Mike Oldfield

Mike Oldfield

Date de naissance 15.5.1953 à Reading, Berkeshire, England, Grande-Bretagne

Mike Oldfield

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Michael Gordon Oldfield, dit Mike Oldfield, est un musicien multi-instrumentiste et auteur-compositeur britannique, né le 15 mai 1953 à Reading, en Angleterre.

Biographie

Michael Gordon Oldfield est le fils du Dr Raymond Henry Oldfield, médecin au sein de la Royal Air Force et de Maureen Bernadine Liston, une infirmière d'origine irlandaise. Il est le dernier de trois enfants ayant tous fait carrière dans la musique : Sally Oldfield (née le 3 août 1947) est chanteuse, tandis que Terry Oldfield (né le 12 août 1949) est flûtiste et compose des musiques de films et de documentaires. Mike avait également un frère plus jeune que lui, David, atteint de trisomie 21, mort en bas âge[1].

Mike Oldfield a eu sept enfants de différentes unions : Molly (1979), Dougal (1981-2015), Luke (1986), Greta (1988), Noah (1990), Jake (2004) et Eugene (2008).

Enfance et premiers pas dans la musique

L'enfance de Mike Oldfield est marquée par la maladie de sa mère, toxicomane, qui fait de fréquents séjours en hôpital psychiatrique[1]. Son père lui-même passionné de musique et issu d'une famille de mélomanes lui achète une guitare dès l'âge de 7 ans. Fan de Hank Marvin, le guitariste des Shadows, face aux nombreuses crises de folie de sa mère, Mike Oldfield développe une personnalité maladivement introvertie et trouve refuge dans la pratique de la guitare. Il développe une technique de jeu toute personnelle en essayant d'imiter les guitaristes de la musique folk britannique en vogue au début des années 1960 : John Renbourn et Bert Jansch notamment.

À l'adolescence, Mike Oldfield est guitariste dans quelques clubs folks, mais sa carrière débute vraiment lorsqu'à 15 ans il forme le duo The Sallyangie avec sa sœur Sally. Ensemble, ils sortent un album intitulé Children of the Sun en novembre 1968, chez Transatlantic. Mike forme ensuite un groupe éphémère avec son frère Terry. À cette période, il fait l'acquisition d'une Fender Telecaster blonde ayant appartenu à Marc Bolan. En février 1971, il rejoint en tant que bassiste, puis guitariste, Kevin Ayers et son groupe : The Whole World, au sein duquel il fait la connaissance du compositeur avant-gardiste David Bedford, qui l'encourage à développer ses premières compositions.

La genèse de Tubular Bells

À 17 ans, Mike Oldfield commence à composer des bribes de ce qui deviendra Tubular Bells et enregistre une maquette avec un magnétophone Bang & Olufsen prêté par Kevin Ayers. Il bricole l'appareil, de telle sorte qu'il parvient à réaliser des overdubs tout seul, ce qui lui permet de superposer le son de sa Telecaster, d'une basse Fender Precision, d'un orgue Farfisa et d'un xylophone, sans doute un jouet pour enfants. À l'été 1971, il fait le tour des maisons de disques avec sa maquette, sans succès. La démo a cependant la chance de plaire à Tom Newman, qui travaille au studio The Manor que monte le jeune entrepreneur Richard Branson. Cette année-là, ce dernier est en train de mettre sur pied un réseau de magasins de disques et il tente sans succès de trouver une maison de disques pour publier la musique du jeune guitariste. Ce n'est cependant qu'en 1972 que Richard Branson décide de créer son propre label et qu'il propose à Mike Oldfield de figurer parmi les premiers artistes de Virgin. Il lui fait signer un contrat l'engageant sur dix albums, ce qui sera par la suite source de litiges entre Oldfield et Virgin.

