La Francophonie
Francophonie
Modèle:Infobox Langue zone d'influence Modèle:Langue française
La francophonie (avec un f minuscule) renvoie à la langue française en elle-même et désigne le fait de parler français. La Francophonie (avec un F majuscule) est un ensemble plus difficile à circonscrire[1]. Il désigne souvent l'ensemble des personnes qui parlent le français comme langue maternelle, langue d'usage, langue administrative, langue d'enseignement ou langue choisie[1]. Dans un contexte politique, le mot Francophonie peut aussi renvoyer à une communauté constituée de pays francophones mais aussi quelquefois à l'ensemble des pays ou régions membres de l'Organisation internationale de la Francophonie.
La francophonie, en tant que fait de parler français, est une composante de la politique étrangère de la France et d'autres pays membres de l'espace francophone.
Description
Dans la question de la francophonie, il faut distinguer les pays où le français est langue officielle (unique ou non), ceux où le français est la langue maternelle d'une grande partie de la population, ceux où il est langue de culture, ceux où il est utilisé par certaines classes sociales de la population, etc. Or, ces catégories ne se recoupent pas. Dans certains pays par exemple, bien qu'étant langue officielle, le français n'est pas la langue maternelle de la population, ni celle couramment utilisée par celle-ci.
Le critère linguistique ne correspond pas toujours au critère de la nationalité, et tous les écrivains de langue française ne sont donc pas de nationalité française.
On estime aujourdhui le nombre de locuteurs réels du français à environ 250 millions, dans l'ensemble des pays membres de l'Organisation internationale de la Francophonie. Pour certains, le français est la langue maternelle de la grande majorité de la population (France avec ses départements et territoires d'outre-mer, Québec, partie acadienne du Nouveau-Brunswick, zone francophone de l'Ontario au Canada, Région wallonne et la majorité des Bruxellois en Belgique, Suisse romande, minorité de Jersey, Val d'Aoste, principauté de Monaco). Pour d'autres, le français est la langue administrative, ou une deuxième ou troisième langue, comme en Afrique subsaharienne, dont la République démocratique du Congo, premier pays francophone du monde[2], au Grand-Duché de Luxembourg[3], au Maghreb et plus particulièrement en Algérie, qui se trouve être le pays où l'on parle le plus français après la France (voir tableau en bas de page) et cela malgré sa non-adhésion à lOrganisation internationale de la Francophonie. L'Afrique a été un espace important pour la colonisation, et les traces linguistiques sont encore présentes. Enfin, dans d'autres pays membres de la Communauté francophone, . Il existe d'autres pays, comme le Liban, où la langue française a un statut encore important quoique non officiel.
Dans certains cas, cette francophonie est due à la géographie. C'est le cas de la Suisse, du Luxembourg, de Monaco. Enfin on évalue à près de 100 millions[4] le nombre de jeunes et d'adultes, dans les pays du monde non membres de la Francophonie, qui apprennent le français au cours de leurs études et formations, en particulier dans les établissements de l'Alliance française et les écoles et lycées français répartis sur les cinq continents.
En outre, on confond parfois la Francophonie (ensemble constitué par les populations francophones) en tant que concept avec l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), organisation beaucoup plus politique et économique que culturelle, qui regroupe un certain nombre de pays qui ne sont pas pour autant ceux où le français est fréquemment utilisé ou reconnu officiellement. C'est d'ailleurs parfois cette Organisation internationale de la Francophonie qui se voit reprocher, à tort ou à raison, des pratiques « néo-coloniales ».
La présence de la langue française au Canada est la trace de la colonisation sous l'Ancien Régime (Nouvelle-France). Le Québec se revendique de la francophonie, sans du tout rompre le lien de cousinage d'une culture québécoise voisine de la culture française mais spécifique à la Belle Province. Ce phénomène n'est pas sans avoir influencé une réflexion du même type au sein du Mouvement wallon avec le Manifeste pour la culture wallonne, parallèle à ce que l'on découvre aussi dans la Suisse romande et dont Charles-Ferdinand Ramuz avait déjà esquissé le sens profond. Cette diversité de la francophonie est d'ailleurs peut-être son plus éclatant atout puisque, par la diversité des formes de vie des locuteurs du français, la francophonie est le seul ensemble linguistique du monde qui puisse se comparer en universalité ou diversité au monde anglophone. Senghor a parlé aussi de négritude dans le contexte de la francophonie. Il y a des citoyens américains qui parlent français en Louisiane.
La Francophonie est donc une communauté de peuples très divers vivant sur les cinq continents et plus ou moins liés par la langue française sans pour autant être unis.
Historique
À l'origine, le terme de francophonie a été utilisé de façon purement descriptive par des géographes dès 1880, le mot ayant été « inventé » par Onésime Reclus (1837-1916). C'est après la Seconde Guerre mondiale, à partir d'un numéro spécial de la revue Esprit (1962), qu'une « conscience francophone » s'est développée. Le terme a été particulièrement popularisé par Léopold Sédar Senghor. C'est dès lors dans ce sens qu'il convient de comprendre la francophonie : il s'agit plus de la conscience d'avoir en commun une langue et une culture francophones que de décisions officielles ou de données objectives. C'est une communauté d'intérêt.
