Chris Rea

Chris Rea - © Alexandre Boucher: Chris Rea 2009

Date de naissance 4.3.1951 à Middlesbrough, North Yorkshire, England, Grande-Bretagne

Chris Rea

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Christopher Anton Rea, né le 4 mars 1951 à Middlesbrough, est un chanteur et guitariste, auteur-compositeur anglais d'origine italienne de par son père et irlandaise de par sa mère[1].

Biographie

Il a quatre sœurs et deux frères et son père dirigeait une petite entreprise de crèmes glacées, Mr. Really Good Ices. Au départ, il n’a aucune ambition musicale particulière. Mais un jour, alors qu’il se destine à une carrière de journaliste, Chris entend le solo de guitare de Joe Walsh sur “Rocky mountain way”. C'est une révélation. C'est en 1973 que Chris Rea découvre la guitare. Il a donc déjà vingt-deux ans lorsqu’il envisage de se lancer dans une carrière artistique.

Dans une interview il expliquait : "C'est parce que je n'avais pas le désir de devenir une rock star. Tous mes amis, eux, n'avaient que cette idée en tête : entrer dans un groupe, réussir, faire la fête, gagner beaucoup d'argent, voyager. Moi, ça ne m'intéressait pas de devenir célèbre. Ce n'est que lorsque la musique s'est imposée à moi que j'ai commencé à y penser sérieusement. Et c'est la raison pour laquelle je ne l'ai pas fait avant."

Au départ, il se destine surtout à la composition de chansons et à la pratique de la guitare. Un soir, avant un concert, le chanteur fait faux bond, Chris ayant écrit les textes des chansons et étant le seul membre du groupe à connaître les paroles, se voit contraint par les autres membres du groupe à prendre le micro pour interpréter les chansons.

Son apprentissage musical, consacré principalement à la guitare, Chris Rea le fait d’abord dans le circuit des clubs avec un trio folk baptisé Cattermole, Rea & Taylor. En 1973, Chris devient le chanteur du groupe Magdalene, où il remplace David Coverdale qui vient de rejoindre Deep Purple. Il commence à écrire ses premières chansons et en 1974, il enregistre sous son nom un premier single, “So much love”, qui ne rencontre aucun succès.

Entre-temps, Magdalene est devenu The Beautiful Losers. En 1975, The Beautiful Losers se voient décerner le titre de “meilleur nouveau groupe” par le Melody Maker, mais ils ne parviennent pas à mettre à profit ce coup de projecteur et Chris Rea préfère s’en aller pour tenter une carrière solo. En 1977, il parvient à resigner avec Magnet Records, la maison de disques qui avait publié son premier single trois ans auparavant.

1978 - 1982 : Des débuts prometteurs puis des années galères

Le premier  album  de Chris Rea, “WHATEVER HAPPENED TO BENNY SANTINI”, paraît en avril 1978. Il a été réalisé par Gus Dudgeon, le producteur légendaire d’Elton John. Le titre peut intriguer : c’est vrai, qui peut bien être ce Benny Santini ? Eh bien, c’est tout simplement le pseudonyme sous lequel Magnet avait envisagé de lancer Chris Rea.

L’album “Whatever happened to Benny Santini” contient la première grande réussite de Chris Rea, “Fool (if you think it’s over)”, une chanson qu’il a écrite en pensant à l’une de ses sœurs, qui venait de se séparer de son petit ami. C’est un petit succès en Angleterre, mais un véritable tube aux États-Unis, où il se classe No 12. Ce titre connaîtra une seconde carrière grâce à Elkie Brooks qui le reprendra au début de 1982.

Aux États-Unis, grâce au succès de "Fool (if you think it's over)", Chris Rea est sélectionné pour le Grammy du “meilleur nouveau talent” de l’année 78, aux côtés d’artistes comme Elvis Costello, Toto et les Cars. Il tourne beaucoup et compose sa première musique de film pour “Black Joy”.

