Jacques Thibaud

Date de naissance 27.9.1880 à Bordeaux, Aquitaine, France
Date de décès 11.9.1953 à France
Jacques Thibaud
Jacques Thibaud | |
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Jacques Thibaud vers 1920
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Activité principale | Violoniste |
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Formation | Conservatoire de Paris |
Maîtres | Martin-Pierre Marsick |
Élèves | Michèle Auclair |
Jacques Thibaud est un violoniste français, né à Bordeaux le septembre 1880 27
et mort accidentellement dans la catastrophe aérienne survenue au Mont Cimet, près de Barcelonnette dans les Alpes françaises, le septembre 1 1953.Biographie
Il étudie d'abord le violon avec son père à Bordeaux avant d'entrer, à l'âge de treize ans, au Conservatoire de Paris où il reçoit l'enseignement de Martin-Pierre Marsick notamment aux côtés de Georges Enesco. En 1896, il remporte, avec Pierre Monteux, le premier prix de violon.
Il débute comme violoniste de rang, sous la direction notamment d'Édouard Colonne, avant d'entamer une carrière de soliste. Blessé durant la Première Guerre mondiale, il est contraint à un long réapprentissage de sa technique.
Grand interprète de Mozart, il fut membre, avec le violoncelliste Pablo Casals et le pianiste Alfred Cortot, d'un trio de musique de chambre de réputation internationale. À côté de ses activités de concertiste, Jacques Thibaud se consacre également à l'enseignement à l'École normale de musique de Paris et à l'Académie Chigiana de Sienne. En 1943, il fonde, avec la pianiste Marguerite Long, le concours Long-Thibaud.
Ami et disciple d'Eugène Ysaÿe, qui écrivit pour lui sa Deuxième sonate, Jacques Thibaud incarne aujourd'hui encore le violoniste français au jeu à la fois élégant et charmeur.
Le 1er septembre 1953, alors qu'il se rend en Indochine en compagnie du pianiste René Herbin, son avion s'écrase dans les Alpes occidentales. Il n'y a aucun survivant[1].
Disparaît dans l'accident son Stradivarius de 1709[2], le « Baillot » (qui avait auparavant appartenu à Pierre Baillot[3] ; d'autres sources indiquent un violon de 1720[4]). Il avait également joué sur deux autres Stradivarius, le Bérou (1714) et le Colossus (1716), ainsi que sur un Bergonzi ayant appartenu à Eugène Ysaÿe.
Le Conservatoire de Bordeaux a été rebaptisé en son honneur.
Bibliographie
- C. Goubault, Jacques Thibaud, violoniste français, Honoré Champion (Grands interprètes), Paris, 1988.
- J.-L. Tingaud, Cortot-Thibaud-Casals. Un trio, trois solistes, Josette Lyon (Les Interprètes créateurs), Paris, 2000.
- Edmond A. Lévy, Jacques Thibaud ou le violon heureux, Catalogue du cinquantenaire du Prix Long-Thibaud, 1993.
- Édouard Aidans, Jacques Thibaud, une histoire complète, Paris, Journal Tintin, n° 532 du 1er janvier 1953.
- Jean-Michel Molkhou, Les grands violonistes du XXe siècle, Buchet/Chastel.
Filmographie
- Edmond A. Lévy, Jacques Thibaud (60', France 3, INA, avec la participation de Yehudi Menuhin, 1983)
Notes
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. - Historique de l'instrument sur cozio.com
- Jean-Michel Molkhou, Les Grands Violonistes du XXe siècle, Modèle:T.1, Buchet/Chastel, 2011, 368 p. (ISBN 978-2-283-02508-6) [lire en ligne]
- par exemple, Marguerite Long et Jacques Thibaud célébrés à Colmar sur lalsace.fr (10/05/2011)
Liens externes
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