Les locuteurs du français se sont sentis menacés par l'omniprésence de l'anglais et l'influence de la culture anglo-américaine après la Seconde Guerre mondiale. Ce n'est qu'à ce moment que la conscience de la communauté francophone s'est réveillée avec la volonté de s'unir pour défendre :
- certaines spécificités de la langue française, qui la font plus précise que la langue anglaise[5]. La coutume de ne pas juxtaposer (en général) deux substantifs sans indiquer la nature exacte de leur rapport constitue également un « plus » reconnu de précision du français par rapport à l'anglais.
- une éventuelle « exception culturelle francophone ». Celle-ci tend à prendre aujourd'hui la forme de la diversité culturelle (voir déclaration universelle de l'Unesco sur la diversité culturelle et déclaration de Montréal de 2007).
Historiquement, la première grande organisation non gouvernementale d'institutions de langue française fut l'Association des universités partiellement ou entièrement de langue française (AUPELF), créée en 1961, et dont l'un des initiateurs fut le journaliste canadien Jean-Marc Léger[6]. L'AUPELF a été depuis renommée en Agence universitaire de la Francophonie.
La Francophonie est à l'origine une idée promue par quelques Pères fondateurs, parmi lesquels on retrouve Léopold Sédar Senghor (président du Sénégal), Hamani Diori (président du Niger), Norodom Sihanouk (chef de l'État du Cambodge), sans oublier Jean-Marc Léger (devenu haut fonctionnaire canadien). Cette idée s'est largement exprimée lors de la première conférence de Niamey (1969), à laquelle a participé André Malraux, ministre de la Culture de la France envoyé par le général de Gaulle. Selon les mots de Senghor, « la création d'une communauté de langue française [...] exprime le besoin de notre époque, où l'homme, menacé par le progrès scientifique dont il est l'auteur, veut construire un nouvel humanisme qui soit, en même temps, à sa propre mesure et à celle du cosmos »[7].
C'est l'Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF) qui a préconisé la création d'une institution intergouvernementale francophone, souhait réalisé par la création, à l'occasion de la deuxième Conférence de Niamey en 1970, de l'Agence de coopération culturelle et technique, devenue aujourdhui Organisation internationale de la francophonie dont l'APF est devenue une institution intégrée.
En politologie et dans la mondialisation, la francophonie n'est qu'un des regroupements autour de quelques caractéristiques. L'ALENA, l'APEC sont des regroupements régionaux économiques comme lUnion européenne. La francophonie l'est autour d'une langue première, seconde ou troisième. C'est une tentative de regroupement parmi d'autres, comme l'OPEP pour le pétrole.
La défense de leur identité est une tendance de toutes les cultures. La francophonie constitue donc aussi un cas particulier de l'aspiration de beaucoup d'habitants de la planète à une diversité culturelle. Certains défenseurs de l'idée francophone comme Stelio Farandjis ont aussi vu dans la francophonie le creuset d'un dialogue des cultures allant jusqu'à créer une terminologie spécifique (arabofrancophonie).
Le 20 mars est consacré Journée internationale de la Francophonie.
Nombre de francophones
Évolution du nombre de francophones en 2010
Pays | Population du pays | Francophones | Pourcentage | Pourcentage des personnes de plus de 10 ans |
---|---|---|---|---|
Maroc | 32 381 000 | 10 366 000 | Modèle:Stagnation 32% | 39 % |
Modèle:Mauritanie | 3 366 000 | 429 000 | 13 % | 18 % |
Modèle:Bénin | 9 212 000 | 2 984 000 | 32 % | 47 % |
Modèle:Burkina Faso | 16 287 000 | 319 500 | 2% | 3 % |
Modèle:Cameroun | 19 958 000 | 7 078 000 | 36% | 60% |
Modèle:République centrafricaine | 4 506 000 | 1 306 000 | 29% | 40 % |
Modèle:République du Congo | 3 759 700 | 2 094 000 | 56 % | 78% |
Mali | 13 323 000 | 2 416 000 | 18 % | 27 % |
Modèle:Niger | 15 891 000 | 1 970 000 | 12 % | 20 % |
Modèle:Togo | 6 780 000 | 2 252 000 | 33 % | 46 % |
Pour son édition 2010 l'OIF se vante d'avoir des statistiques très fiables car contrairement aux années précédentes ses statistiques sont toutes issues des statistiques officielles des gouvernements concernés, au final l'OIF dénombre 220 Millions de francophones sachant lire, comprendre et écrire le français.
À ne pas confondre avec le nombre total de francophones qui dépasse largement les 220 millions de locuteurs.
L'OIF insiste sur le fait que ce nombre est sous-évalué car un grand nombre d'africains parle le français mais ne sait pas l'écrire : la Côte d'Ivoire, par exemple, ne compte que 48% de francophones sachant écrire le français, mais si l'on compte les francophones sachant juste le parler ce pourcentage monte à 90% de la population.
