Charles Aznavour

Date de naissance 22.5.1924 à Paris, Île-de-France, France
Date de décès 1.10.2018 à Mouriès, Bouches-du-Rhône, France
Charles Aznavour
Charles Aznavour (en arménien : Շառլ Ազնաւուր), né Shahnourh Varinag Aznavourian[1] (en arménien : Շահնուր Վաղինակ Ազնաւուրեան) le 22 mai 1924 à Paris, est un auteur-compositeur-interprète, acteur, écrivain et diplomate français. En décembre 2008, il obtient la nationalité arménienne lors de sa nomination au poste d'ambassadeur d'Arménie[2],[3].
Toujours actif à 93 ans, il est l'un des chanteurs français les plus populaires et les plus orientés vers la carrière dans l'histoire de la musique universelle, et le plus internationalement connu[4].
Au cours d'une carrière de plus de 70 ans, il a composé plus de 800 chansons et enregistré plus de 1200 titres chantés en plusieurs langues : en français, anglais, italien, espagnol, allemand, arménien (Yes kou rimet'n tchim kidi), napolitain (Napule amica mia), russe[5]... Décrit comme « la divinité de la pop française » par le critique musical Stephen Holden, Charles Aznavour a été consacré « chanteur de variété le plus important du XXe siècle » par CNN et Time devant Bob Dylan, Frank Sinatra et même Elvis Presley, du haut d'une carrière qui totalise aujourd'hui près de 200 millions de disques vendus dans le monde[6],[7],[8],[9],[10],[11],[12],[13].
Il réside à Saint-Sulpice[14] (canton de Vaud), en Suisse, où il est l'ambassadeur de l’Arménie et le représentant permanent de ce pays auprès de l'ONU (auparavant, il était depuis 1995 le représentant permanent de l'Arménie auprès de l'Unesco)[N 1].
Le 24 août 2017, il obtient une étoile sur le Walk of Fame de Hollywood.
Biographie
Enfance et formation
Charles Aznavour naît rue Monsieur-le-Prince dans le 6e arrondissement de Paris, au sein d'une famille d’artistes. Son père, Micha Aznavourian, arménien né à Akhaltsikhé, en Géorgie (où Charles a donné un concert en 2012), est le fils d’un des cuisiniers du gouverneur d'Arménie[15]. Sa mère, Knar Baghdassarian, est issue d’une famille de commerçants arméniens de Turquie. Ne parvenant pas à écrire correctement le prénom Shahnourh ou Chahnour, la sage-femme de la clinique de la rive tenue par une congrégation religieuse où il naît, donne au bébé le prénom de Charles[16].
Charles voit le jour par hasard en France, alors que ses parents séjournent à Paris dans l’attente d’un visa pour les États-Unis[17]. Micha Aznavourian, ancien baryton, ouvre alors un petit restaurant arménien dans le 5e arrondissement de Paris, rue Champollion, où il chante pour les exilés d'Europe centrale. Nommé Le Caucase, la cuisine et la musique de l'établissement y étaient plutôt d'inspiration russe[18]. Avec sa femme, une comédienne, ils élèvent leurs deux enfants, Charles et sa sœur aînée Aïda, qui joue du piano, dans une atmosphère de musique et de théâtre, au milieu des nombreux artistes qui fréquentent le restaurant. L'établissement faisant faillite, Micha ouvre ensuite un café rue du Cardinal-Lemoine, juste en face de l'École des enfants du spectacle (le Collège Rognoni), une école réputée pour ses classes à horaires aménagés. Le petit Charles y est inscrit, ayant manifesté la volonté d'être acteur. La famille va très souvent au cinéma, et le dimanche matin, est consacré au cinéma russe, qu'ils vont voir à Pigalle. Pour l’arménien, ils ont le théâtre arménien qui tourne en France[19].
À l'âge de neuf ans, il prend pour nom de scène Aznavour et commence au Théâtre du Petit Monde[20],[21],[22],[23] une carrière de chanteur et de comédien. Vers 12-13 ans, il va voir une vingtaine de fois Maurice Chevalier, et plus tard, il voue une grande admiration pour Charles Trenet, qui devient son modèle, « Parce qu’il a fait ce que les autres n’ont pas fait, chanter des chansons gaies, mais avec du fond. Il a montré qu’on pouvait aller au-delà de la chansonnette facile »[19]. En octobre 1941, il entre dans la compagnie théâtrale de Jean Dasté avec laquelle il arpente toute la zone nord de la ligne de démarcation pendant un an et demi[24].
Durant la Seconde Guerre mondiale, les Aznavour, parents et enfants, ont caché des Juifs et des Arméniens dans leur modeste appartement parisien[25].
Carrière artistique
Débuts
La carrière d'Aznavour connaît un premier éveil en 1946 lorsqu'il est remarqué par la chanteuse Édith Piaf[réf. nécessaire]. Il forme alors le duo Roche et Aznavour avec le pianiste Pierre Roche[26], pianiste et « directeur » de l'École du Music-Hall (devenue par la suite le Club de la Chanson)[27] ; ils accompagnent Piaf et les Compagnons de la chanson dans une tournée en France et aux États-Unis en 1947-1948.
La « conquête » de l'Amérique par les deux acolytes s'effectue toutefois au Québec en 1948, où le duo se produit pendant un an et demi. Ils se retrouvent au cabaret montréalais Au Faisan Doré pendant quarante semaines, où ils donnent onze concerts hebdomadaires[28]. Entre 1948 et 1950, ils font paraître six 78 tours, contenant notamment les titres J'ai bu (1948), Départ express (1948) et Le feutre taupé (1948). Roche choisit de vivre au Canada avec Aglaé, une jeune chanteuse dont il est tombé amoureux. Ne voyant pas le succès venir, Aznavour songe à rester à Montréal, mais Piaf l'en dissuade, l'encourage à poursuivre une carrière solo et l'incorpore dans sa tournée d'été comme régisseur et chanteur en première partie. Charles vit ainsi intimement dans l'ombre de Piaf pendant huit ans, étant son homme à tout faire et secrétaire, chauffeur et confident[29]. Sentant le jeune chanteur complexé par son grand nez, elle le convainc, à la fin de l'année 1950, de subir une rhinoplastie à New York[30].
