, quelques rares versions chantées, textes récités et instrumentaux qu'il a composés, toujours absents de ces trois intégrales.

Albums studio

  • 1954 : Jacques Brel et ses chansons
  • 1957 : Quand on n'a que l'amour
  • 1958 : Au printemps
  • 1959 : La Valse à mille temps
  • 1961 : Marieke
  • 1962 : Les Bourgeois
  • 1966 : Les Bonbons
  • 1966 : Ces gens-là
  • 1967 : Jacques Brel 67
  • 1968 : J'arrive
  • 1968 : L'Homme de la Mancha (album tiré de la comédie musicale L'Homme de la Mancha)
  • 1972 : Ne me quitte pas (nouveaux enregistrements)
  • 1977 : Les Marquises

Albums en public

  • 1962 : Olympia 1961
  • 1964 : Olympia 1964
  • 1966 : Olympia 1966

Sorties posthumes

  • 1993 : Knokke (concert du 23 juillet 1963 à Knokke-le-Zoute et interview de 42 minutes, dans la même ville, en 1971)
  • 1998 : En scènes (18 extraits de concerts en Allemagne, Pays-Bas et Suisse, entre mars 1960 et décembre 1966)
  • 2016 : Olympia 1964 - 1966 (deux concerts regroupés en un double-CD, parus dans une collection spécial Olympia)
  • 2016 : Les Géants de la chanson (collection dont le volume 1 est consacré au meilleures chansons de l'artiste)
  • 2017 : Les Géants de la chanson - Olympia (double-CD où Jacques Brel interprète un succès en public)

D'autres enregistrements de concerts ou à la radio, inédits, sont présents dans certains coffrets.

Participations

  • 1970 : Pierre et le Loup (de Sergueï Prokofiev). J. Brel narrateur accompagné par l'orchestre des Concerts Lamoureux sous la direction de Jean Laforge
  • 1970: Babar (de Francis Poulenc). J. Brel narrateur accompagné par l'orchestre des Concerts Lamoureux sous la direction de Jean Laforge

Coffrets CD

  • 1988 : L'intégrale « Quand on n'a que l'amour » (10 CD)
  • 2003 : Coffret intégral « Boîte à bonbons » 2003 (16 CD)[31]
  • 2008 : Enregistrements Philips 1954-1961 (5 CD)
  • 2008 : Les 100 Plus Belles Chansons (5 CD)
  • 2013 : Suivre l'étoile (21 CD)

Compilations

  • 1988 : Quinze ans d'amour
  • 2003 : Infiniment (double cd contenant cinq inédits : La Cathédrale, L’amour est mort, mai 40, Avec élégance, Sans exigences)

Chansons

Chansons emblématiques notables

  • Au printemps
  • Quand on n'a que l'amour
  • Ne me quitte pas
  • Amsterdam
  • La Valse à mille temps
  • Au suivant
  • Madeleine
  • Les Bourgeois
  • La Fanette
  • Le Plat Pays
  • Marieke
  • Rosa
  • Les Vieux
  • Mathilde
  • Les Flamandes
  • Les Bonbons
  • La chanson de Jacky
  • Jef
  • Ces gens-là
  • J'arrive
  • Vesoul
  • La Chanson des vieux amants
  • Bruxelles
  • La Quête
  • Orly
  • Voir un ami pleurer
  • Les Marquises

Chansons traduites, adaptées en néerlandais

Bruxellois, Brel se disait chanteur flamand de langue française ; ainsi chanta-t-il quelques-unes de ses chansons en néerlandais, dont la plupart ont été traduites par Ernst van Altena :

  • De apen (Les singes) (1961)
  • Men vergeet niets (On n'oublie rien) (1961)
  • Marieke (1961), une partie des paroles originales sont déjà en néerlandais.
  • Laat me niet alleen (Ne me quitte pas) (1961)
  • Als men niets dan liefde heeft (Quand on n'a que l'amour) (1961) morceau inédits[32]
  • Mijn vlakke land (Le plat pays) (1962)
  • De burgerij (Les bourgeois) (1962)
  • Rosa (1962)
  • De nuttelozen van de nacht (Les paumés du petit matin) (1962)

Filmographie

Réalisateur

  • 1971 : Franz, dans lequel il joue, aux côtés de la chanteuse Barbara.
  • 1973 : Le Far West, dans lequel il joue.