Nombre de francophones dans les pays membres de l'OIF en 2005
Pays | Population du pays | Francophones | Pourcentage |
---|---|---|---|
Maroc | 30 700 000 | 10 131 000 | 33 % |
Modèle:Mauritanie | 3 100 000 | 322 400 | 10,4 % |
Modèle:Tunisie | 10 000 000 | 6 360 000 | 63,6 % |
Égypte | 84 787 000 | 2 713 000 | 3,2 % |
Liban | 3 800 000 | 1 444 000 | 38 % |
Modèle:Bénin | 8 400 000 | 2 142 000 | 25,5 % |
Modèle:Burkina Faso | 13 900 000 | 650 000 | 5 % |
Burundi | 7 800 000 | 624 000 | 8 % |
Modèle:Cameroun | 16 400 000 | 7 343 400 | 44,8 % |
Cap-Vert | 480 000 | 96 000 | 20 % |
Modèle:République centrafricaine | 4 200 000 | 945 000 | 22.5% |
Modèle:République du Congo | 4 000 000 | 2 400 000 | 60 % |
Modèle:République démocratique du Congo | 60 800 000 | 24 320 000 | 40 % |
Côte d'Ivoire | 18 200 000 | 12 700 000 | 70 % |
Modèle:Djibouti | 799 000 | 159 800 | 20 % |
Modèle:Gabon | 1 400 000 | 1 200 000 | 80 % |
Modèle:Guinée-Bissau | 1 600 000 | 16 000 | 1 % |
Modèle:Guinée équatoriale | 500 000 | 300 000 | 60 % |
Mali | 13 500 000 | 2 214 000 | 16,4 % |
Modèle:Niger | 14 000 000 | 1 260 000 | 9 % |
Modèle:Rwanda | 8 700 000 | 783 000 | 9 % |
Modèle:Sao Tomé-et-Principe | 150 000 | 97 500 | 65 % |
Modèle:Sénégal | 11 700 000 | 3 627 000 | 31 % |
Modèle:Tchad | 9 700 000 | 1 940 000 | 20 % |
Modèle:Togo | 6 100 000 | 2 000 000 | 32,8 % |
Comores | 670 000 | 312 200 | 46,6 % |
Madagascar | 17 300 000 | 3 529 200 | 20,4 % |
Maurice | 1 200 000 | 872 500 | 72,7 % |
Modèle:Mayotte | 223 765 | 223 765 | Modèle:Stagnation 100 % |
Modèle:Réunion | 780 000 | 737 100 | 94,5 % |
Modèle:Seychelles | 80 000 | 48 000 | 60 % |
Canada | 32 270 500 | 11 552 800 | 35,8 % |
Modèle:Nouveau-Brunswick | 752 000 | 300 000 | 40,2 % |
Québec | 7 598 000 | 6 314 000 | 83,1 % |
Modèle:Saint-Pierre-et-Miquelon | 6 300 | 6 300 | Modèle:Stagnation 100 % |
Modèle:Dominique | 70 000 | 6 500 | 9,2 % |
Guadeloupe | 450 000 | 427 900 | 95,1 % |
Guyane | 200 000 | 185 400 | 92,7 % |
Martinique | 400 000 | 378 000 | 94,7 % |
Haïti | 8 300 000 | 1 286 500 | 15,5 % |
Modèle:Sainte-Lucie | 160 000 | 2 700 | 1,7 % |
Modèle:Arménie | 3 000 000 | 200 000 | 6,4 % |
Modèle:Cambodge | 13 300 000 | 148 500 | 1,1 % |
Modèle:Laos | 5 900 000 | 60 000 | 1 % |
Modèle:Viêt Nam | 89 230 000 | 624 000 | 0,7 % |
Modèle:Nouvelle-Calédonie | 230 000 | 207 000 | 90 % |
Modèle:Wallis-et-Futuna | 15 000 | 15 000 | Modèle:Stagnation 100 % |
Polynésie | 260 000 | 234 000 | 90 % |
Modèle:Vanuatu | 220 000 | 90 000 | 45 % |
Modèle:Albanie | 3 200 000 | 32 000 | 1 % |
Bulgarie | 7 700 000 | 924 000 | 12 % |
Hongrie | 10 010 000 | 60 000 | 0,6 % |
Lituanie | 3 400 000 | 67 000 | 1,9 % |
Ex-République yougoslave de Macédoine | 2 000 000 | 200 000 | 10 % |
Modèle:Moldavie | 4 200 000 | 1 050 000 | 25 % |
Pologne | 38 200 000 | 1 520 000 | 4 % |
Roumanie | 24 600 000 | 6 048 000 | 28 % |
Slovaquie | 5 400 000 | 113 400 | 2,1 % |
Slovénie | 2 000 000 | 80 000 | 4 % |
Modèle:République Tchèque | 10 020 000 | 204 000 | 2 % |
Modèle:Andorre | 70 000 | 50 600 | Modèle:Stagnation 72,3 % |
Belgique | 10 500 000 | 4 400 000 | 40 % |
Modèle:BE-FR | 4 300 000 | 4 200 000 | 97,7 % |
France métropolitaine | 65 090 000 | 64 978 000 | 99,8% |
Grèce | 11 100 000 | 1 430 000 | 12,9 % |
Luxembourg | 500 000 | 166 000 | 33 % |
Monaco | 30 000 | 23 400 | 78 % |
Suisse | 7 400 000 | 1 600 000 | 24,0 %[10] |
Total général de 195 508 100 francophones faisant partie de l'OIF(en 2005)
- Bien sûr si on comptabilise les pays ne faisant pas partie de l'OIF (comme l'Algérie) le nombre de francophones dépasse largement les 200 millions[11].
Autres estimations du nombre de francophones
- Polynésie française : 94,7 % francophone (L'Institut Statistique de Polynésie Française (ISPF))
- Belgique : 75 % de connaissance du français (Institut de recherches économiques et sociales (IRES))[12]
- Modèle:Cameroun : 67 % francophone[13]
- Modèle:BE-FR : 100 % francophone[12],[14].