Entre 1950 et 1955, Aznavour écrit plusieurs chansons que Gilbert Bécaud met en musique et interprète. Au début des années 1950, la notoriété arrivant, viennent aussi les premières critiques : après une soirée qui se termine en « bide », Aznavour écrit, lucide :
« Quels sont mes handicaps ? Ma voix, ma taille, mes gestes, mon manque de culture et d'instruction, ma franchise, mon manque de personnalité. Ma voix ? Impossible de la changer. Les professeurs que j'ai consultés sont catégoriques : ils m'ont déconseillé de chanter. Je chanterai pourtant, quitte à m'en déchirer la glotte. D'une petite dixième, je peux obtenir une étendue de près de trois octaves. Je peux avoir les possibilités d'un chanteur classique, malgré le brouillard qui voile mon timbre […][31]. »
En 1952, il postule même pour remplacer Marc Herrand qui a quitté les Compagnons de la chanson, mais en vain[32]. Cependant, il reste en très bons termes avec eux, et sera parrain de la fille de Fred Mella, Laure, qui naîtra quelques années plus tard. En 1955, il fait sa première apparition à la télévision française dans l'émission Télé-Paris à Cannes où il chante Le palais de nos chimères.
La consécration
Pour sa première à l'Olympia en 1956, Aznavour écrit Sur ma vie, qui devient son véritable premier succès populaire. Malgré les critiques qui médisent aussi bien sur sa voix que sur son physique[33], les contrats se succèdent de fil en aiguille, et, après un autre passage de trois mois à l'Olympia, sa carrière prend définitivement son envol à l’Alhambra, avec son interprétation de la chanson Je m’voyais déjà en 1960 ; écrite quelques mois auparavant dans un bar de Bruxelles, la chanson fut refusée par Yves Montand[34].
Lors de cette soirée du 12 décembre 1960, après sept chansons interprétées devant un public froid[35], l'artiste sort son ultime atout : Je m'voyais déjà, qui raconte l'histoire, non autobiographique, d'un artiste dont la carrière « ne décolle pas ». À la fin de sa prestation, des projecteurs sont braqués sur le public. Aucun applaudissement[34]. En coulisses, Aznavour est prêt à abandonner le métier. Retournant saluer une dernière fois, il voit la salle de l'Alhambra crouler alors sous un tonnerre d'applaudissements[35]. C'est un triomphe[36]. Il a trente-six ans.
Au cours des années 1960, il enchaîne les tubes : Tu t’laisses aller (1960), Il faut savoir (1961), Les comédiens (1962), La mamma (1963), Et pourtant (1963), Hier encore (1964), For Me Formidable (1964), Que c'est triste Venise (1964), La Bohème (1965), Emmenez-moi (1967) et Désormais (1969). Ces chansons font pour la plupart référence à l’amour et au temps qui passe. En pleine vague yéyé, écrit aussi deux de leurs plus grands succès à Johnny Hallyday : Retiens la nuit (1961), puis à Sylvie Vartan : La plus belle pour aller danser (1963).
Le 30 mars 1963, Charles Aznavour donne une représentation unique au Carnegie Hall de New York. Connu aux États-Unis en tant qu'acteur dans le rôle d’Édouard Saroyan dans Tirez sur le pianiste de François Truffaut, il s'y présente en tant que chanteur pour un récital d'une heure. Malgré la grande grève des journaux qui dure depuis 113 jours, la salle est comble, près de quatre cents spectateurs doivent prendre place derrière Aznavour, sur la scène, pour profiter du récital[réf. nécessaire]. Alternant les titres français et les traductions anglaises, il amuse le public en reprenant Mômes de mon quartier avec l'accent de Maurice Chevalier[37], mais impose également l'anglais avec You've let yourself go (Tu t'laisses aller), faisant face à la fronde de certains spectateurs présents. « Ne serait-ce que par politesse pour les Américains, je vais chanter en anglais ». En 2014, la sortie d’ Aznavour, l'anthologie en 60 CD[38] permet au public de découvrir pour la première fois ce concert, considéré comme le véritable lancement de sa carrière internationale.
En 1972, il crée la chanson Comme ils disent, qui, première du genre, traite de l'homosexualité de façon sérieuse et sans dérision.
Les années 1980 et 1990
En 1981, il est co-soliste sur la chanson Stenka Razine, qu'il a écrite, interprétée avec les Compagnons de la chanson.
Depuis le terrible séisme de 1988 en Arménie, Charles Aznavour ne cesse d’apporter son soutien au pays d'origine de ses parents grâce à sa fondation Aznavour pour l’Arménie. Sa chanson Pour toi Arménie (1989), enregistrée avec la collaboration de plus de quatre-vingts artistes, se hisse au sommet des hit-parades. En 2001, pour le remercier, son nom est donné à une place dans le centre d’Erevan, la capitale arménienne, sur la rue Abovyan par les autorités du pays. Une statue lui est même érigée à Gyumri, la ville d’Arménie la plus touchée par le séisme de 1988.
En 1995, Aznavour achète les éditions musicales Raoul Breton. Deux années plus tard, il est nommé officier de la Légion d'honneur, puis commandeur en 2004. Ayant toujours conservé une amitié profonde pour le Québec, il se lie d'amitié, en 1996, avec la chanteuse québécoise Lynda Lemay et s'implique pour l'aider dans sa carrière[précision nécessaire].
Aznavour et le ténor italien Luciano Pavarotti ont chanté l'Ave Maria de Gounod ensemble. Il a joué avec le célèbre violoncelliste russe et ami Mstislav Rostropovich pour inaugurer la présidence française de l'Union européenne en 1995. L'un des plus grands amis et collaborateurs d'Aznavour est le ténor espagnol Plácido Domingo, qui interprète souvent ses tubes, notamment un enregistrement en studio solo des Bateaux sont partis en 1985 et des versions en duo en français et en espagnol en 2008, ainsi que plusieurs interprétations en direct Ave Maria d'Aznavour. En 1994, Aznavour a joué avec Domingo et la soprano norvégienne Sissel Kyrkjebø lors du troisième concert annuel de Domingo à Vienne. Les trois chanteurs ont interprété une variété de chants de Noël, de méduses et de duos, et le concert a été retransmis à la télévision dans le monde entier[réf. nécessaire] (ainsi que sur un CD international).