En février 79, il retrouve le producteur Gus Dudgeon pour son deuxième album, “DELTICS”. Mais cette fois, les choses se passent mal. Chris n'apprécie pas la direction musicale que lui impose sa maison de disques, trop "variétés" à son goût. Il a les mains liées et le disque traduit son désintérêt pour un projet qui n'est pas le sien.

Surmontant l'échec de "Deltics", Chris Rea est bien décidé à imposer sa musique. Profitant de l’expérience acquise, il produit lui-même son troisième album, “TENNIS”, qui sort en mars 1980. “Tennis” est un disque où Chris Rea prend des risques, mais il y manque un titre véritablement commercial qui aurait pu lui assurer un succès plus important.

Chris Rea passe l'essentiel des années 1980 et 81 sur la route. Entre deux concerts, il trouve le temps de se marier : il épouse son amie de longue date, Joan Lesley.

En février 1982, il publie son quatrième album, qui s'appelle tout simplement "CHRIS REA". Celui-ci étant encore un échec, Chris Rea songe sérieusement à mettre un terme à sa carrière, c'est son soutien de la première heure, son épouse, qui l'encourage à perséverer...

1983 - 1986 : enfin le succès

Il franchit un nouveau palier en mai 1983 avec “WATER SIGN”. C'est un disque qu’il a co-produit avec Dave Richards et qu’il a enregistré pratiquement seul. Le single “I can hear your heart beat” est enfin une réussite.

Le sixième album de Chris Rea, “WIRED TO THE MOON”, paraît en avril 1984. Plutôt que de continuer à faire tout lui-même (ou presque), il décide de s’entourer d’un vrai groupe, composé de professionnels aguerris, des talents exceptionnels mais discrets qui, à l’instar du clavier Max Middleton, n’ont jamais été attirés par le vedettariat.

Le résultat, c'est l'album “SHAMROCK DIARIES”, qui sort en mars 1985. C’est un gros succès, qui permet notamment à Chris de se réconcilier avec un public rock qui l’avait trop vite associé à la grande variété anglo-saxonne. Grâce au succès du titre “Stainsby girls”, l'album “Shamrock diaries” est disque d’or en Angleterre, en Hollande et en Belgique. Il est même disque de platine en Allemagne.

En avril 1986, le nouveau groupe de Chris Rea donne sa pleine mesure sur le très jazzy “ON THE BEACH”. Pourtant, cet album ne connaîtra pas le succès qu'il mérite, sauf en Europe continentale où le titre générique est un énorme tube.

Tout le monde s'accorde à reconnaître que Chris Rea a du talent, mais il est toujours à la recherche d’un grand succès chez lui, en Angleterre, un succès qui lui permettrait de s’affirmer et de s’imposer définitivement. Ce n'est pas pour tout de suite. Au cours de l'été 1987, il décroche bien un nouveau tube avec une version réenregistrée de "Josephine", mais uniquement en France, le pays pour lequel ce single a été spécialement conçu. "Josephine", dont la version originale figure sur l'album "Shamrock diaries", est dédiée à la fille aînée de Chris, qui porte ce prénom et qui est née le 16 septembre 1983.

1987 - 1998 : dans la cour des grands

En septembre 1987, Chris Rea revient à un rock plus carré sur “DANCING WITH STRANGERS”. En Angleterre, c'est l’album de la reconnaissance définitive. Il se classe No 2 des ventes, juste derrière l'intouchable  “Bad” de Michael Jackson. Pour Chris, être No 1 ou No 2, cela n'a guère d'importance, car il fait partie de ceux qui donnent la priorité à la musique et non à la réussite commerciale.