- Luxembourg : 90 % [15]
- Suisse : 50,4 % de connaissance du français[16]
- Québec : 94,6 % de connaissance du français (Office québécois de la langue française)[17].
- Modèle:Togo : 44,18 % de connaissance du français[16]
- Modèle:Gabon : 90,9 % de connaissance du français[16]
- Modèle:République du Congo : 57,78 % de connaissance du français[16]
- Mali : 19,12 % de connaissance du français[16]
- Modèle:Sénégal : 31 % de connaissance du français[16]
- Monaco : 93,75 % de connaissance du français[16]
- Modèle:Burkina Faso : 22,8 % de francophones[18]
Nombre de francophones dans les États où le français n'a pas de statut officiel
Pays | nombre de francophones | dont expatriés français | population du pays | pourcentage |
---|---|---|---|---|
Algérie | 23 000 000 | 34 718 | 33 900 000 | 68 % |
Maroc | 17 000 000 | 60 000 | 34 400 000 | 49 % |
Modèle:Tunisie | 6 000 000 | 15 000 | 10 000 000 | 60 % |
Liban | 2 000 000 | 4 000 000 | 50 % | |
États-Unis | 2 000 000 | 233 300 | 302 000 000 | 0,7 % |
Israël | 1 500 000 | 100 000[19] | 7 200 000 | 21 % |
Russie | 705 200 | 5 139 | 143 000 000 | 0,5 % |
Modèle:Viêt Nam | 570 000[20] | non connu | 81 500 000 | 0,7 % |
Royaume-Uni | 450 000 | 300 000 | 60 000 000 | 0,8 % |
Modèle:Soudan | 400 000 | 500 | 36 000 000 | 1,1 % |
Pays-Bas | 213 000 | 20 300 | 17 000 000 | 1,3 % |
Allemagne | 200 000 | 165 000 | 82 000 000 | 0,3 % |
Modèle:Ouganda | 200 000 | 200 | 28 000 000 | 0,7 % |
Afrique du Sud | 100 000 | 7 600 | 48 000 000 | 0,2 % |
Turquie | 100 000 | 3 400 | 70 000 000 | 0,2 % |
Australie | 65 000 | 41 800 | 20 000 000 | 0,3 % |
Modèle:Syrie | 65 000 | 1 900 | 19 000 000 | 0,4 % |
Italie | 60 000 | 48 000 | 59 000 000 | 0,1 % |
Modèle:Malawi | 50 300 | 63[21] | 10 600 000 | |
Modèle:Gambie | 45 000 | 150[22] | 1 700 000 | |
Brésil | 30 000 | 25 000 | 184 000 000 | 0,016% |
Modèle:Venezuela | 20 090 | 5 800 | 26 000 000 | |
Modèle:Colombie | 20 000 | 3 800 | 45 000 000 | |
Chili | 10 000 | 6 500 | 16 000 000 | |
Modèle:Qatar | 10 000 | 700 | 800 000 | |
Lituanie | 8 000 | 300 | 3 500 000 | |
Pérou | 7 600 | 2 500 | ||
Modèle:Nigeria | 7 500 | 3 000 | ||
Modèle:Pakistan | 6 000 | 700 | ||
Équateur | 5 000 | 1 400 | 14 200 000 | |
Modèle:Bolivie | 5 000 | 900 | ||
Norvège | 4 500 | 3 000 | ||
Modèle:Costa Rica | 4 000 | 1 500 | ||
Hongrie | 3 000 | 1 900 | ||
Philippines | 3 000 | 1 600 | ||
Modèle:Panama | 3 000 | 500 | ||
Modèle:Oman | 3 000 | 500 | ||
Modèle:Yémen | 3 000 | 300 | ||
Modèle:Angola | 2 000 | 1 200 | ||
Modèle:Islande | 2 000 | 200 | ||
Modèle:Nicaragua | 1 500 | 400 | ||
Lettonie | 1 500 | 100 | ||
Modèle:Éthiopie | 1 000 | 400 | ||
Modèle:Trinité-et-Tobago | 800 | 600 | ||
Modèle:Zimbabwe | 700 | 400 | ||
Modèle:Népal | 600 | 200 | ||
Estonie | 400 | 100 | ||
Modèle:Bangladesh | 300 | 200 | ||
Porto Rico [23] | ||||
Total | 48 997 007 | 611 319 |
Ministère de tutelle en France
La Francophonie était rattachée entre 1993 et 1995 au ministre de la Culture et de la Francophonie (Jacques Toubon), avant de relever d'un secrétaire d'État ou d'un ministre délégué auprès du ministre chargé des Affaires étrangères, chargé de la Coopération et de la Francophonie : Charles Josselin (1997-2002), Pierre-André Wiltzer (2002-2004), Xavier Darcos (2004-2005), Brigitte Girardin (2005-2007), Jean-Marie Bockel (2007-2008), Alain Joyandet (2008-2010)
Aujourd'hui, il existe une cellule de réflexion stratégique de la francophonie au ministère des Affaires étrangères et européennes.
Depuis le 13 juillet 2010, il n'existe plus de secrétariat d'État à la Coopération et à la Francophonie : le décret n° 2010-1500 du 7 décembre 2010 relatif aux attributions du ministre auprès de la ministre d'État, ministre des Affaires étrangères et européennes, chargé de la Coopération, n'évoque plus la Francophonie[24].