Tubular Bells sort le 25 mai 1973 sous le numéro de catalogue V2001, quelques jours après le vingtième anniversaire de Mike. Il s'agit d'un album de musique instrumentale présentant un seul long morceau de rock symphonique sur chaque face du 33 tours. Tous les instruments ou presque sont tenus par Mike Oldfield, ce qui a nécessité, pour l'époque, des prouesses techniques lors de l'enregistrement. Richard Branson porte l'album auprès des médias anglais et le fameux disc-jockey anglais John Peel programme les deux faces complètes de l'album dans son émission de rock à la BBC. L'album va connaître un succès colossal et devenir une des plus grosses ventes de l'histoire de la musique, ce qui est remarquable pour une musique purement instrumentale. La reprise du thème introductif en tant que thème principal du film l'Exorciste, quelques mois plus tard, va amplifier ce succès, notamment aux États-Unis. Tubular Bells a fait l'objet d'une réédition remasterisée en multicanal sur formats DVD Audio et Super Audio CD en respectant le format quadriphonique d'origine.

Les années Virgin

La mère de Mike meurt au début de 1975. Soudainement riche et célèbre, mais toujours maladivement timide et sujet à des crises de panique, Mike Oldfield quitte Londres et part se réfugier dans une maison isolée, dans l'Herefordshire, contrée rurale en bordure du Pays de Galles. Il déménage plusieurs fois dans les années 1970 et 1980.

Les albums suivants de Mike Oldfield remportent des succès importants, qui restent cependant bien en deçà de celui de Tubular Bells, dont les ventes continuent à se cumuler pendant des années, pour atteindre les dix, puis seize millions d'exemplaires.

Après Tubular Bells (1973) suivent Hergest Ridge (1974) et Ommadawn (1975), deux autres albums de rock symphonique. En 1978, le double album Incantations, s'il reste dans la même veine progressive, étire plus longuement les thèmes répétitifs de Mike Oldfield, et en fait un album plus difficilement accessible. Sa parution s'accompagne d'un changement radical de l'apparence de Mike Oldfield (qui a coupé ses cheveux et rasé sa barbe) et de son comportement (il va au-devant des médias et organise une tournée européenne), consécutif à une thérapie controversée (parce que les participants étaient maltraités physiquement, réprimandés et invités à expliquer publiquement et sans retenue leurs fantasmes devant les autres) suivie par Oldfield pendant l'enregistrement d'Incantations.

Cette révolution entraîne également des changements profonds de la musique de Mike Oldfield : les albums suivants constitués de morceaux plus rock, souvent plus courts, et parfois de chansons pop (avec des chanteurs invités) sont promus par des tournées-marathon dans toute l'Europe : s'inscrivent dans cette période les albums Platinum (1979), en partie réalisé à New York, QE2 (1980), qui mêle Vocoder, rythmiques africaines et références celtiques avec Phil Collins à la batterie ; Five Miles Out (1982) avec entre autres Carl Palmer et Paddy Moloney et l'émergence de la chanteuse Maggie Reilly, Mike développe les pistes explorées dans QE2, notamment sur le long morceau progressif Taurus 2et propose les premières chansons véritablement « pop » de Mike Oldfield ; Crises (1983), la pièce In high places avec Jon Anderson et Discovery (1984) s'éloignent des références folkloriques et proposent un pop rock efficace avec une plus grande part de synthétiseur, notamment du Fairlight CMI, le premier échantillonneur. Crises marque également le retour de Mike Oldfield au premier plan de la musique pop-rock : la chanson Moonlight Shadow devient un tube international. L'album Crises donne une place de choix aux vocaux de Maggie puis l'année suivante à leur côtés Barry Palmer a eu lui aussi sa chance mais n'a pas vraiment transformé l'essai même s'il participa au succès du Discovery Tour ! Ainsi il n'apparut plus dans l'Univers Oldfield ...[évasif].

Dans cette période, Mike Oldfield s'entoure d'autres musiciens, sur scène évidemment, mais aussi en studio. S'il a tendance à renouveler régulièrement les musiciens qui l'entourent, quelques-uns tissent une relation musicale plus durable : le batteur français Pierre Moerlen intervient régulièrement sur disque et en concert de 1973 (live BBC) à 1987 (Islands) ; le batteur britannique Simon Phillips noue également une relation fructueuse avec Mike, avec qui il coproduit deux albums (Crises et Discovery) ; pour ce qui est des voix, la chanteuse Maggie Reilly intervient sur cinq albums de Mike Oldfield, tout au long des années 1980.