Acteur

  • 1967 : Les Risques du métier d'André Cayatte
  • 1968 : La Bande à Bonnot de Philippe Fourastié
  • 1969 : Mon oncle Benjamin d'Édouard Molinaro
  • 1970 : Mont-Dragon de Jean Valère
  • 1971 : Les Assassins de l'ordre de Marcel Carné
  • 1971 : Franz de Jacques Brel
  • 1972 : L'aventure c'est l'aventure de Claude Lelouch
  • 1972 : Le Bar de la Fourche d'Alain Levent
  • 1973 : Le Far West de Jacques Brel
  • 1973 : L'Emmerdeur d'Édouard Molinaro

Court métrage et documentaire

  • 1956 : La Grande Peur de Monsieur Clément (court métrage) de Paul Dichens
  • 1975 : Jacques Brel Is Alive and Well and Living in Paris (documentaire) de Denis Héroux : lui-même (également coscénariste avec Mort Shuman)
  • 2016 : Jacques Brel, une vie à mille temps, documentaire d'Élodie Mialet dans la série Un jour, un destin
  • 2017 : Jacques Brel, fou de vivre, documentaire de Philippe Kohly

Bande originale de film

  • 1960 : Le Panier à crabes de Joseph Lisbona (uniquement la musique)
  • 1960 : Le Petit Jour (court métrage) de Jacques Pierre (uniquement les chansons)
  • 1968 : Un idiot à Paris de Serge Korber (uniquement les chansons)
  • 1963 : Un roi sans divertissement de François Leterrier (contient la chanson Pourquoi faut-il que les hommes s'ennuient, écrite et interprétée par Jacques Brel)
  • 1969 : Tintin et le temple du soleil (dessin animé) de Raymond Leblanc (uniquement la chanson)