Organisation internationale de la Francophonie
- Article détaillé : Organisation internationale de la Francophonie
Organisation générale
La coopération multilatérale francophone est mise en uvre par lOrganisation internationale de la Francophonie (OIF) et quatre opérateurs directs spécialisés :
- lAgence universitaire de la Francophonie (AUF),
- la chaîne internationale de télévision TV5,
- lAssociation internationale des maires francophones (AIMF),
- lUniversité Senghor.
L'Organisation internationale de la Francophonie est une institution fondée sur le partage d'une langue et de valeurs communes. Elle compte à ce jour 56 États membres de plein droit ou associés et 19 observateurs[25].
Le Secrétaire général de la Francophonie, Abdou Diouf, est chargé de la mise en uvre de la politique internationale ainsi que de l'animation et de la coordination de la politique de coopération. Il s'appuie sur un opérateur principal, quatre opérateurs directs et une assemblée consultative.
Tous les deux ans, un Sommet rassemble les chefs d'État ou de gouvernement des pays membres. Ce Sommet définit les grandes orientations politiques de la Francophonie.
La Conférence ministérielle de la Francophonie (CMF) est composée des ministres des Affaires étrangères ou des ministres chargés de la Francophonie des pays membres de l'OIF. Cette conférence annuelle a pour mission de veiller à l'exécution des décisions arrêtées lors d'un Sommet et de préparer le Sommet suivant. De plus, elle recommande l'admission de nouveaux membres, ou de nouveaux observateurs.
Le Conseil permanent de la Francophonie (CPF) est composé des représentants personnels dûment accrédités par les chefs d'État ou de gouvernement membres des Sommets. Présidé par le Secrétaire général, le conseil est chargé de la préparation et du suivi du Sommet, sous l'autorité de la Conférence ministérielle.
La Charte de la Francophonie, adoptée en 1997 au Modèle:VIIe Sommet de la Francophonie à Hanoi en 1997, et révisée par la XXIe conférence ministérielle de la Francophonie, est le support juridique de l'ensemble du cadre institutionnel francophone.
Missions de lOrganisation internationale de la francophonie
Les missions de l'OIF sont définies dans le cadre stratégique décennal adopté au sommet de Ouagadougou en 2004, pour la période 2004-2014. Elles s'articulent autour des quatre points suivants[26] :
- Promouvoir la langue française et la diversité culturelle et linguistique,
- Promouvoir la paix, la démocratie et les droits de l'Homme,
- Appuyer léducation, la formation, lenseignement supérieur et la recherche,
- Développer la coopération au service du développement durable et de la solidarité,
La diversité culturelle a fait l'objet de la déclaration de Cotonou en 2001[27], suivie par le Modèle:IXe sommet de la Francophonie de Beyrouth en 2002 consacré au dialogue des cultures[28]. Les biens culturels n'échappent pas à la mondialisation accélérée des échanges marchands. Dans ce cadre, la Francophonie apparaît comme le fer de lance de la bataille pour la diversité des expressions culturelles[29].
La paix, la démocratie, les droits et libertés ont fait l'objet de la déclaration de Bamako en 2000[30].
L'OIF anime dans tous les domaines une concertation entre ses membres. Elle apporte à ses États et gouvernements membres un appui dans l'élaboration ou la consolidation de leurs politiques sectorielles. L'OIF mène des actions de coopération multilatérale, conformément aux grandes missions tracées par le Sommet de la Francophonie.
Partenaires de lOIF
L'Organisation internationale de la Francophonie collabore en priorité avec de nombreux opérateurs directs de la Francophonie, et les autres institutions de la Francophonie autour de ses activités politiques et de coopération.
L'OIF associe la société civile en donnant un rôle consultatif à 63 associations accréditées dans les domaines d'intervention de la Francophonie (diversité culturelle, gouvernance démocratique, éducation)[31]. Ces associations se réunissent tous les deux ans dans une conférence des OING (organisations internationales non gouvernementales)[32].
L'OIF agit aussi en partenariat avec les organisations internationales et régionales.
Sommets de la Francophonie
- Article détaillé : Sommet de la Francophonie
Des sommets réunissent régulièrement les chefs d'État et de gouvernement des pays membres de la Francophonie. Les sommets qui ont eu lieu sont les suivants :
- Versailles ( France), 1986
- Ville de Québec ( Canada), 1987
- Dakar (Modèle:Sénégal), 1989
- Paris ( France), 1991
- Grand Baie ( Maurice), 1993
- Cotonou (Modèle:Bénin), 1995
- Hanoi (Modèle:Viêt Nam), 1997
- Moncton ( Canada), 1999
- Beyrouth ( Liban), 2002
- Ouagadougou (Modèle:Burkina Faso), 2004
- Bucarest ( Roumanie), 2006
- Ville de Québec ( Canada), 2008
- Montreux ( Suisse), 2010
Culture et création
Diversité culturelle
Dès 1962, le président Léopold Sédar Senghor soulignait la dimension culturelle de la francophonie dans un article fondateur : « Le français langue de culture »[33].
Dès les années 1990, les pays de la Francophonie ont cherché à exclure les biens culturels des accords internationaux sur le commerce : au Modèle:Ve Sommet de la Francophonie de Grande Baie en 1993, les États participants ont adopté une résolution sur l'exception culturelle au GATT[34]. Au VIIIe Sommet de la Francophonie de Moncton en 1999, les États francophones ont décidé de se concerter pour dégager des positions communes dans les organisations et conférences internationales afin de défendre la diversité culturelle[35].