En 1998, Aznavour revisite ses anciens succès en leur donnant une « couleur » jazz sur l’album Jazznavour, réalisé avec la collaboration de Dianne Reeves, Jacky Terrasson, Michel Petrucciani, Eddy Louiss, Richard Galliano et André Manoukian. La même année, CNN et les lecteurs du Times Online à travers la planète élisent Charles Aznavour « artiste de variétés du siècle ». Il est reconnu comme étant le performer par excellence du siècle, avec près de 18 % des votes, déclassant ainsi Elvis Presley et Bob Dylan[39].
Les années 2000
En 2002, il tient le rôle principal de son film le plus personnel : Ararat, d’Atom Egoyan, qui traite du génocide arménien.
Au printemps 2005, Charles Aznavour amorce une tournée d’adieu nord-américaine, qu’il entame au Québec et qu’il conclut à l’automne de l’année suivante aux États-Unis et au Canada. Un concert donné en plein air à Erevan le 30 septembre 2006 par le « héros national » (titre qu'il possède en Arménie[40]) rassemble plus de 100 000 spectateurs. Il annonce ensuite, au cours de l'année 2007, des concerts à travers le Japon, l'Europe, l’Asie, l'Océanie et l’Amérique du Sud, déclarant que cette tournée d’adieu devrait le mener jusqu’au-delà de 2010, si sa santé le lui permet[réf. nécessaire].
Du 9 octobre au 10 novembre 2007, Charles Aznavour chante au Palais des congrès de Paris, où il propose au public un concert plus intimiste, accompagné d'une orchestration très rythmée, ainsi que des titres qui, depuis des décennies pour certains, n'avaient plus été interprétés (Il pleut, Viens, Entre nous, Pour faire une jam, etc.).
Faisant partie des personnalités les plus appréciées de son pays, selon un sondage de début janvier 2007[41], Charles Aznavour publie en octobre 2007 un recueil de nouvelles, intitulé Mon père, ce géant. Dans ce premier recueil, il aborde des thèmes familiaux, parfois sensibles, tout en insistant sur l'importance du rôle des parents.
Charles Aznavour termine une tournée au Portugal en février 2008. Tout au long du printemps 2008, il tourne en Amérique du Sud, donnant plusieurs concerts en Argentine, au Brésil, au Chili et en Uruguay (il revient en Amérique latine à automne).
Le 5 juillet 2008, il est investi à titre d'officier honoraire de l'Ordre du Canada. Le jour suivant, à l'occasion des célébrations entourant le 400e anniversaire de la ville de Québec, Charles Aznavour se produit le 6 juillet 2008 sur le site des Plaines d'Abraham, en plein cœur de la Vieille-Capitale. Ce spectacle, qui a attiré plus de 100 000 spectateurs, est seulement le troisième concert en plein air du chanteur[réf. nécessaire].
Le 26 décembre 2008, le président de la République d'Arménie, Serge Sargsian, confère au chanteur français la citoyenneté arménienne[40]. En février 2009, il accepte le poste d'ambassadeur d'Arménie en Suisse, sur proposition du président arménien. Le 30 juin 2009, il présente ses lettres de créance à Hans-Rudolf Merz, le président de la Confédération suisse[42]. Charles Aznavour est également le représentant permanent de l'Arménie auprès de l'Organisation des Nations unies (ONU) à Genève. Le 26 juin 2009, il présente ses lettres de créance à Sergueï Ordjonikidze, le directeur général de l'office des Nations unies à Genève[43].
Le 8 décembre 2008[N 2], sort le double album Duos, sur lequel Aznavour reprend avec de nombreux artistes plusieurs de ses succès. L'année suivante parait l'album Charles Aznavour and The Clayton Hamilton Jazz Orchestra. L'opus s'inscrit dans la même veine que son album Jazznavour (sorti en 1998), où il réenregistre, avec un orchestre de jazz et d'autres invités artistes de jazz, d'anciennes chansons sur de nouveaux arrangements.
Au printemps 2009, à l'aube de ses quatre-vingt-cinq ans, Charles Aznavour entreprend une tournée nord-américaine appelée Aznavour en liberté, où il reprend des chansons de son répertoire un peu moins connues. Cette mini-tournée le mène notamment à Montréal, New York, Los Angeles et Ottawa.
À l'automne 2009, Charles Aznavour publie une autobiographie, intitulée À voix basse, où il aborde différents moments de sa carrière et de sa vie privée[44].
Les années 2010
Charles Aznavour participe avec plus de soixante-dix artiste haïtiens, français et internationaux à la chanson caritative Un geste pour Haïti chérie à la suite du tremblement de terre en Haïti survenu le 12 janvier 2010.
Le 6 mars 2010, Charles Aznavour est président d'honneur de la vingt-cinquième édition des Victoires de la musique, cérémonie au cours de laquelle il reçoit une « Victoire d'honneur » pour l'ensemble de sa carrière[45].
En août 2011 sort l'album Aznavour toujours, avec 11 nouvelles chansons et Elle (en duo avec Thomas Dutronc), adaptation française de son plus grand succès international[réf. nécessaire] She. Après quoi l'artiste, alors âgé de 87 ans, entame une tournée à travers la France et l'Europe, nommée Charles Aznavour en Toute Intimité, qui débute avec 21 concerts au théâtre Olympia" à Paris. Le 12 décembre 2011, il donne une unique représentation à Moscou, dans la salle de spectacle du Kremlin[46].
En avril 2012, dans le cadre de la tournée Charles Aznavour en Toute Intimité, il se produit à la Maison symphonique de Montréal ainsi qu'au Capitole de Québec[47]. Il chante également à l'amphithéâtre Gibson de Los Angeles, le troisième plus important en Californie[réf. nécessaire], pour plusieurs spectacles (les spectacles de New York ont été annulés à la suite d'un différend contractuel[précision nécessaire]). Le 16 août 2012, Aznavour s'est produit dans le lieu de naissance de son père, Akhaltsikhe, en Géorgie (le concert est partiellement diffusée à la télévision géorgienne).