Autour de Brel

Reprises

  • En 1971, l'auteur-compositeur-interprète italien Giorgio Gaber reprend Ces gens-là sur son album I borghesi, dans une adaptation italienne intitulée Che bella gente.
  • 1973, le groupe Ange reprend Ces gens-là sur l'album Le Cimetière des Arlequins, dans une version très personnelle dans laquelle est supprimé le dernier couplet et où, sur le livret de l'album, ils annotent : « À Jacques Brel, nous n'avons pas voulu te prendre Frida » ; puis, en 1982, sur l'album À propos de..., les chansons Le Moribond et À jeun sont également reprises par le groupe.
  • En 1973 également, la chanson Au suivant est reprise par le Sensational Alex Harvey Band sous le titre Next. Ce morceau donne d'ailleurs son nom à un de leurs albums. En 2003 à la sortie de son album The Golden Age of Grotesque, à un journaliste l'interrogeant sur l'obscénité de ses chansons, Marilyn Manson déclarera qu'aucun de ses textes n'est aussi obscène, subversif ou choquant que celui de Next.
  • Jacques Brel a été numéro un aux États-Unis. En effet, Terry Jacks, chanteur canadien, a repris deux chansons en anglais avec des réussites diverses :
    • Seasons in the Sun en 1974, reprise du Moribond, a été classée numéro un aux États-Unis, au Canada et en Grande-Bretagne.
    • If You Go Away, reprise de Ne me quitte pas, sera chantée par Frank Sinatra, dont Brel dira qu’il « ne se lèverait pas la nuit pour l’écouter », mais que « ça s’écoute »[14].
  • La chanteuse de jazz Nina Simone a interprété une version personnelle de Ne me quitte pas.
  • La chanson Amsterdam est reprise dans une adaptation anglaise par David Bowie et Scott Walker ; de nombreuses chansons ont été reprises dans des versions anglaises par Scott Walker sur ses différents albums. Elles furent compilées sur l'album Scott Walker Sings Jacques Brel.
  • Sa chanson Amsterdam a été adaptée en version critique par le groupe Parabellum.
  • En 1979, Serge Lama enregistre l'album Lama chante Brel, vendu au profit de la recherche contre le cancer.
  • Johnny Hallyday sur scène chante Jacques Brel à quatre reprises : Ne me quitte pas, en 1984-1985 (voir Johnny Hallyday au Zénith) ; En 2006-2007 il chante La Quête (voir Flashback tour) et Quand on n'a que l'amour en 2012 (voir On Stage) et 2016 (voir Rester Vivant Tour).
  • 1993, la chanteuse RoBERT consacre la septième plage de son album Sine à une reprise de La chanson des vieux amants. Mais, personnalité décalée oblige, la jeune femme ne reprend que quelques vers de la célèbre chanson : « J'en chantais juste une phrase tous les soirs quand je m'allongeais. Si je n'en chante toujours que cette phrase, c'est en souvenir de ces moments-là. »
  • En 1993, le CD Brel Québec célèbre le quinzième anniversaire de la mort de Brel. On y retrouve Nanette Workman, Paparazzi, Gildor Roy, Sylvie Legault, Les Pois z'ont rouges, Dédé Traké, French B., Jean-Louis Millette, Sylvie Tremblay et France Castel.
  • Le chanteur britannique Sting a chanté en français Ne me quitte pas[33] et Je ne sais pas[34] en public.
  • L'interprète russe Vadim Piankov chante Brel dans les albums Brel… Autrement (1995) et Vadim Piankov chante Jacques Brel (1998).
  • En 1998, le chanteur colombien Yuri Buenaventura interprète une version salsa de Ne me quitte pas, sur l'album Herencia africana
  • En 1998 toujours, sort la compilation Aux suivants qui regroupe douze chansons de Brel interprétées par des chanteurs ou des groupes français (Arthur H, Kent, Noir Désir, Bashung, Arno, Eicher…), une seconde version verra le jour en 2003 où viennent s'ajouter deux nouvelles reprises interprétées par (Benabar et le groupe Eiffel).
  • En 2001, M (Matthieu Chedid) reprend Au suivant lors de sa tournée le Tour de M
  • En 2004, le chanteur Romain Humeau reprend en concert avec son groupe Eiffel le titre Le Plat Pays. Ce titre figure sur l'album live Les Yeux fermés.
  • Le chanteur Bertrand Cantat reprend avec Noir Désir en 2005 Ces gens là (album Noir Désir en public).
  • En 2008, les Chœurs de France présentent leur nouveau spectacle La grande symphonie de Brel avec deux cents chanteurs et dix musiciens sur scène.
  • En 2012, Charlie Winston reprend Au Suivant lors de sa tournée Running Still.
  • La chanteuse Céline Dion reprend Ne me quitte pas sur son album Sans attendre sorti le 5 novembre 2012. Elle a repris Quand on n'a que l'amour en octobre 1995 au Zénith de Paris.
  • La chanteuse Lara Fabian a repris à plusieurs reprises, notamment sur son album live acoustique En toute intimité sa chanson Voir un ami pleurer.
  • Zach Condon a repris plusieurs fois la chanson Le Moribond sur scène, et une fois dans l'émission Taratata, en duo avec Olivia Ruiz.
  • La chanteuse Mannick reprend Quand on n'a que l'amour sur son album Mannick chante Brel, Ferrat, Reggiani.
  • L'acteur et chanteur Joseph Gordon-Levitt a repris plusieurs fois La Valse à mille temps lors de concerts organisés par HitRecord .
  • Le rappeur Oxmo Puccino a été fortement influencé par Jacques Brel, au point qu'il est souvent appelé "le Black Jaques Brel". Il reprend Ces gens-là sur la compil L'Hip-hoppé.
  • Le rappeur Rocé reprend Les Singes en 2010, sur son album L'Être humain et le réverbère.
  • En 2003,le chanteur Pierre Bachelet sort un album de reprises "Bachelet chante Brel".