Le 2 novembre 2001, la 31e Conférence générale de l'Unesco adoptait à l'unanimité une Déclaration universelle sur la diversité culturelle considérée comme « un patrimoine commun de l'humanité »[36].
Lors du Modèle:IXe Sommet à Beyrouth, au Liban, en 2002, consacré au dialogue des cultures, les chefs d'État et de gouvernement des pays membres de l'OIF ont salué la déclaration de l'Unesco et ont appuyé le principe de l'élaboration d'un cadre réglementaire universel[37].
L'Organisation internationale de la Francophonie s'est fortement impliquée tout au long du processus d'élaboration de la Convention de l'Unesco sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles. Il y eut en juin 2001 la tenue d'une Conférence ministérielle sur la culture à Cotonou. Puis l'OIF a envoyé des représentants spéciaux du secrétaire général pour des missions de sensibilisation auprès des gouvernements et de la société civile, et a mis en place une veille juridique avec des experts chargés d'examiner les projets de texte[38].
La Convention de l'Unesco « réaffirme le droit souverain des États de conserver, d'adopter et de mettre en uvre les politiques et mesures qu'ils jugent appropriées pour la protection et promotion des expressions culturelles sur leur territoire », ce qui permet aux pays signataires d'élaborer des politiques autonomes de soutien au patrimoine culturel et à la création artistique (défiscalisation, subventions, mesures réglementaires, etc.), « quels que soient les moyens et techniques utilisés », et d'échapper au droit commun du commerce international[39].
La Convention prévoit une nouvelle forme de solidarité, en plaçant la culture au cur du développement, avec un « traitement préférentiel pour les pays en développement », et avec la mise en place d'un fonds de coopération alimenté par des contributions volontaires des États et des dons privés.
Littératures d'expression française
- Article détaillé : Littérature francophone
Médias et communication
Tous les médias ont aujourd'hui, quel que soit leur support, la possibilité de toucher un public international grâce à internet. Mais cette possibilité ne suffit pas à faire de tous des médias d'envergure internationale. Pour atteindre cette dimension, il faut avoir la capacité de s'adresser à des publics diversifiés, et pouvoir traiter, de manière informée et structurée, des sujets intéressant la planète tout entière. Cela suppose une stratégie et des moyens. Beaucoup de médias francophones restent encore confinés au territoire de la France. Il existe néanmoins quelques grands vecteurs internationaux.
Télévisions
- TV5
- TV5 est la seule chaîne publique généraliste francophone. C'est l'un des quatre opérateurs directs de la Francophonie. TV5 est aujourd'hui reçue 24h/24 par plus de 165 millions de foyers et 3 millions de chambres d'hôtel. Elle est présente sur 55 transpondeurs, et reprise par 6000 réseaux câblés et en ADSL dans plus de 200 pays. C'est le deuxième réseau de télévision internationale après MTV[40].
Radios
- RFI
- Avec 44 millions d'auditeurs, RFI est la troisième radio internationale après BBC World (146 millions d'auditeurs), et Voice of America (91 millions d'auditeurs), devant Deutsche Welle (31 millions). RFI diffuse ses émissions en français ou dans 19 langues étrangères. RFI émet partout dans le monde, en ondes courtes ou en modulation de fréquence. Elle propose des émissions pédagogiques et trois « journaux en français facile ». RFI a des filiales : Monte Carlo Doualiya (anciennement RMC Moyen-Orient) qui diffuse au Moyen-Orient et au Maghreb en arabe et en français, Rádio Europa Lisboa qui émet en français et en portugais. RFI Sofia (Bulgarie), Radio Delta RFI FM à Bucarest (Roumanie) et RFI-Deutschland diffusent en Europe centrale et orientale[41].
- Africa n° 1
- Africa n° 1 est la première station de radio généraliste internationale du continent africain. Elle est localisée au Gabon, au centre du continent africain. Elle compte 31 millions d'auditeurs répartis entre l'Afrique, l'Europe (surtout la région parisienne), et l'Amérique du Nord. Elle est considérée comme la « voix de l'Afrique ». Elle émet en ondes courtes, et en modulation de fréquence dans les principales capitales africaines[42].
- Radio Méditerranée Internationale (Médi 1)
- Radio Méditerranée International est une radio privée généraliste bilingue (français-arabe) d'information internationale et de divertissement. Elle couvre l'ensemble du bassin méditerranéen, touchant entre 22 et 23 millions d'auditeurs, et jusqu'à 25 millions en période estivale. Elle est issue d'un partenariat franco-marocain. Ses studios sont installés à Tanger. Elle émet depuis 1980[42]
Agences de presse
Agence France-Presse (AFP)
L'AFP a été fondée en 1835 par Charles-Louis Havas. Elle est aujourd'hui entièrement numérisée, couvre 165 pays, dispose de 110 bureaux et de plus de 50 correspondants locaux se répartissant en Amérique du Nord (9 bureaux, siège à Washington), en Amérique latine (21 bureaux, siège à Montevideo), en Asie-Pacifique (25 bureaux, siège à Hong Kong), en Europe (36 bureaux, siège à Paris), en Afrique (16 bureaux, siège à Nicosie), et au Moyen-Orient (9 bureaux, siège à Nicosie). Elle emploie 2000 collaborateurs, dont 900 travaillent à l'étranger, et 200 photographes[42].