Le 27 avril 2013, il annonce la sortie d'un album consacré à des chansons qu'il a composées de 1950 à 1970, avec Gilbert Bécaud[48] (projet qui demeure inabouti). Le 15 juin 2013, il interprète en duo à Bercy, à l'occasion des 70 ans de Johnny Hallyday, Sur ma vie[49].
En 2014, Il chante en duo avec Zaz dans le dernier album de la chanteuse, intitulé Paris sur la chanson J'aime Paris au mois de mai. La même année, il entreprend, pour ses 90 ans, une tournée mondiale qui passe par Israël, l'Arménie, l'Allemagne, le Royaume-Uni, la Pologne, l'Espagne, l'Italie, les États-Unis, la Russie, la Suisse, la Belgique et le Canada[50]. Le 12 mai, lors de son concert à l'Opéra d'Erevan en Arménie, sont présents le président Arménien, Serge Sargsian, et le président de la République Française, François Hollande[51].
Le 24 novembre 2014 sort un album-hommage collectif de reprises de quelques-unes de ses plus grandes chansons : Aznavour, Sa Jeunesse.
En avril 2015, Charles Aznavour donne deux représentations en Russie : le 20, il est à Saint-Pétersbourg et le 22 à Moscou. En septembre 2015, il se produit pour la première fois au Palais des sports de Paris, durant six représentations[52].
En novembre 2015, à 91 ans, il reçoit un NRJ Music Awards d'honneur qui lui est remis par Sting[53].
Prises de position
Faits de société
À propos du fait qu'il réside en Suisse et de ses impôts, l'artiste déclare, en 2007 : « J’habite en Suisse et je trouve déplorable que l’on dise “Ah oui, il est parti en Suisse”. Alors, ceux qui partent en Angleterre, en Espagne ou dans les îles ne sont pas partis ! C’est juste la Suisse ! Si j’étais parti en Irlande, je ne paierais pas d’impôts ! En Suisse j’en paie. Et ça on ne le dit pas ! On a inventé un monstre : c’est le monstre de la Suisse. Ça ne tient pas debout leur histoire, d’autant moins que l’on dit que nous ne payons pas nos impôts en France. Si, j’en paie ! Au début de l’année, on m’a tellement emmerdé que je me promenais avec ma feuille d’impôts dans la poche ! Et je la sortais : “Regardez ce que j’ai payé !”. Au départ, quand je travaille, on retient 15 %. Il y avait un million, cent quinze mille euros, plus les 15 % déjà retenus. La question n’est pas de payer ou pas des impôts en Suisse. Je paie des impôts en Suisse, j’ai un forfait. Je paie des impôts partout où je travaille. »[54].
Concernant l'immigration en France et l'intégration, Charles Aznavour déclare, en février 2013 : « Je suis devenu Français d'abord, dans ma tête, dans mon cœur, dans ma manière d'être, dans ma langue… J'ai abandonné une grande partie de mon arménité pour être Français… Il faut le faire. Ou alors il faut partir »[55].
Le 25 août 2014, Aznavour appelle à venir en aide aux communautés chrétiennes et kurdes persécutées au Moyen-Orient, et propose de les accueillir dans les villages français « qui ont besoin d'être repeuplés »[56].
Actions caritatives
Le 7 décembre 1988, l'Arménie est frappée par un violent séisme. Par solidarité, le chanteur crée l'association Aznavour pour l'Arménie, dans le but de réunir et d'envoyer vêtements et nourriture aux rescapés[57]. Au début de 1989, sort la chanson Pour toi Arménie. Composée par Georges Garvarentz et écrite par Charles Aznavour, les fonds récoltés servent au financement d'une fondation de solidarité[58].
Le 22 mai 2004, à l'occasion des 80 ans du chanteur, la chaine TF1 retransmet une émission spéciale qui lui est consacrée, en direct du palais des congrès de Paris et en présence du président de la République française Jacques Chirac et de son épouse[59]. La soirée est donnée au profit de l'Institut national du cancer. Un double CD et un DVD, Bon anniversaire Charles !, sont mis en vente et les bénéfices sont également reversés à l'institut[59].
En 2006, le 30 septembre, Charles Aznavour chante devant 100 000 spectateurs à Erevan en Arménie, à l'occasion de l'ouverture de l'année de l'Arménie en France. Le président Jacques Chirac et son homologue arménien Robert Kotcharian sont présents[60].
Le 28 septembre 2011, l'artiste qui, depuis le 7 septembre, se produit à l'Olympia, donne une représentation au profit de l'association Aznavour pour l'Arménie[61].
Engagement politique
Il apparaît dans le film documentaire de Raymond Depardon 1974, une partie de campagne, lorsqu'il chante en soutien de Valéry Giscard d'Estaing durant l'un des derniers meetings de l'entre-deux-tours de la campagne présidentielle de 1974. Il fait ainsi partie des nombreuses personnalités du monde artistique à soutenir Valéry Giscard d'Estaing face à François Mitterrand[62].
En 2012, il soutient Nicolas Sarkozy lors de l'élection présidentielle[63].
Carrière de cinéma
Cinéma
Charles Aznavour a mené une carrière parallèle longue et variée en tant qu'acteur, apparaissant dans plus de 80 films et téléfilms.
En 1960, il tient le rôle principal dans le film de François Truffaut Tirez sur le pianiste de François Truffaut.
Il a également présenté une performance acclamée par la critique dans le film de 1974 Dix petits nègres[réf. nécessaire].
Aznavour joue un important rôle de soutien en 1979 dans The Tin Drum, lauréat de l'oscar du meilleur film en langue étrangère en 1980[précision nécessaire].
Il est avec Michel Serrault « tête d'affiche » dans Les Fantômes du chapelier de Claude Chabrol en 1982.
Dans la version 1984 de Die Fledermaus, il apparaît et joue le rôle d'un des invités du prince Orlovsky. Cette version met en vedette Kiri Te Kanawa et a été dirigée par Plácido Domingo au Royal Opera House à Covent Garden.
Aznavour tourne dans le film Ararat en 2002 en jouant Edward Saroyan, un réalisateur de cinéma.