"Pour moi, le monde de la musique a toujours été partagé en deux catégories. Il y a ceux qui parlent guitare, qui étudient le style, qui comparent les façons de jouer, bref dont la préoccupation essentielle est la musique. Et seulement la musique. Et puis il y a les autres, ceux qui veulent devenir riches et célèbres, et pour qui la musique n'est que le moyen d'y parvenir. Je ne suis pas de ceux-là. J'appartiens à la première catégorie. Je ne sais pas ce qu'il faut faire pour être riche et célèbre. Je crois que c'est un art en soi, qui n'a rien à voir avec la musique. Madonna, par exemple, j'aime beaucoup le personnage, mais je ne crois pas qu'elle fasse le même métier que moi."

Cela fait maintenant plus de dix ans et neuf albums que Chris Rea se consacre entièrement à la musique. En octobre 1988, il propose “NEW LIGHT THROUGH OLD WINDOWS". C'est une compilation où l'on  trouve onze titres importants de sa carrière qui ont été réenregistrés, ainsi que deux inédits.

En octobre 89, l'album “THE ROAD TO HELL” montre Chris Rea bien installé dans ses habitudes. Il continue d'enregistrer au studio Miraval, dans le sud de la France, avec le producteur Jon Kelly et avec son groupe habituel. Le single “The road to hell (part 2)” grimpe jusqu’à la neuvième place du hit-parade britannique. Quant à l’album, il est No 1, avec des ventes qui dépassent le million d’exemplaires.

Chris Rea publie “AUBERGE” en février 1991. Et pour la deuxième fois consécutive, il se retrouve  en tête des hit-parades de son pays. Avec beaucoup de philosophie, Chris Rea savoure cette réussite. Il sait qu'il ne pourra pas toujours se maintenir au sommet et que le plus important, c'est de durer.

En octobre 1992, sur “GOD’S GREAT BANANA SKIN”, la guitare indolente de Chris Rea continue à évoquer ses maîtres américains : J.J.Cale, Ry Cooder, Lowell George et Joe Walsh. Parallèlement, il continue à travailler pour le cinéma. Il signe la musique du film “Soft top, hard shoulder”, dont le titre générique vient conclure son dernier disque.

En novembre 93, Chris Rea est au générique de l’album “DUETS” d’Elton John, avec qui il chante "If you were me". Toujours très prolifique, il continue à publier un album par an, en plus des nombreux inédits qui parsèment ses maxi CDs. En octobre 1993, il propose “ESPRESSO LOGIC”. L'album avait été annoncé par le single “Julia”, une chanson dédiée à sa seconde fille, Julia Christina, née le 18 mars 1989.

Une nouvelle compilation de seize titres, "THE BEST OF CHRIS REA”, paraît fin 1994.

Chris est alors très occupé par l'écriture et la réalisation de son premier film, "LA PASSIONE". Il sort en novembre 1996, en même temps que l'album qui porte le même titre. Pour illustrer ce film en partie autobiographique, Chris a choisi de recréer l’ambiance musicale de cette époque où les crooners régnaient sur le hit-parade britannique. Avec une débauche de violons, des orchestrations chargées et la participation de la diva Shirley Bassey, on est loin du rock et de la pop. Les fidèles du chanteur sont déroutés et ils boudent à la fois l'album et le film. Mais Chris Rea prend tout cela avec beaucoup de philosophie.

Chris Rea n'est pas du genre à se laisser rebuter par un échec. Dès le mois d'août 1997, il retrouve les plateaux de tournage, mais cette fois comme acteur. Dans le film de Michael Winner, "Parting shots", il tient le rôle principal, celui d'un photographe atteint d'une maladie incurable qui décide de se débarrasser de ses ennemis en utilisant la manière forte. En janvier 98, c'est Chris Rea le musicien qui fait à nouveau l'actualité avec la parution de son nouvel album, "THE BLUE CAFÉ". Mais là encore, le cinéma n'est pas très loin.