Hommages

Musicaux

  • Barbara, amie de Jacques Brel, qui notamment joua dans son film Franz, a écrit et composé une chanson intitulée Gauguin (Lettre à Jacques Brel) qui lui rend hommage. Cette chanson évoque le célèbre peintre Paul Gauguin, le voisin de tombe de Jacques Brel, à Atuona aux Îles Marquises. Barbara évoque également ses souvenirs de Brel.
  • Dalida a interprété une chanson (Il pleut sur Bruxelles) qui lui rend hommage. Cette chanson relate l'ensemble des grandes chansons de Brel.
  • 1976, Pierre Perret enregistre Ma nouvelle adresse, chanson qui évoque le départ de Brel vers la Polynésie.
  • Nicolas Peyrac chante Les vocalises de Brel, chanson hommage qui notamment évoque la chanson Amsterdam.
  • Mannick chante Brel en 1979 dans son album Je suis Ève, elle rend hommage au chanteur disparu quelques mois plus tôt.
  • Lucio Bukowski chante Ode au grand Jacques en 2011, morceau extrait de son maxi Lucio Milkowski, utilisant les titres de plusieurs chansons de Brel pour réaliser son propre texte.
  • Le groupe Starflam a enregistré une chanson sous le nom Ce Plat Pays II.
  • Depuis 2000, le Festival Jacques Brel - créé afin de permettre à de jeunes artistes de se faire connaître - se déroule au théâtre Edwige-Feuillère de Vesoul, hommage de la ville à la chanson homonyme.
  • En octobre 2008, la comédie musicale hommage De Bruxelles aux Marquises retraçant la vie de Brel à travers plus de trente chansons, est présentée à Bruxelles par la troupe Baltema, après treize séances à succès.
  • En mars et avril 2009, après une trentaine de représentations à travers toute la France, les Chœurs de France étaient sur la scène du Zénith de Paris avec La Grande Symphonie de Brel avec quatre cents chanteurs et dix musiciens sur scène. En juin 2009, le spectacle a été donné à l'Arena de Genève.
  • Tous les ans, le Festival des Rencontres Brel se tient à Saint-Pierre-de-Chartreuse (Isère), où Jacques Brel aurait écrit la chanson Le Plat Pays[35].

Autres

  • En 1982, la station Jacques Brel du métro de Bruxelles est inaugurée.
  • Reconnaissante pour la célèbre chanson Vesoul, la ville de Vesoul rend hommage à Jacques Brel en donnant son nom à un collège qui se trouve dans le quartier du Montmarin en 1968.
  • Une statue de Brel, en bronze, réalisée par Chantal la Chauvinière Riant, de 1995, est installée au centre-ville de Saint-Amand-Montrond[36], sous-préfecture du Cher.
  • La Poste française émet plusieurs timbres postaux à son effigie :
    • en 1990[37], dessiné par Raymond Moretti ; série « La chanson française »
    • en 2009[38], à l'occasion des quatre-vingts ans de sa naissance, dessiné par Cyril de La Patellière ; timbre couronné par le Prix de l'Art philatélique 2010 ; timbre de la Polynésie française
    • en 2013[39], Brel et son avion, dessiné par Cyril de La Patellière ; timbre de la Polynésie française
  • L'album Astérix chez les Belges fait allusion à la chanson Le Plat Pays : Lorsque Abraracourcix fait un commentaire sur le paysage, le chef belge répond : « Dans ce plat pays qui est le nôtre, nous n'avons que des oppidum pour uniques montagnes. », tandis que Jacques Brel chante « Avec des cathédrales pour uniques montagnes... ». Cela n'apparaît pas dans les traductions de l'album en langues étrangères.
  • Une statue de Brel en bronze a été réalisée par le sculpteur Frédéric Lanoir en 2015. Elle est exposée au théâtre Edwige-Feuillère de Vesoul[40].
  • La promotion 2015 de Sciences Po Lille (Institut d'Études Politiques de Lille) porte le nom de Jacques Brel.
  • L'astéroïde (3918) Brel a été nommé en son nom.
  • La ville de Verviers (Belgique) a honoré le poète en attribuant son nom à un quai de la Vesdre qui la traverse.
  • En France, en 2015, 71 établissements scolaires portent son nom[41].