En 1981, Mike Oldfield déclare qu'il fera de nombreuses tournées jusqu'à ce qu'il puisse acquérir du matériel pour réaliser des vidéos. Son intérêt pour la vidéo était manifeste dès sa première tournée en 1979, où il projetait des images en arrière-plan de la scène. À partir de 1985, Mike Oldfield cesse de monter sur scène et commence à s'impliquer dans la conception graphique et la vidéo. Il fait l'acquisition de matériels coûteux et, après s'être fait la main sur quelques vidéo-clips (Pictures in the Dark, Shine), il se lance dans le projet novateur d'un album vidéo. Il n'arrive cependant pas à le réaliser dans un délai raisonnable et la sortie de la vidéo The Wind Chimes se fait bien après l'album audio Islands 1987 qui lui était lié. Mike Oldfield termine son contrat avec Virgin par trois albums inégaux : Earth Moving (1989) est une collection de chansons qui déçoit de nombreux fans, tandis qu'Amarok (1990) verse dans l'excès inverse avec une seule piste audio de 60 minutes proposant un instrumental inventif et déjanté. L'album est un échec commercial mais devient l'œuvre de référence pour de nombreux fans. Heaven's Open (1991) semble un album réalisé à la va-vite. Il a pour originalité d'être signé Michael Oldfield et de proposer cinq chansons chantées par Oldfield lui-même.

Les années Warner

En 1992, Mike Oldfield signe un nouveau contrat chez Warner et publie Tubular Bells II, qui lui permet de revenir sur le devant de la scène en Angleterre (où l'on rattache beaucoup Oldfield à son premier album). L'album est coproduit par Trevor Horn et les idées de ce dernier semblent marquer Oldfield durablement. Ses albums suivants font l'objet de moins d'empilements d'arrangements et d'une épuration de son style musical. C'est le cas sur The Songs of Distant Earth (1994), album initialement décrié par les fans de Mike Oldfield, mais qui a été ré-estimé positivement avec le temps. Suivent Voyager en 1996 (une collection de reprises de traditionnels celtiques), Tubular Bells III en 1998, Guitars (prouesse artistique car réalisé avec toutes sortes de guitares même pour les partitions claviers & percussions ) en mai 1999 et The Millennium Bell en novembre 1999, suivi par un concert exceptionnel à Berlin pour le passage à l'an 2000.

En 2002, en sortant Tres Lunas, Mike Oldfield voit enfin un premier aboutissement de son investissement dans l'univers de la vidéo, puisque le CD audio est accompagné d'un CD-Rom contenant un jeu 3D dans lequel figure de la musique inédite. Mike Oldfield a proposé, en 2004, un autre jeu (Maestro) en téléchargement payant sur son site officiel, mais le succès commercial de ces deux productions ludiques n'a pas été au rendez-vous (quelques milliers d'exemplaires du jeu vendus). Cette voie a été abandonnée depuis par le musicien. Depuis 2007, les jeux développés par Mike Oldfield sont disponibles gratuitement sur son site[2].

Le trentième anniversaire de Tubular Bells, en 2003, a été célébré par la parution de Tubular Bells 2003, qui est une réinterprétation et un réenregistrement de la partition originale. En parallèle, le Tubular Bells d'origine a fait l'objet d'une réédition remasterisée en multicanal sur formats DVD Audio et Super Audio CD en respectant le format quadriphonique d'origine.

Les années Mercury

En 2005, le double Light + Shade, paru chez Mercury Records ne semble pas avoir réconcilié Mike Oldfield avec toute sa communauté de fans, les plus anciens n'approuvant pas son évolution, depuis 1998, vers des instrumentaux courts et influencés par les séquenceurs et la dance.

En 2006 et 2007, sa participation aux Night of the Proms allemandes et espagnoles consiste en la reprise de grands classiques : des extraits de Tubular Bells et Ommadawn, ainsi que Moonlight Shadow, To France et Shadow on the Wall(avec Roger Chapman).