Agence panafricaine de presse
L'agence Panapress est née en 1963 en même temps que l'Organisation de l'unité africaine. C'est une agence privée qui produit plus de 60 000 mots par jour. Son réseau de correspondants est le plus dense du continent africain. Son site internet totalise plus de 165 000 connexions par jour, et près de 5 millions d'internautes ont accès à ce site tous les mois. La rédaction centrale est basée à Dakar. Les langues de travail sont le français, l'anglais, l'arabe et le portugais[42].
Agence Syfia
Syfia est la première agence associative spécialisée sur les pays du Sud et sur l'Afrique. Elle a été créée en 1988. Elle regroupe 10 agences de presse (Belgique, Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Canada, France, Madagascar, République démocratique du Congo, Sénégal et Suisse). Son réseau comporte 70 correspondants dans 35 pays. Il alimente environ 200 titres francophones en Asie et en Afrique, en Europe et au Canada[43].
Associations
Union internationale de la presse francophone (UPF)
L'UPF a été créée en novembre 1950. Elle regroupe aujourd'hui près de 3 000 journalistes, responsables et éditeurs de la presse écrite et audiovisuelle répartis dans 125 pays. Sa publication, La Gazette de la presse francophone, est diffusée à 20 000 exemplaires dans 183 pays. L'UPF a mis en service un « Internet de la presse francophone » à destination de son réseau et du grand public. Chaque année, elle décerne un « Prix de la libre expression »[44].
Association internationale de la presse francophone (AIPF)
-
- L'AIPF a été fondée en 1993. Elle met en relation plus de 500 éditeurs de presse écrite de langue française dans les pays francophones et non francophones. Elle poursuit des opérations de jumelage entre titres du Nord et titres du Sud[44].
Systèmes dinformation
La Francophonie a apporté une contribution à deux sommets mondiaux sur la société de l'information à Genève (2003) et à Tunis (2005) [45]
LUnesco a établi un rapport mondial en 2005. LAgence intergouvernementale de la francophonie a également établi un dossier en 2005.
Il existe une base de données lexicographiques panfrancophone.
- Article détaillé : Gestion des langues
Développement durable
Dans le cadre de la préparation du Sommet de la Terre de Johannesburg du 26 août au 4 septembre 2002, s'est tenu un colloque international à Dakar sur le thème « Francophonie et développement durable : quels enjeux, quelles priorités pour lhorizon 2012 ? ». Ce colloque a été organisé par lInstitut de lénergie et de lenvironnement de la Francophonie (IEPF) et en collaboration avec le ministère de la Jeunesse, de lEnvironnement et de lHygiène publique du Sénégal et lAgence Universitaire de la Francophonie (AUF).
De nombreuses idées forces sont ressorties lors de ce colloque[46], notamment :
- la promotion de la dimension culturelle dans la notion de développement durable dont elle pourrait être le quatrième pilier au côté du social, de léconomie et de lenvironnement ;
- La participation éclairée des citoyens et des communautés dans les processus de prise de décision sur le développement et leur mise en uvre ;
- La nécessité de se connecter au réseau mondial de linformation pour avoir accès aux connaissances et aux moyens de se faire connaître à léchelle planétaire ;
- Etc.
Le thème du Modèle:Xe Sommet de la Francophonie à Ouagadougou en 2004 était : « la Francophonie, espace solidaire pour un développement durable »[47].
Le développement durable a été inclus dans les missions de l'Organisation internationale de la Francophonie en 2004.
Le site francophone Médiaterre sur le développement durable, présenté lors du sommet de Johannesburg comme une initiative de type II, permet d'animer un réseau de compétences réparti entre les pays du Nord et les pays du Sud. Il est organisé en plusieurs portails géographiques (Europe, Afrique, Amérique du Nord, Océan indien,...) et thématiques (eau, biodiversité,...). Il permet de publier des dépêches sur l'actualité du développement durable dans le monde.
Notes et références
- 1,0 et 1,1 Définition de l'encyclopédie Universalis
- (fr) Congo Kinshasa : statistiques sur www.statistiques-mondiales.com. Consulté le 27 mai 2010.
- Au Luxembourg, le français est la langue officielle de l'administration et de la justice
- Source: Estimation du gouvernement français
- On peut par exemple noter, l'ambigüité du texte anglais de la résolution 242 (1967) du Conseil de sécurité des Nations unies (22 novembre 1967) par rapport au même texte français qui stipule bien, lui, Retrait des forces israéliennes des territoires occupés lors du récent conflit. Les accords de l'ONU étant établis dans ces deux langues de travail officielles qui sont considérées à parité, il a été possible de trancher sans ambigüité entre l'interprétation « se retireront de territoires occupés lors du récent conflit » (traduction de l'anglais « Withdrawal of Israel armed forces of occupied territories in the recent conflict ») et le « se retireront des territoires occupés lors du récent conflit » du texte français.