Chansons adaptées

Plusieurs de ses chansons ont été adaptées en bande dessinée par plusieurs dessinateurs (chaque chanson a son dessinateur).

Aux éditions Brain Factory, une version luxe (couverture toilée) en quatre volumes (88 planches par album)[42], et une version « classique » regroupant les albums « 2 en 1 » (176 planches par album)[43] sont publiées. Des planches Brel sont publiées aux éditions Vents d'Ouest[44].

Notes et références

  1. (en) William Ruhlmann, « Jacques Brel Biography », sur AllMusic (consulté le 30 août 2011).
  2. Gilles Lhote, Jacques Brel de A à Z, Albin Michel, 1998 (ISBN 978-2-226-10508-0)
  3. Eddy Przybylski, Jacques Brel, la valse à mille rêves, Archipel, 768 p.
  4. Biographie rfi.
  5. Certaines de ces chansons (Les Blés, À deux, etc.) seront enregistrées dans les studios de la radio-télévision belge et diffusées, au début des années 1980, par Philippe Caloni sur les antennes de France Inter. Il chante pour la première fois devant un public dans une maison de jeunes se situant à Schaerbeek (MJ André Vermeulen, 17 rue Goossens).
  6. Chansons, rythme et jazz.
  7. (nl) « The Bobbejaan Schoepen Archives »
  8. Les cow-boys ne meurent jamais Le Vif/L'Express (Focus Vif), p. 18-21 - 27 juin 2008.
  9. Philippe Crocq, Jean Mareska, Jacques Brel, Albin Michel, septembre 2008 (ISBN 978-2-226-18692-8)
  10. La chanteuse Mannick disait de Quand on n'a que l’amour que c’est « […] la chanson utopique par excellence ! C’est pour cela, entre autres, qu’elle ne vieillit pas. Elle a toutes ses chances d’être encore de circonstance dans l’actualité d’aujourd’hui. Comme une espérance folle, face à toutes les raisons de broyer du noir et de baisser les bras… Tant qu’il y aura des chansons comme celle-ci, dans les mots des gens, dans les chansons, dans les discours même, le cœur du monde continuera de battre. »
  11. Notamment : Bruxelles, Madeleine, les Vieux, la Chanson des vieux amants, J’arrive, mais aussi On n'oublie rien (la première qu'il compose pour Brel) ou encore Mathilde ; voir sur muides.over-blog.com.
  12. « Polémique après la sortie de cinq inédits », Le Nouvel Observateur, 26 septembre 2003.
  13. Seule exception à Moscou avec Amsterdam, où on lui fait comprendre que le public prendrait son refus comme un affront :« Amsterdam la chanson que Jacques Brel n'aimait pas », Le Figaro, 31 juillet 2007.
  14. Story Nostalgie de Brice Depasse du 13 juillet 2013.
  15. Eddy Przybylski, Brel, la valse à mille revers, Archipel, 2008 (ISBN 280981113X), sur Google livres.
  16. Brel à Cabbé sur NiceMatin.com.
  17. Biographie sur le site d'Universal. Consulté le 16 octobre 2010.
  18. Fred Hidalgo, Jacques Brel, Archipoche, 2014, p. 47.