1999 - 2001: la fin d'un cycle et de graves problèmes de santé

Auteur-compositeur très en verve, Chris Rea parvient à réaliser un disque chaque année, ou presque. Après "The Blue Café", il publie "THE ROAD TO HELL, PART 2" en novembre 1999. Mais la tournée prévue pour la promotion de ce nouvel album doit être annulée, car Chris est gravement malade. Opéré en urgence, il aborde ensuite une longue période de convalescence

En octobre 2000, Chris Rea publie "KING OF THE BEACH". Ce sera le dernier album studio en collaboration avec sa maison de disque "East West" et le dernier à proposer le style de musique que les fans connaissent jusqu'alors.

C'est alors qu'il est victime d'un cancer du pancréas et que les médecins lui donnent une chance sur trois de vivre plus de 6 mois qu'il se rend compte qu'il n'a pas encore enregistré son ultime album, celui sur lequel on pourrait vraiment le juger, et c'est ce qui va l'aider à surmonter cette épreuve.

"C'est une histoire plutôt drôle, mise à part bien sûr la tragédie de la maladie. Quand ils m'ont fait la piqûre pour m'anesthésier, j'ai commencé tout doucement à sombrer dans l'inconscience, et une des dernières choses que j'ai entendues, c'est une infirmière qui disait : 'C'est lui qui a écrit cette chanson, 'On the beach'. Et là, j'ai pensé : 'Non, non, non, non, ce n'est pas le souvenir que je veux laisser'. Je n'ai rien contre 'On the beach', mais cette fille ne sait rien de la slide guitar, du blues, de mon amour profond pour le blues. Alors je me suis dit : 'Je vais m'en sortir, il faut que je m'en sorte, parce qu'il me reste encore quelque chose à faire'. Et c'est ce disque".

En mai, il fait un retour sur scène après 3 ans d'absence, avec 4 concerts en Allemagne, où il y présentera pour la première fois un titre de son futur album.

En novembre 2001, on publie la compilation "THE VERY BEST OF CHRIS REA". On y retrouve "Saudade", un titre que Chris, qui est passionné de course automobile, avait écrit en 1994 en hommage au pilote brésilien Ayrton Senna

Depuis 2002 : la renaissance artistique - un Blues Man pur jus

En 2002, Chris Rea crée son propre label "Jazzee Blue" afin de se libérer de la pression des maisons de disques et de leurs contraintes dans la création.

Son nouveau projet s'appelle "DANCING DOWN THE STONY ROAD" en Angleterre et "STONY ROAD" en Europe; et paraît en septembre 2002. C'est un album essentiellement autobiographique, qui revient aux sources du blues et du gospel. Il est disponible également en double album avec 20 titres.

"C'est effectivement autobiographique. Tout vient de cette terrible maladie qui m'a frappé il y a un an et demi. J'ai dû subir une opération qui a duré quinze heures, et on ne m'avait donné qu'une chance sur trois de m'en sortir. Pendant la période de dix-huit semaines qui a suivi, à l'hôpital et en maison de convalescence, j'ai eu le temps de gamberger. Et quand j'ai commencé à aller mieux, ce que j'ai voulu, c'est faire ce que j'aime, pas me bagarrer avec des maisons de disques, des producteurs et des remixeurs. Faire simplement ce que j'ai toujours aimé. C'est le gospel et le blues qui m'ont amené à faire ce métier. Ceux qui m'aiment le savent, ils me connaissent comme un chanteur-guitariste qui joue du jazz, du gospel et du blues. C'est la couleur que j'ai voulu donner à ce disque."

"Ce que je souhaiterais, même maintenant que je suis tiré d'affaires, c'est que les gens se disent : 'Je connais Chris Rea, c'est un guitariste qui joue du jazz, du blues et du gospel'. Parce que la plupart continuent de penser, à cause de ma longue carrière, que j'ai eu de gros succès avec des tas de remixes et choses du genre. Ce qui est important pour moi, c'est de ne pas être incompris. Je veux montrer que, quelque part entre B.B. King et tous ces bluesmen, il y a Chris Rea, dans la même catégorie."