En mai 2007 est parue chez Virgin Books, l'autobiographie de Mike Oldfield, sous le nom Changeling. L'ouvrage est essentiellement focalisé sur l'enfance de Mike Oldfield, ses relations avec sa famille affectées par la maladie de sa mère, et le début de sa carrière musicale jusqu'en 1979. Il y aborde les troubles psychologiques dont il a souffert lors de son adolescence et relate la thérapie de groupe qu'il a suivie en 1978. Mike Oldfield a annoncé qu'il verserait ses droits d'auteur de ce livre pendant un an à une œuvre caritative.

Postérieurement à ce bilan d'une vie, Mike Oldfield a mis en vente nombre de ses instruments (y compris certaines de ses guitares emblématiques) en 2006 et 2007. Il a quitté le Royaume-Uni en novembre 2007 pour s'installer sur l'île espagnole de Majorque pendant quelques mois avant de déménager aux Bahamas avec son épouse et ses deux derniers enfants.

Le 17 mars 2008, Music of the Spheres, un album de musique symphonique composée par Mike Oldfield et orchestrée par Karl Jenkins, est sorti sous le label Universal Music Classics and Jazz. Mike Oldfield avait indiqué en 2007 envisager une tournée européenne pour accompagner la sortie de l'album[3], mais il s'est finalement contenté d'un seul concert donné au musée Guggenheim de Bilbao.

D'après quelques allusions sur un blog tenu par son épouse, c'est dans le courant de l'année 2010 que Mike Oldfield aurait entrepris la composition d'un nouvel album, dont le titre provisoire était alors « Telecaster »[4].

Le 27 juillet 2012, il participe à la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Londres en jouant la musique accompagnant le tableau Second to the right, and straight on till morning dédiée au système de santé britannique et à la littérature enfantine. Les morceaux joués sont deux extraits de Tubular Bells dont une version swing de la célèbre introduction, un extrait de Tubular Bells III et In Dulci Jubilo.

En 2013, Mike Oldfield travaille sur son album Man on the Rocks[5], qui comprend onze chansons, jouées avec John JR Robinson (batterie) Leland Sklar (basse), Matt Rollings (claviers), Michael Thompson (guitares, sauf les solos joués par Mike Oldfield) et produit par Steve Lipson[6]. Le chant est assuré par Luke Spiller du groupe The Struts et l'album sort le 3 mars 2014 sous le label Virgin EMI[7].

En parallèle, Mike Oldfield continue la réédition au format "Deluxe" (remixes 5.1, bonus inédits, extraits lives) des disques du catalogue Virgin, entamée en 2009 par la réédition de Tubular Bells et poursuivie dans l'ordre chronologique des albums. Five Miles Out et Crises sont réédités en 2013. Cette campagne de réédition s'achèvera avec les rééditions de Amarok et de Heaven's Open, car les masters des albums de Warner n'ont pas été retrouvés[8].

En 2016, Mike Oldfield annonce la fin de l'enregistrement de son 26e album studio qui sera une suite directe à l'album Ommadawn (1975)[9]. Cet album instrumental dans la lignée de ses premiers albums, et finalement intitulé Return to Ommadawn, sort le 20 janvier 2017[10].

La musique de Mike Oldfield

Il est difficile de classer définitivement la musique de Mike Oldfield dans un genre donné. Les premiers albums de Mike Oldfield s'apparentaient au rock progressif par l'existence de longs morceaux complexes, mais avec d'importantes incursions d'influences folkloriques. La rareté de la batterie associée au caractère hypnotique et répétitif de certains thèmes incite certains à considérer Mike Oldfield comme un artiste du genre new age, d'autant que la programmation et les synthétiseurs sont devenus prééminents dans les albums de l'artiste à la charnière de l'an 2000. Mike Oldfield a également évolué dans la pop music (chansons pop) et été influencé par la dance music à partir des années 1990.