Style
Auteur compositeur
Considéré comme un « ambassadeur de la chanson française à travers le monde »[64],[65], pour Charles Aznavour une chanson à la française se définit par son texte bien plus que par un rythme, car dit-il « nous n'avons pas créé de rythme. (...) Notre grande force est de se servir de tous les rythmes existants pour y placer nos mélodies. Quant aux auteurs, si on compare les textes écrits sur les mêmes thèmes, aucun anglo-saxon n'a réussi à nous égaler. Disséquez Yesterday, très grande chanson portée par une musique extraordinaire, elle ne sera jamais Avec le temps de Léo Ferré. C'est indiscutable. »[66].
Aznavour a écrit quelque mille chansons[67], abordant des thèmes comme l'amour, nostalgique ou sensuel (en 1965 sa chanson Après l'amour est interdite d'antenne pour atteinte aux bonnes mœurs[68]), le voyage, le temps qui passe, le souvenir, la reconnaissance au passé. Le chant d'Aznavour sait se faire audacieux, en 1972, il est le premier à aborder l'homosexualité sans railleries ni ambages ; avec Comme ils disent, l'auteur-interprète se met dans la peau d'un artiste travesti, homosexuel qui l'assume, « Moi, les lazzis, les quolibets me laissent froid puisque c'est vrai : je suis un homo, comme ils disent »[68]. Parfois engagé, il dénonce le génocide arménien avec Ils sont tombés, la Nomenklatura soviétique dans Camarade, les traumatismes de la guerre dans Les enfants de la guerre.
Influences et filiations
Je m'voyais déjà, la comédie musicale
En collaboration avec Charles Aznavour, Laurent Ruquier a écrit un jukebox musical, qui est joué du 2 octobre 2008 au 4 janvier 2009 au théâtre du Gymnase à Paris. Cette comédie musicale ne raconte pas la vie de Charles Aznavour mais, basée sur ses chansons, les aventures de jeunes artistes.
À propos du rap
Charles Aznavour, à l'occasion d'une apparition dans l'émission de télévision Champs Élysées de Michel Drucker sur France 2, parle du rappeur Kery James et déclare qu'il considère les rappeurs comme les dignes héritiers des poètes[réf. nécessaire]. Sur le plateau de l'émission 20 h 10 pétantes, présenté par Stéphane Bern, il soutient le rappeur Kool Shen lors d'un débat l'opposant à des personnalités politiques.
Charles Aznavour s'est produit en duo avec Kery James sur le morceau À l'ombre du show business. Il a participé également à valoriser le rap dans plusieurs émissions, dont Vivement dimanche ou Le Grand Journal[réf. nécessaire]. Charles Aznavour est aussi attaché à un autre genre musical urbain, le slam. Il a notamment fait un duo avec Grand Corps Malade sur le morceau Tu es donc j'apprends de l'album 3e Temps[69].
Vie privée
Famille et entourage
Marié trois fois, Charles Aznavour a eu six enfants : Seda (1947) et Charles (1952)[70] de son union le 16 mars 1946 avec Micheline Rugel Fromentin, Patrick (1956, mort à l'âge de 25 ans) de son mariage, le 28 octobre 1955, avec Evelyn Plessis, Katia (1969), Misha (1971) et Nicolas (1977) de son union, le 11 janvier 1967, avec la Suédoise Ulla Thorsell[71].
En 2012 Charles Aznavour s'installe à Saint-Sulpice pour se rapprocher de son fils Nicolas, qui habite l'une des deux maisons qui se trouve sur le terrain. Nicolas Aznavour, spécialiste des mécanismes énergétiques du cerveau à l'EPFL jusqu'en 2013, ayant décidé de s'occuper de son père à plein-temps[72].
Sa fille Katia est mariée à l'humoriste et producteur Rachid Kallouche, dit Jean-Rachid.
Depuis les années 1980, sa choriste soliste est la chanteuse Claude Lombard. Depuis 1996, il est également accompagné sur scène par sa fille Katia, comme choriste et avec qui il interprète le duo Je voyage.
Charles Aznavour est cousin de l'acteur américain Mike Connors, notamment célèbre pour son rôle dans la série télévisée Mannix[73].
Il est de religion chrétienne apostolique arménienne[74].
Administration fiscale et justice
En 1972, Charles Aznavour est au centre d'une polémique due à son exil fiscal à Crans-Montana, en Suisse[75]. Inculpé de fraude fiscale, l'affaire portée devant la justice dure plusieurs années. Un mandat d'amener international est même lancé à son encontre alors qu'il se trouve aux États-Unis.
En 1977, il prend à partie le président du tribunal, lors de son procès, déclarant : « La France devrait me remercier pour tous les milliards que j'ai fait rentrer dans ses coffres ! Savez-vous que je suis le seul chanteur au monde à se produire dans soixante-dix-huit pays ? (...) Toute ma vie, j'ai travaillé dur ! En France, on taxe les artistes et les créateurs comme si on voulait les faire crever. ». Charles Aznavour est relaxé, mais est rattrapé par la justice quelques mois plus tard pour une autre affaire[76].
En 1979, il est condamné à une amende de trois millions de francs de l'époque[76] et un an de prison avec sursis pour évasion fiscale. Contrarié par cette décision de justice, il publie dans la presse un poème sous forme de lettre ouverte au président de la République Valéry Giscard d'Estaing : « Pour avoir servi ma patrie et ma culture, dix millions et un an de prison »[77].
En 1980, Jean Cabouat, le doyen des juges d'instruction de Versailles, signe l'ordonnance de non-lieu concernant le dossier de fraude fiscale visant Charles Aznavour. Cette décision met un terme définitif aux démêlés de Charles Aznavour avec la Justice française[78].
Œuvre
Pendant ses soixante-dix ans de carrière, Charles Aznavour a écrit plus de huit cent chansons. Sur disque, il en a enregistré plus de mille deux cents, chantées dans huit langues différentes[5]. Il a joué dans plus de quatre-vingts films et téléfims, et a vendu plus de cent quatre-vingts millions de disques à travers le monde[79].
Discographie
Filmographie
Théâtre, opérette
- 1933 : Danseur au théâtre du Petit Monde.
- 1933 : Diverses productions au Théâtre des Champs-Élysées, au théâtre Marigny et à l'Odéon.
- 1935 : Margot d'Édouard Bourdet, mise en scène Pierre Fresnay, théâtre Marigny.