Enregistré dans le sud de la France, aux studios Miraval, où Chris Rea a souvent travaillé dans le passé. Plus que jamais, Chris entend bien mener sa carrière comme il l'entend.

En juillet 2003, il publie simultanément deux albums instrumentaux : "BLUE STREET (FIVE GUITARS)" et "HOFNER BLUE NOTES". Sortis sans aucune promotion, ce sont deux albums destinés essentiellement aux fans et aux amateurs de jazz et de blues.

Plus actif que jamais, il propose "THE BLUE JUKE-BOX", sorti au mois de mars 2004, un album de blues et de jazz.

Il annonce en même temps qu'il ne produira plus d'albums classiques tel qu'on en est habitué dans l'industrie du disque. Dorénavant, ses futures œuvres seront des "earbooks", des coffrets sous forme de livres contenant plusieurs CD, quelquefois des DVD.

Le premier sera un projet complètement fou, consistant à sortir en même temps 11 CD de nouveaux titres, chacun retraçant l'histoire du blues à travers 11 types de blues différents...

Blue Guitars : Un projet démesuré regroupant 11 nouveaux albums totalement inédits, 1 DVD et un livre contenant les peintures de l'artiste.

Le blues et la guitare sont deux éléments-clés dans la carrière de Chris Rea. Il faut désormais y ajouter la peinture, mais une peinture directement inspirée par la musique. L'addition de ces trois éléments donne "BLUE GUITARS", un pari insensé de Chris Rea.

"Blue Guitars" paraît en octobre 2005. C'est un objet étonnant qui ressemble à un beau livre qui contient onze CDs et un DVD. En le feuilletant, on découvre les reproductions de cinquante toiles peintes par Chris, toutes inspirées par la guitare et par la musique.

"Blue Guitars" propose 137 chansons (dont 131 sont totalement inédites) dédiées au blues sous toutes ses formes.

Il explique que cette œuvre lui a demandé 18 mois de travail acharné, chaque style de blues retrace une époque et un lieu défini a été joué avec des instruments de musique de l'époque pour recréer au mieux l'ambiance et le son correspondant.

Travaillant depuis 2002 à son compte, il précise qu'il ne s'est pas rémunéré pour ce travail, tout a été fait afin de pouvoir proposer ce projet au prix de 3 ou 4 albums classiques seulement afin de toucher un public le plus large possible.

En 2017, il précise que 165 000 exemplaires ont été vendus, ce qui est énorme compte tenu du caractère confidentiel de ces 11 albums-en-un.

Une version condensée de vingt-deux titres paraîtra en juin 2007 sous la forme d'un double CD intitulé "Blue guitars - a collection of songs".

Il entame en février 2006 ce qu'il dit être la dernière tournée de sa carrière "the farewell tour".

De cette tournée sortira fin 2006 le premier album "live" officiel "The road to hell & back" , en format simple ou double CD , ainsi qu'un DVD du même nom.

The return of The Fabulous Hofner Bluenotes

En 2008, sort un nouveau coffret regroupant 3 nouveaux albums + 2 vinyles + 1 livre.

Il raconte l'histoire d'un groupe instrumental des années 1950, The Delmonts, (CD 1 et les 2 vinyles) qui évolue avec l'arrivée des années 1960 et se transforme en groupe de blues, The Hofner Bluenotes (CD 2 & 3).

Ce nom fait bien sûr référence aux guitares Höfner, une marque très populaire au début des années 1960, notamment grâce à Paul McCartney qui jouait sur une basse de ce fabricant allemand.

La même année sort une nouvelle compilation intitulée selon l'un de ses titres les plus connus, Fool if You Think it's Over .Cette compilation propose 6 nouvelles versions totalement inédites de 6 de ses plus gros succès.

