Laurent Coq
Date de naissance 22.2.1970 à Marseille, Provence-Alpes-Côte d'Azur, France
Laurent Coq
Laurent Coq | ||
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Profession(s) | Pianiste, compositeur | |
Genre(s) | Jazz | |
Instrument(s) | Piano |
Laurent Coq (né le 22 février 1970 à Marseille) est un pianiste et compositeur de jazz français.
Biographie
Laurent Coq commence l'étude du piano à 7 ans, avant d'entrer au Conservatoire National de Musique d'Aix-en-Provence trois ans plus tard[1]. Il part en 1988 à Paris où il étudie le jaz au Centre dinformations musicales. Il commence à jouer et à enregistrer.
Il part étudier à New-York en 1994 avec Mulgrew Miller, John Hicks et Bruce Barth.
Il monte en 2001 le Laurent Coq Blowing Trio, un trio orignal avec deux saxophonistes, Olivier Zanot et David El-Malek, pour lequel il compose un répertoire original. Ils sortent deux disques (Live @ the Duc des Lombards, 2001, Grand Prix Charles Cros ; The Things To Share, 2006).
En juin 2008 il a improvisé avec la danseuse et chorégraphe japonaise Toshiko Oiwa à la Chaufferie de St Denis. Ils renouvellent l'expérience en 2009 au conservatoire de Montreuil.
Il a joué, entre autres, avec Pierrick Pédron, Julien Lourau, Jérôme Sabbagh, Miguel Zenon...
Le critique de jazz Michel Contat dit de lui : « Si la scène française du jazz est passionnante aujourd'hui, elle le doit pour une bonne part au pianiste Laurent Coq. »[2]
Engagements
En 2011, Laurent Coq lance un débat-polémique autour de l'état du jazz en France. Il envoie une lettre ouverte à Sébastien Vidal (programmateur du Duc des Lombards, du festival Django Reinhardt à Samois-sur-Seine et responsable de l'antenne de TSF Jazz). Un blog est ouvert (revolution-de-jazzmin.blogspot.fr) (dont le nom est un clin d'il à la Révolution de jasmin) sur lequel il donne la parole à des musiciens (Géraldine Laurent, Julien Lourau, Jerome Sabbagh, Bob Mintzer, Magic Malik, Baptiste Trotignon, Laurent de Wilde, Pierre Durand, Paul Jarret, Guilhem Flouzat, Leïla Olivesi...) ainsi qu'à des journalistes, critiques ou chercheurs (Philippe Baudoin, Alex Dutilh, Vincent Bessières, Daniel Sabbagh...), qui critiquent librement l'état du jazz en France. L'initiative a de nombreux échos dans la presse[3],[4].
En mai 2011, Laurent Coq tient une réunion-débat à l'UMJ (Union des Musiciens de Jazz) aux Frigos à Paris, à laquelle participent de nombreux musiciens, mais aussi de nombreux acteurs de la scène musicale. Cette réunion appelle à des États généraux du Jazz.
Fin 2011, un « Rapport d'étape sur la situation de la filière du jazz en France » est remis à Frédéric Mitterrand, alors ministre de la culture. Les cinq thèmes prioritaires définis sont l'insertion professionnelle, la diffusion, l'export, la structure économique et l'emploi, et enfin les disques et médias[5].
Aurélie Filipetti ne donnera pas de suite à ce travail[6].
Prix
- 2002 : Grand Prix Charles Cros pour Live @ the Duc des Lombards, Laurent Coq Blowing Trio
- 2005 : Prix du Disque Français décerné par l'Académie du Jazz pour Spinnin'
- 2006 : nominé dans la catégorie Meilleur Artiste de l'Année 2006 par l'Académie du Jazz
Discographie
En tant que leader ou co-leader
- 1997 : Jaywalker (Enja)
- 1999 : Versatile (Cristal)
- 2001 : Live @ the Duc des Lombards, Laurent Coq Blowing Trio (Cristal)
- 2003 : Like A Tree In The City (Sunnyside)
- 2004 : Spinnin' (Cristal)
- 2006 : The Things To Share, Laurent Coq Blowing Trio (Cristal)
- 2008 : Eight Fragments of Summer, Laurent Coq Blowing Trio
- 2012 : Rayuela, avec Miguel Zenón (Sunnyside)
En tant que sideman
- Avec Patrick Bocquel
- Radio Days
- Avec Laurence Allison
- 1997 : Soul Calls
- 1997 : Thelonious & Bud Together Again
- Avec Jean-Christophe Beney
- 2002 : Cassiopée (Effendi Records)
- Avec Elisabeth Kontomanou
- 2005 : Waiting For Spring (Nocturne)
- Avec Sophie Alour
- 2006 : Uncaged (Nocturne)
- Avec Pierrick Pédron
- 2009 : Omry (Plus Loin Music)
- 2009 : Cheeleaders (Act Music)
- Avec Guilhem Flouzat
- 2012 : One Way... Or Another
Avec Sandro Zerafa
- 2011 : Urban Poetics (PJU Records)
- 2014 : The Bigger Picture (PJU Records)
Filmographie
Laurent Coq a écrit plusieurs musiques de films :
- 1996 : Il y a des journées qui mériteraient qu'on leur casse la gueule d'Alain Beigel (court-métrage)
- 1997 : Mauvais Genre de Laurent Bénégui
- 1997 : J'irai au paradis car l'enfer est ici de Xavier Durringer
- 1999 : Mille bornes d'Alain Beigel
- 2004 : Qui perd gagne ! de Laurent Bénégui
- 2010 : musique d'un documentaire sur Jacques Delors (série Empreintes sur France 5) de Antoine Roux
Notes et références
- Sauf indication contraire, les notations biographiques sont tirées du site de l'artiste.
- Michel Contat, « critique d' Eight Fragments of summer » sur telerama.fr, 05 2009. Consulté le 15 juillet 2013.
- Francis Marmande, « Gros malaise chez les musiciens de jazz » sur www.lemonde.fr, avril 2011. Consulté le 15 juillet 2013.
- Christophe Kantcheff, « Jazz : Le souffle de la rébellion » sur politis.fr, avril 2011. Consulté le 15 juillet 2013.
- Rapport d'étape sur la situation de la filière du jazz en France (PDF), décembre 2011. Consulté le 22 juillet 2013.
- Des nouvelles (qui n'en sont pas) sur revolution-de-jazzmin.blogspot.fr, mai 2013. Consulté le 22 juillet 2013.
Liens externes
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