Il est avant tout guitariste et c'est surtout à la guitare qu'il compose ses œuvres, même s'il ressent ensuite le clavier comme un instrument plus adapté (The Top of the Morning sur Tubular Bells III). La guitare est mise en avant sur quasiment tous ses disques. La guitare électrique de Mike Oldfield a un son aigu et nasillard, qu'Oldfield a beaucoup travaillé : elle représente plus ou moins sa « voix » sur ses disques. Le son de sa guitare évolue au fil des changements de matériel : s'il a commencé avec une Fender Telecaster, il a ensuite utilisé une Gibson SG Junior, une Gibson L6 custom, une Fender Stratocaster. Depuis la fin des années 1980, Mike Oldfield semble jouer essentiellement sur des PRS.

Il est aussi un précurseur des musiciens populaires poly-instrumentistes.

Mike Oldfield se caractérise aussi par son goût prononcé pour la technologie : il a toujours été le premier à s'équiper de matériels nouveaux (il a été un des premiers à acquérir un Fairlight CMI, par exemple) et travaille depuis vingt ans sur le concept d'œuvres multimédia (musique, vidéo et jeu).

N'étant pas lui-même chanteur (sauf sur l'album Heaven's Open et Ommadawn pour le titre On Horseback), plus d'une vingtaine de chanteurs et chanteuses ont collaboré avec lui. À l'apogée de sa période pop, on se souvient de la voix aérienne de Maggie Reilly, notamment dans les célèbres Moonlight Shadow et To France. Le chanteur de Yes, Jon Anderson, a également chanté dans deux titres "In high places" et "Shine", mais aussi Barry Palmer, Bonnie Tyler, Anita Hegerland, Roger Chapman et bien d'autres.

Mike Oldfield a également composé la musique du film La Déchirure et de quelques documentaires britanniques. Sa version de Blue Peter a été utilisée comme générique d'une émission pour enfants de la BBC pendant dix ans ainsi que générique d'une émission de la RTBF appelée Télétourisme.

Mais aussi Mike a participé à la Guitare à la Version Orchestrale de Tubular Bells originale de son Ami Pianiste et Chef d'Orchestre David Bedford

On notera quelque raretés dans ses Albums Best-Of ... Particulièrement le Quatrième Disque de l'Intégrale Vynile Boxed un Album unique Nommé Collaborations

Il a été édité en CD un Boxed à trois Disques qui a répartit cet ablum sur les trois Classiques (TB , Hergest-Ridge, Ommadawn)

Discographie

Albums studio

Période Virgin

  • 1973 : Tubular Bells
  • 1974 : Hergest Ridge
  • 1975 : Ommadawn
  • 1978 : Incantations
  • 1979 : Platinum
  • 1980 : QE2
  • 1982 : Five Miles Out
  • 1983 : Crises
  • 1984 : Discovery
  • 1984 : The Killing Fields (BO du film La Déchirure)
  • 1987 : Islands
  • 1989 : Earth Moving
  • 1990 : Amarok
  • 1991 : Heaven's Open

Période Warner

  • 1992 : Tubular Bells II
  • 1994 : The Songs of Distant Earth
  • 1996 : Voyager
  • 1998 : Tubular Bells III
  • 1999 : Guitars
  • 1999 : The Millennium Bell
  • 2002 : Tres Lunas
  • 2003 : Tubular Bells 2003

Période Mercury

  • 2005 : Light + Shade
  • 2008 : Music of the Spheres
  • 2014 : Man on the Rocks
  • 2017 : Return to Ommadawn

Kevin Ayers' Whole World

  • 1970 : Shooting at the Moon
  • 1971 : Whatevershebringswesing

Musiques reprises ou samplées

L'œuvre musicale de Mike Oldfield a fait l'objet de nombreuses reprises ou d'échantillonnages (samples), ces derniers concernant surtout la musique rap et hip-hop.