  19. Jacques Cordy, « Jacques Brel berné par Monsieur Paul », Le Soir, 25 mars 1994.
  20. Marc Robine, Le Roman de Jacques Brel, chap. III, p. 14.
  21. Eddy Przybylski, Brel à Bruxelles, Le Roseau vert, 2002, p. 242.
  22. Ou, selon d'autres sources, d'un infarctus du myocarde dans un taxi en route pour l'aéroport.
  23. Claude Jade, Baisers envolés, Édition Milan, 2004.
  24. (en) Jacques Brel Is Alive and Well and Living in Paris sur l’Internet Movie Database
  25. « Le bateau de Brel ressuscité » - article de La Libre Belgique du 13 juillet 2013.
  26. Fred Hidalgo, Jacques Brel, Archipoche, 2014, p. 404.
  27. Il enregistre son dernier album avec un seul poumon : Interview de Gérard Jouannest.
  28. La version officielle de sa mort est contestée depuis la révélation du professeur Israël de l'hôpital Avicenne qui indique que, pour échapper aux paparazzis, il aurait arraché son baxter (pochette de perfusion intraveineuse), quitté l'hôpital et interrompu son traitement, provoquant une embolie pulmonaire mortelle (notes d'Eddy Przybylski, dans La Valse à mille rêves).
  29. L'année même où cet hôpital change de nom : il se nommait « hôpital franco-musulman » depuis sa création en 1935.
  30. Thierry Vigoureux, « Comment Brel a marqué les Marquises », Le Figaro,‎ 9 octobre 2008 (ISSN 0182-5852, lire en ligne).
  31. Inclut Chansons ou versions inédites de jeunesse, compilation de titres épars éditée pour la première fois avec ce coffret. Mais aussi les chansons en néerlandais, le premier simple enregistré à Bruxelles (La Foire / Il y a) et le disque réalisé pour le magazine Marie-Claire, comprenant L'Introduction à la Nativité et L'Évangile selon Saint-Luc (1958).
  32. (nl)R. Seghers 2003: Jacques Brel - Leven en liefde 1929-1978
  33. [vidéo] Sting - Ne me quitte pas sur Wat.tv
  34. [vidéo] Sting - Je ne sais pas sur YouTube
  35. [1]
  36. La statue, sur le site officiel de la ville.
  37. Le timbre, sur Wikitimbres.fr
  38. Article, sur le site Laposte.fr.
  39. Le timbre, sur Laposte.fr.
  40. « La statue Jacques Brel de Frédéric Lanoir est terminée », sur http://france3-regions.francetvinfo.fr/ (consulté le 12 novembre 2015)
  41. « De Jules Ferry à Pierre Perret, l'étonnant palmarès des noms d’écoles, de collèges et de lycées en France », sur lemonde.fr, 18 mai 2015 (consulté en octobre 2017).
  42. Le Plat Pays (dépôt légal : 09/1987), Les Prénoms (dépôt légal : 11/1987), Ces Gens-là (dépôt légal : 03/1988), J'arrive (dépôt légal : 05/1988)
  43. Jacques Brel - Le Plat Pays / Les Prénoms (dépôt légal : 01/1988), Jacques Brel - Ces Gens-là / J'arrive (dépôt légal : 01/1988).
  44. Brel (dépôt légal : 11/1997) (ISBN 2-86967-675-1), 112 planches