- 1957 : L'Apprenti fakir de Jean Marais, chorégraphie et mise en scène Georges Reich, paroles Charles Aznavour, musique Jeff Davis, théâtre de la Porte-Saint-Martin.
- 1965 : Monsieur Carnaval livret Frédéric Dard, musique Charles Aznavour et Mario Bua, mise en scène Maurice Lehmann, théâtre du Châtelet.
Publications
- Charles Aznavour et Daniel Sciora, Mes chansons préférées, Christian Pirot, 2000
- Charles Aznavour, Images de ma vie (recueil de photos), Flammarion, 2005
- Charles Aznavour avec Philippe Durant et Vincent Perrot, Ma vie, mes chansons, mes films, Paris, Éditions de la Martinière, 2015, 232 p. (ISBN 978-2732470832)
Distinctions
Récompenses
- 1959 : Prix d'interprétation de l'Académie du cinéma français pour son rôle de Heurtevent dans La Tête contre les murs de Georges Franju
- 1964 : Premier prix de la Chanson française au Japon pour La Mamma
- 1969 : Prix de la Société américaine des auteurs-compositeurs
- 1971 : lion d'or de la Mostra de Venise pour la version italienne de la chanson du film Mourir d'aimer
- 1985 : Grand prix national des Arts et Lettres
- 1997 : César d'honneur
- 1997 : Victoire de la musique de l'artiste interprète masculin
- 2003 : « Sceau d'or » de la Cinémathèque yougoslave de Belgrade (Serbie)[80]
- 2010 : Victoire de la musique d'honneur pour l'ensemble de sa carrière
- 2015 : Prix d'honneur aux NRJ Music Awards
Hommages
- 1995 : ambassadeur itinérant d'Arménie auprès de l'Unesco
- 1996 : intronisé au Songwriters Hall of Fame
- 1998 : artiste de variétés du siècle, décerné par le magazine Time
- 2001 : sacré « Pape des variétés » par l'association Château Pape Clément
- 2002 : nommé citoyen d'honneur de la ville de Montréal (Canada)
- 2004 : nommé héros national de l'Arménie[81]
- 2005 : nommé citoyen d'honneur de Cannes, « Palme d'or » de la ville
- 2006 : nommé ambassadeur de Mantes-la-Jolie
- 2006 : honoré lors du 30e Festival international du film du Caire
- 2009 : ambassadeur d'Arménie en Suisse
- 2009 : doctorat honorifique de l'Université de Montréal
- 2016 : étoile honorifique décernée par la Chambre de Commerce d'Hollywood[82]
- 2017 : étoile sur le Hollywood Walk of Fame dans la catégorie « Live performance », située au 6225 Hollywood boulevard, devant le Pantages Theatre[83],[84].
- Le palais des congrès de Montélimar porte son nom[85].
Décorations
- 1969 : médaille de Vermeil de la Ville de Paris
- 1995 : grande médaille de la chanson française décerné par l'Académie française
- 2004 : commandeur de la Légion d'honneur (officier en 1997)
- 2004 : officier de l'ordre de Léopold (Belgique)[86],[87],[88]
- 2008 : officier de l'ordre du Canada à titre honorifique[89]
- 2009 : officier de l'ordre national du Québec
- 2015 : commandeur de l'ordre de la Couronne (Belgique)[90]
- 2017 : médaille Wallenberg[25]
Hommages dans l'art
Bernard Buffet et Tonia Cariffa ont peint des portraits de Charles Aznavour[réf. souhaitée].
Édith Piaf
- Jezebel[N 3].
- Plus bleu que tes yeux.
- C'est un gars
Eddie Constantine
- Deux pour arriver
- Ça me démange
- Je t'aime comme ça
- Avec ces yeux-là
- Ce diable noir[N 4]
- 1956 : Ce n'est pas toujours drôle le cinéma
Francis Lemarque
- J'aime Paris au mois de mai (album : Mes années 50)
Alain Barrière
- Le comediens
- Les plaisirs démodés
Marcel Amont
- Moi le clown.
- Le Mexicain.
Juliette Gréco
- Je hais les dimanches.
- 1952 : L'objet[91],[N 5], (album Maurice Chevalier chante ses derniers succès)
- 1962 : Jolies mômes de mon quartier, (album Maurice Chevalier)
- 1961 : Il faut saisir sa chance, Retiens la nuit, Sam'di soir, (album Salut les copains) ;
- 1962 : Ce n'est pas juste après tout, (33 tours 25 cm Madison Twist) ;
- 1964 : Bonne chance, (33 tours 25 cm Les guitares jouent et la BOF Cherchez l'idole) ;
- 1998 : Sur ma vie, (album Stade de France 98).
Les Chaussettes Noires
- 1963 : Ce diable noir et Jezebel, (le groupe reprend ces deux chansons sur l'album Chaussettes Noires Party).
- 1964 : Crois-moi mon cœur 45 t (Barclay 70633), (BOF du film Cherchez l'idole ; l'album Cherchez l'idole, prévu à l'époque, est resté inédit jusqu'en 1996).
- 1963 : Eddy Mitchell donne sa version solo de Ce diable noir.
- 1964 : Tu n'es pas l'ange que j'attendais[N 6].
- 2009 : Hier encore (album Grand Écran).
- 1964 : Tu n'es pas l'ange que j'attendais (45 t Barclay 70633).
- 1963 : La plus belle pour aller danser.
- 1965 : Sur ma vie
Dorothée
- 1985 : Chagrin d'amitié (album Allô allô Monsieur l'ordinateur )
- 2012 : Comme Ils Disent (album Caméléon )
Zaz
- 2014 : J'aime Paris au mois de Mai (album Paris)
- 2015 : La Bohème
Doc Gynéco
- 2016 : La Bohème feat. Assia
Chansons
- Comme ils disent
- Hier encore
- Je m'voyais déjà
- La Bohème
- La Mamma
Notes et références
Notes
- Pour l'Office de Genève (et non de New York). « Mission permanente de la République d'Arménie auprès de l'Office des Nations unies et des autres organisations internationales à Genève », sur unog.ch (consulté le 16 août 2013).