  • Quelques exemples de reprises :
    • Hall & Oates ont repris la chanson Family Man et en ont fait un succès aux États-Unis, en 1982.
    • Wallis Franken a repris la chanson Foreign Affair en français (Etrange Affaire) qui fut un succès en France sous cette forme en 1985.
    • En 1996, le groupe de Power Metal Blind Guardian a repris le titre 'To France' sur leur album The Forgotten Tales.
    • En 2010, Vox Angeli reprend Moonlight Shadow dans son album Irlande.
    • En 2011, Nolwenn Leroy reprend Moonlight Shadow et To France pour la sortie internationale de son album Bretonne.
    • En 2011, Kim Wilde reprend To France sur son album intitulé Snapshots.
    • En 2011, le groupe de métal symphonique Leaves Eyes a repris le titre 'To France' sur leur album Meredead
  • Quelques exemples de samples :
    • En 1999 la rappeuse Lady Laistee a utilisé un sample de l'instrumental The Lake sur la chanson Et Si... ?.
    • En 2001, Eyedea utilise un sample de Tubular Bells sur le titre Even shadows have shadows (disponible sur la compilation We came from beyond).
    • En 2005, Disiz la Peste fait de même dans la version interprété par Geoff Love and his Orchestra sur le titre Une Histoire extraordinaire (extrait de l'album Les Histoires extraordinaires d'un jeune de banlieue).
    • En 2010 le rappeur américain Kanye West sample quelques lignes de la chanson In High Places sur le titre Dark Fantasy (extrait de l'album My Beautiful Dark Twisted Fantasy).

À noter

  • Christian Vander du groupe Magma revendique la paternité du célèbre thème de Tubular Bells, affirmant qu'Oldfield le lui aurait « volé » en 1972, alors que Magma travaillait sur un nouveau morceau titré La Dawotsin. Selon la biographie écrite par Sean Moraghan, la démo de Mike Oldfield comprenant ce thème daterait de l'été 1971.
  • Moonlight Shadow a été le jingle de la chaîne TNT Direct 8, entre le 31 mars 2005 et le 21 décembre 2006.
  • L'astéroïde (5656) Oldfield a été nommé en son honneur.
  • En 2014, son titre Nuclear est présent à l'E3 sur le trailer du jeu vidéo Metal Gear Solid V: The Phantom Pain.

Sources

Bibliographie

  • Sean Moraghan (1993), A Man and his Music, BookSurge Publishing (ISBN 978-1-4196-4926-4).
  • Peter Evans, Music from the Darkness, publié par l'auteur
  • Elements – The Best of Mike Oldfield 1973-1991 livret du coffret Elements
  • Richard Branson, Losing My Virginity, Virgin Books (ISBN 978-0-7535-0648-6)
  • Mike Oldfield (2007), Changeling, Virgin Books (ISBN 978-1-85227-381-1)
  • Chris Dewey (2013), A Life Dedicated to Music, Brimstone Press (ISBN 978-1906385354)

Références

  1. « Mike Oldfield - "Tubular World" », sur bigbangmag.com (consulté le 17 juin 2016)
  2. Maestro et Tres Lunas en téléchargement gratuit
  3. informacion.es Entretien dans le quotidien espagnol Informacion
  4. [1] Article « Le nouveau projet de Mike Oldfield », 29-04-2010
  5. (en) Mike Oldfield's strange journey from Tubular Bells to London 2012 sur le site du Telegraph. Mis en ligne le 29 juillet 2012. Consulté le 2 décembre 2012. « Current projects: the remastering of his back catalogue, a new compilation (Two Sides), and “one of the few things I’ve not done — a rock album” »
  6. Article : « Nouvel album 2014 : Mike Oldfield pilote l'enregistrement à distance »
  7. Déclarations de Mike Oldfield dans un entretien sur Skype au couts d'une convention de fans le 6 juillet 2013
  8. Déclarations de Mike Oldfield dans un entretien sur Skype au cours d'une convention de fans le 6 juillet 2013
  9. « Orabidoo - Toute l'actualité de Mike Oldfield » (consulté le 17 octobre 2016)
  10. « RETURN TO OMMADAWN : C'est officiel, sortie le 20 janvier 2017 ! +EXTRAITS (update) », sur www.orabidoo-mikeoldfield.net (consulté le 5 février 2017)

Liens externes

Dernière modification de cette page 15.05.2018 16:57:54

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