- Encyclopédie de la francophonie
- Souvenirs de la première conférence de Niamey
- Source : OIF 2005(fr)http://www.francophonie.org/IMG/pdf/Fcs_enjeu_21esiecle.pdf
- Source : OIF 2005(fr)http://www.francophonie.org/IMG/pdf/Fcs_enjeu_21esiecle.pdf
- http://www.bfs.admin.ch/bfs/portal/fr/index/themen/01/22/publ.Document.52217.pdf
- http://www.francophonie.org/IMG/pdf/Fcs_enjeu_21esiecle.pdf Chiffres officiel de l'OIF
- 12,0 et 12,1 http://www.uclouvain.be/285518.html
- http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/francophonie/francophonie_tableau1.htm
- http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/Langues/2vital_inter_francaisTABLO.htm
- (en) [pdf] Europeans and their Languages
- 16,0, 16,1, 16,2, 16,3, 16,4, 16,5 et 16,6 http://books.google.com/books?id=abit8Yd6J-cC&pg=PA92
- Office québécois de la langue française http://www.oqlf.gouv.qc.ca/ressources/sociolinguistique/2005/f1_indic_16_pres.pdf
- (fr) Cahiers québécois de démographie, vol. 32, n° 2, 2003, p. 273-294. http://www.erudit.org/revue/cqd/2003/v32/n2/008997ar.pdf
- Présentation dIsraël
- Consulat général de France à Ho Chi Minh Ville
- Présentation du Malawi - Données générales -Ministère des Affaires étrangères
- Présentation de la Gambie - Données générales -Ministère des Affaires étrangères
- Voir : Immigration française à Porto Rico
- http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000023175317
- États et gouvernements, le monde de la francophonie
- Détail des missions de l'OIF
- Déclaration de Cotonou (15 juin 2001)
- Actes de la Modèle:IXe Conférence des chefs dEtat et de gouvernement des pays ayant le français en partage
- Francophonie et mondialisation, coordonné par Anne-Marie Laulan et Didier Oillo, les Essentiels Hermès, CNRS éditions, 2008, pp. 7 à 21
- Déclaration de Bamako sur la démocratie, les droits et libertés
- Partenariat avec la société civile
- Conférence des OING
- Léopold Sédar Senghor, Le français langue de culture, revue Esprit, n° 311, novembre 1962, p. 844
- 1993. Modèle:Ve Sommet de la Francophonie. Maurice
- 1999. VIIIe Sommet de la Francophonie. Moncton
- Déclaration universelle de l'Unesco sur la diversité culturelle
- 2002. Modèle:IXe Sommet de la Francophonie. Beyrouth
- La Francophonie dans le monde, 2006-2007, Nathan, p. 103-104
- Convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles
- La Francophonie dans le monde, 2006-2007, Nathan, p. 157
- La Francophonie dans le monde, 2006-2007, Nathan, p. 160
- 42,0, 42,1, 42,2 et 42,3 La Francophonie dans le monde, 2006-2007, Nathan, p. 161
- La Francophonie dans le monde, 2006-2007, Nathan, p. 162
- 44,0 et 44,1 La Francophonie dans le monde, 2006-2007, Nathan, p. 163
- (fr) Francophonie et sommets mondiaux sur la société de linformation.
- Colloque international de Dakar
- Déclaration de Ouagadougou (27 novembre 2004)
Voir aussi
Bibliographie
- Bibliographie complète sur la francophonie
- Pierre du Bois de Dunilac, « Lenjeu linguistique dans les rapports entre Alémaniques et Romands », dans, Yves Bridel, Beida Chikhi, François-Xavier Cuche et Marc Quaghebeur (dir), LEurope et les francophonies : Langue, littérature, histoire, image, Bruxelles, PIE-Peter Lang, 2005, pp.139-147.
- Linguistique et colonialisme, Éditions Payot, Paris, 2002 (ISBN 2-228-89511-3)
- Beïda Chikhi (Dir.), Figures tutélaires, textes fondateurs. Francophonie et héritage critique. Paris, PUPS, 2009.
- Dictionnaire universel francophone (« DUF »), 1554 pages, Hachette, copyright 1997, (ISBN 2-84-129345-9)
- Stelio Farandjis, Philosophie de la Francophonie. Contribution au débat, Paris-Montréal : L'Harmattan, 1999
- Stelio Farandjis, Francophonie et humanisme : débats et combats, Paris : éd. Tougui, 1993
- Zeina el Tibi, La Francophonie et le dialogue des cultures, Paris-Lausanne : L'Âge d'homme, 2001
- Ariane Poissonnier, Gérard Sournia, Fabrice Le Goff, L'Atlas mondial de la francophonie, Paris : Autrement, copyright 2006, (ISBN 2746708132)
- Olivier Milhaud, Post-Francophonie ?
- Sous la direction de Michel Le Bris et Jean Rouaud, Pour une littérature-monde, Gallimard, 2007
- Chroniques de l'écrivaine française Félicie Dubois pour le festival francofffonies (2006)
- Espace Francophone pour la Recherche, le Développement et l'Innovation(« EFRARD »), Francophonie, copyright EFRARD (2008)
- Coordonné par Anne-Marie Laulan et Didier Oillo, Francophonie et mondialisation, Les essentiels Hermès, CNRS éditions, 2008
- Jean Tabi Manga, Francophonie et codéveloppement, CILF, 1989, 75 pages, ISBN 978-2853-192224
- Modèle:AncreCollectif, La Francophonie dans le monde, 2006-2007, Nathan, 2007, ISBN 978-209-882177-4
- Jean Rioult, La Francophonie, Editions MDI, 2009, ISBN 978-2223-111480
Articles connexes
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Liens externes
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