. Le chanteur « n'a pas rang d'ambassadeur dans l'exercice de ses fonctions auprès de l'ONU », précise l'organisation. Source : « Charles Aznavour nouveau Représentant d'Arménie auprès de l'ONU », sur La Dépêche.fr, 26 juin 2009. - La date du 8 décembre 2008 est celle de la sortie en France. En ce mois de décembre 2008, l'album sort à différentes dates à travers le monde.
- Charles Aznavour signe l'adaptation française de la chanson Jezebel (song) (en) écrite en 1951 par Wayne Shanklin (en) et créé la même année par Frankie Laine.
- Charles Aznavour signe les paroles françaises du titre That Old Black Magic (en), chanson composée par Harold Arlen et écrite par Johnny Mercer.
- Ce titre est l'adaptation française par Charles Aznavour de la chanson The Thing (en) (1950), écrite par Charles Randolph Grean (en) et interprété par Phil Harris.
- Cette version d'Eddy Mitchell reste inédite en 1964 ; Elle est diffusée bien des années plus tard à l'occasion de la sortie d'une intégrale CD.
Références
- « www.armenian.ch | Embassy: The Ambassador », 30 juin 2014 (consulté le 14 février 2016).
- « Charles Aznavour nommé ambassadeur d'Arménie en Suisse », Le Monde.fr, 13 février 2009 (lire en ligne)
- Dave Itzkoff, « Aznavour Granted Armenian Citizenship », The New York Times.com, 26 décembre 2008 (lire en ligne)
- « Charles Aznavour », sur eltriunfodearciniegas.blogspot.mx (consulté le 5 novembre 2017)
- Charles Aznavour a enregistré en français, anglais, italien, espagnol, allemand, arménien (Yes kou rimet'n tchim kidi, La goutte d'eau et Sirerk), napolitain (Napule amica mia) et en russe (Vetchnai lioubov), Catalogue des enregistrements disponibles, sur le site www.goplanete.com, 7 décembre 2014.
- http://www.jouniehinternationalfestival.com/PDF/Charles-Aznavour-Biography.pdf
- http://www.huffpostmaghreb.com/2017/05/15/_n_16617902.html
- http://www.rtl.fr/culture/arts-spectacles/charles-aznavour-a-son-etoile-quand-on-m-apporte-quelque-chose-je-suis-ravi-7789960070
- http://lesartsze.com/charles-aznavour-trelaze/
- https://www.france.tv/france-5/c-a-vous/saison-9/248447-c-a-vous.html
- « Universal Music France - Infos et exclus sur vos artistes préférés », sur Universal Music France.fr
- « L'hommage de la jeune génération à Charles Aznavour », sur zikeo.net, 22 novembre 2014
- « Aznavour, sa jeunesse », sur sauramps.com
- Jérôme Ducret, « Charles Aznavour s'installe à St-Sulpice », 24heures.ch, 11 mai 2012 (lire en ligne)
- (it) Marco Cicala, « Charles Aznavour Non sono mai stato giovane. Per questo non sono vecchio… », Il Venerdì, 1er octobre 2010
- Gérard Bardy, Aznavour : "sur ma vie", Éditions Pygmalion, 1977, p. 14.
- « Charles Aznavour. Biographie », sur RFI.fr, mai 2015
- Yan Shenkman, « Le destin russe d’Aznavour », Russia Beyond the Headlines, 22 mai 2014 (lire en ligne)
- Au fond, je suis un homme de la rue, Migros Magazine, 8 décembre 2014
- « Charles Aznavour », sur Allocine.fr (consulté le 22 juillet 2016)
- « Biographie de Charles Aznavour », sur Universal Music.fr (consulté le 22 juillet 2016)
- Sophie Grassin, « Charles Aznavour, à la vie, à l'amour », L'Express.fr, 5 décembre 1996 (lire en ligne)
- Raoul Bellaïche, Aznavour « Non je n'ai rien oublié », L'Archipel, 24 août 2011 (ISBN 9782809807646, lire en ligne).
- Annie Réval, Bernard Réval, Aznavour : le roi de cœur, France-Empire, 2000, p. 23.
- (en) « Aznavour honoré en Israël pour l’aide apportée par sa famille à des juifs », sur Libération, 28 octobre 2017
- Pierre Roche, sur Québec Info Musique (qim.com).
- Gérard Bardy, Aznavour : "sur ma vie", Éditions Pygmalion, 1977, p. 39.
- Radio Canada, « Espace musique - Charles Aznavour » (consulté le 13 février 2009).
- Jacques Pessis, Chronique de la chanson française, Éd. Chronique, 2003, p. 73.
- Gérard Bardy, Aznavour : "sur ma vie", Éditions Pygmalion, 1977, p. 67.
- Charles Aznavour, Aznavour par Aznavour, Fayard, 1970.
- « Charles Aznavour chante Les vertes années avec Les Compagnons de la chanson 1967 », sur youtube.com
- Fabien Lecœuvre, Le petit lecœuvre illustré, Artege Éditions, 2015, p. 47.
- Laure Auer, « Je m’voyais déjà (1960) », cestunechanson.fr, 27 août 2013 (lire en ligne)
- Raoul Bellaïche, Aznavour « Non je n'ai rien oublié », Éditions l'Archipel, 2011, 336 p. (ISBN 2809805407 et 978-2809805406), page 1847, sur Google Books (consulté le 12 mai 2016).
- Stéphane Ollivier, « Charles Aznavour, Je m'voyais déjà », sur Ina.fr (consulté le 12 mai 2016)
- « Live au Carneghie Hall - mars 1963 », sur Deezer, 30 mars 1963 (consulté le 4 décembre 2014).
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- « Transcript: Charles Aznavour 7/09/98 », 17 mai 2008 (consulté le 14 février 2016).
- Krikor Amirzayan/armenews, « Charles Aznavour et Lévon Sayan citoyens arméniens par décret présidentiel, L’Arménie reconnaissante », sur armenews.com, décembre 2008 (consulté le 22 juillet 2010) : « "Le président Serge Sarkissian a signé un décret accordant la citoyenneté arménienne à l’éminent chanteur et héros du peuple arménien, Charles Aznavour", a-t-il précisé dans un communiqué. ».
- « Le classement des 50 personnalités préférées des Français », L'Obs, 23 décembre 2007 (lire en ligne)
- Communiqué du Département fédéral des affaires étrangères. « Communiqués relatifs à l'Ambassade de la République d'Arménie en Suisse », sur Embassy of the Republic of Armenia in Switzerland, 30 juin 2009.