Voir aussi

Bibliographie

  • Jean Clouzet, Jacques Brel, collection Poètes d'aujourd'hui n°119 (Pierre Seghers, 1964)
  • Paul Ide, Bonjour Brel, textes de Jacques Brel illustrés par Folon, Carcan, Octave Landuyt (nl), Mara, Rondas et Somville, participation de André Delvaux, Arthur Gélin, Bruxelles : Éditions de la Palme, 1975
  • Bruno Hongre et Paul Lidsky, Chansons, Jacques Brel (Coll. Profil Hatier, 1976). Première analyse universitaire de l'œuvre du chanteur, par deux Agrégés de lettres
  • Christian Petit, Dominique Arban, Pierre Barlatier, Jacques Brel - Un homme au large de l'espoir, Les Presses françaises, Abbeville, 1982 (photographies de Francis Cointe et Yvan Lombard) (ISBN 2-85314-021-0)
  • Olivier Todd, Jacques Brel, une vie, Robert Laffont, 1984, 452 pages, (ISBN 2-221-01192-9)
  • Jacques Brel, Œuvre intégrale, Robert Laffont, 1986, (ISBN 2-221-01068-X) (édition de toutes les chansons et tous les textes de l'auteur)
  • (nl) Mohamed El-Fers, Jacques Brel (Première biographie de Brel en néerlandais, 1990), Amsterdam, Mets (ISBN 90-5312-113-7) Gent, Scoop Roularte, (ISBN 90-5330-245-X)
  • Stéphane Hirschi, Jacques Brel, chant contre silence, Librairie A.-G. Nizet, collection Chanteurs-Poètes, no 2, 1995, 518 p., (ISBN 2-7078-1199-8) (version remaniée d'une thèse de doctorat)
  • Bruno Hongre, Paul Lidsky, L'Univers poétique de Jacques Brel, (L'Harmattan, 1998). Réédition largement enrichie de l'étude de 1976. Quarante après, l'un des auteurs confirme son admiration.
  • Jean-Claude Zylberstein, Tout Brel, Robert Laffont, coll. Musiques & Cie 10/18, 1998, 411 pages (ISBN 978-2-264-03371-0)
  • (nl) Johan Anthierens, De passie en de pijn (La Passion et la Douleur), Veen, 1998 (En néerlandais. Recueil d'essais sur Brel) 285 pages (ISBN 9020457551)
  • Marc Robine, Grand Jacques, le roman de Jacques Brel, (biographie), préface de Pierre Perret, Chorus/éditions Anne Carrière, 1998 (ISBN 978-2-84337-066-3)
  • Tout Brel, éditions 10/18 no 2274 (ISBN 978-2-264-03371-0), 1999
  • Jacques Brel, textes et chansons illustrés par Gabriel Lefebvre, La Renaissance du livre, Tournai, 2001
  • Patrick Baton, Brel, l'imagination de l'impossible, Éditions Labor, 2003, 224 pages (ISBN 978-2-80400-509-2) (aborde l'œuvre de Brel, rien que l'œuvre. Kaléidoscope d'analyse d'un monde poétique et rhétorique fascinant, des lois qui le régissent ; le refrain et le couplet dans les chansons de Brel ; une thématique dynamique : l'espace ; la Flandre, espace récupéré ; le rapport texte/musique, la création musicale et poétique)
  • Michel J. Cuny, Françoise Petitdemange, Brassens, Brel, Ferré - Trois voix pour chanter l'amour, Paroles Vives, 2003, 280 pages
  • Jacques Brel, À s'offrir en partage, illustrations de Gabriel Lefebvre, préface de Claude Lelouch, Éditions Complexe, Bruxelles, 2005
  • Laurent Bibard, Penser avec Brel, L'Harmattan, 2006
  • Ne me quitte pas, chansons de Jacques Brel, illustrées par Dominique Van Der Veken, Les Bibliophiles de France, 2008
  • Luc Baba, Jacques Brel, vivre à mille temps, À dos d'âne, coll. Des graines et des guides, 2012 (mini-bio illustrée par Mathieu de Muizon pour les 7-12 ans et +)
  • Bernard Belin, Jacques Brel, T'as voulu voir Vesoul... !, Vesoul-Édition, 2013, 256 p. (ISBN 978-2-36230-026-4)
  • Fred Hidalgo, L'aventure commence à l'aurore, l'Archipel, 2013, 380 p.

Articles connexes

  • Liste des chansons de Jacques Brel
  • Liste d'interprètes de Jacques Brel
  • Cinéma belge
  • Georges Romanovitch a été son pianiste

Liens externes

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