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- lesoir.be, « NRJ Music Awards 2015 : ce qu’il ne fallait pas rater », sur lesoir.be (consulté le 14 février 2016).
- Jean-Frédéric Tronche, « Charles Aznavour : il réclame des impôts en sus », L'Obs, 26 août 2011 (lire en ligne)
- Charles Aznavour au sujet de l'immigration, RTL, 28 février 2013.
- « Aznavour appelle la France à accueillir les réfugiés d'Irak », Le Nouvel Observateur avec AFP - 25 août 2014.
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- « Association APA », sur www.charlesaznavour.com (consulté le 14 février 2016).
- Raoul Bellaïche, Aznavour «Non je n'ai rien oublié», Archipel, 24 août 2011 (ISBN 9782809807646, lire en ligne), p. 1920.
- « Biographie de Charles Aznavour », sur unesco.org
- « Aznavour offre un Olympia pour l'Arménie », Le Point, 26 septembre 2011 (lire en ligne)
- http://www.slate.fr/story/52715/photos-campagne-1974-giscard-people
- 18 intellectuels et artistes signent une tribune pour défendre Nicolas Sarkozy.
- Krikor Amirzayan, « Charles Aznavour rencontre de jeunes Arméniens à Shanghaï », Armenews, 20 juin 2012 (lire en ligne)
- « Charles Aznavour - Biographie », sur tv5monde.com, 23 avril 2014
- Gilles Médioni, « Charles Aznavour: "Ma chanson préférée? Y a de la joie, de Trenet" », L'Express, 5 mars 2010 (lire en ligne)
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- Laurence Haloche, « Comme ils disent de Charles Aznavour », Le Figaro, 16 août 2011 (lire en ligne)
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- magazine Biographie no 3, décembre 2012, « ... il a le bonheur d'être à nouveau père d'un petit garçon, prénommé Charles », article de Lucie Benhamou.
- Jacques Lafitte, Stephen Taylor, Qui est qui en France, Jacques Lafitte, 2008, p. 168.
- Charles Aznavour nous reçoit chez lui au bord du Léman, Tribune de Genève, 6 décembre 2013
- (en) « Charles Aznavour is the cousin of Armenian born actor Mike Connors, who played in the Mannix series » ; « Charles Aznavour Biography », sur le site IMDb.com (consulté le 23 janvier 2016).
- Charles Aznavour, l'homme accompli.
- François Dayer, L'exil fiscal d'Aznavour, Télévision suisse romande, 9 avril 1975.
- magazine Spécial Biographie, no 3, décembre 2012, p. 98, article de Lucie Benhamou.
- « Charles Aznavour : " Est-ce qu’il y a un âge où on ne peut plus chanter ?" », sur le site http://lemediascope.fr (consulté le 23 janvier 2016).
- « NON-LIEU POUR CHARLES AZNAVOUR DANS UNE AFFAIRE DE FRAUDE FISCALE », Le Monde.fr, 3 novembre 1980 (ISSN 1950-6244, lire en ligne).
- (en) « Frank Sinatra of France serenades crowds in Dubai », sur alarabiya.net (consulté le 14 février 2016).
- (sr) http://www.fest.rs/2003/sarlaznavur3.htm.
- (en) « The official site of President of the Republic of Armenia » (consulté le 9 février 2011).
- « Aznavour, une étoile d'honneur à Hollywood et des foudres pour la Turquie », lefigaro.fr, 28 octobre 2016.
- « Charles Aznavour en concert à Marseille le 23 janvier », Karine Bellifa, Francetvinfo.fr, 24 août 2017.
- « Charles Aznavour a reçu son étoile à Hollywood », Europe 1.fr, 24 août 2017.
- http://www.ledauphine.com/drome/2013/09/27/montelimar-inauguration-du-palais-des-congres-en-presence-de-charles-aznavour.
- Récompenses 2004 attribuées par le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
- Site du Ministre Didier Reynders.
- Article de la DH.
- La gouverneure générale annonce de nouvelles nominations au sein de l’Ordre du Canada, 1er juillet 2008..
- « “Charles Aznavour fait commandeur de l'Ordre de la couronne” », sur lalibre.be, 16 novembre 2015 (consulté le 18 novembre 2015).
- Affiche présentant la chanson L'objet créé par Chevalier et adaptée par Aznavour..
Annexes
Bibliographie
- Yves Salgues, Charles Aznavour, Éditions Seghers, 1971
- Gérard Bardy, Sur ma vie, Éditions Pygmalion, 1977
- Aïda Aznavour-Garvarentz, Petit frère, 1986
- Charles Aznavour - Un homme et ses chansons, (l’intégralité de ses chansons), Livre de Poche, 1996
- Richard Balducci et Charles Aznavour, La Ballade espagnole, Le Cherche-Midi, 1996
- Annie et Bernard Réval, Aznavour, le roi de cœur, préface de Pierre Roche, France-Empire, 2000
- Christian Lamet, Charles Aznavour, Librio, 2003
- Daniel Pantchenko (avec Marc Robine), Charles Aznavour ou Le destin apprivoisé, Fayard-Chorus, 2006
- Christian Lamet, La chanson française, (réédition du Librio de 2003 augmentée d'autres ouvrages), Scali, 2007
- Caroline Réali, préface de Paul Mauriat, Charles Aznavour, passionnément, City Éditions, 2007
- Robert Belleret, Portraits sur le vif, « Charles Aznavour, les bons moments », Amazon éditeur, 2014
- L'Histoire mondiale de la France (Patrick Boucheron) lui consacre un chapitre (pp. 596-600), en tant que membre d'une famille d'émigrants : Anouche Kunth, 1923 : à la croisée des exils, 2017
Articles connexes
- Musée Charles Aznavour (en)
- Diaspora arménienne
- Manécanterie des Petits Chanteurs à la croix de bois[pertinence contestée]
Liens externes
- Site officiel
- « Radioscopie de Charles Aznavour » [vidéo], sur ina.fr, France Inter, 22 mai 1980
- (en) Charles Aznavour sur l’Internet Movie Database
- Charles Aznavour sur Allociné
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