En octobre 2009 sort une autre compilation, un double CD intitulé "STILL SO FAR TO GO – THE BEST OF CHRIS REA". C'est le plus gros succès du chanteur depuis quinze ans. Le 3 février dernier, Chris a entamé une nouvelle tournée européenne de quarante-sept dates. Il se produira notamment le mardi 13 mars à Anvers, en Belgique, et le lendemain, le 14 mars, à Paris à l'Olympia.

Santo Spirito Blues

En septembre 2011, sort un nouveau coffret regroupant 3 nouveaux albums inédits (3 CD + 2 DVD + 1 livre) où l'on peut retrouver deux films et leur bande originale, le tout réalisé par Chris Rea. Le premier film, "Bull Fighting", est consacré à la tauromachie et le second, "Santo Spirito", à la célèbre cathédrale de Florence qui porte le même nom et qui a inspiré le titre de l'album.

La Passione (earbook)

En novembre 2015, sort le 4ème "earbook" : 1 livre + 2 CD et + 2 DVD.

Il s'agit d'un remake de l'album sorti en 1996, avec de nouveaux morceaux inédits, 1 DVD comprenant des extraits du film sorti en 1996 et une interview de Chris Rea. Le 2e DVD comprend des extraits vidéos inédits concernant le pilote de Formule 1 Wolfgang Von Trips.

Road Songs For Lovers

Le 29 septembre 2017 sort son nouvel album. Pour la première fois depuis "The Blue Jukebox" en 2004, il s'agit d'un album classique disponible en format standard : sous forme de CD ou double vinyle.

Après 15 ans de blues et de jazz, musicalement il s'agit d'un retour aux sources, avec douze morceaux dont la plupart rappellent ce que l'artiste proposait jusqu'en 2001 : du rock et des ballades.

Le 7 octobre démarre parallèlement une nouvelle tournée européenne, dont un passage remarqué le 9 octobre à la salle Pleyel, à Paris.

Film

Chris Rea s'est investi dans le film Parting shots. Il tient le rôle principal de cette comédie, aux côtés de John Cleese, Bob Hoskins et Joanna Lumley. Chris Rea y joue le rôle d'un homme à qui l'on révèle que le cancer lui laisse six semaines à vivre et qui décide de tuer ceux qui lui ont fait du mal durant sa vie.

Il est l'auteur d'un long-métrage La passione. Le film, dont l'action se situe au début des années 1960, s'articule autour de la rencontre passionnelle entre un jeune garçon et l'atmosphère du monde des grands prix de formule un. Ce thème est largement révélateur d'un sujet cher à Chris Rea, lui-même grand passionné de sport automobile. La chanteuse de jazz Shirley Bassey y apparait. Chris Rea compose lui-même la bande originale de l'œuvre.

Discographie

Albums

  • 1978 : Whatever Happened to Benny Santini?
  • 1979 : Deltics
  • 1980 : Tennis
  • 1981 : Chris Rea
  • 1983 : Water Sign
  • 1984 : Wired to the Moon
  • 1985 : Shamrock Diaries
  • 1986 : On the Beach
  • 1987 : Dancing with Strangers
  • 1989 : The Road to Hell
  • 1991 : Auberge
  • 1992 : God's Great Banana Skin
  • 1993 : Espresso Logic
  • 1996 : La passione
  • 1998 : The Blue Cafe
  • 1999 : The Road to Hell: Part 2
  • 2000 : King of the Beach
  • 2002 : Stony Road (double album)
  • 2003 : Blue Street (Five Guitars)
  • 2003 : Hofner Blue Notes
  • 2004 : The Blue Jukebox
  • 2005 : Blue Guitars (11 CD de nouvelles chansons + 1 livre + 1DVD)
  • 2008 : The Return of the Fabulous Hofner Blue Notes (3 CD + 1 livre + 2 33 Tours)
  • 2011 : Santo Spirito Blues (3 CD + 2 DVD + 1 livre)
  • 2015 : La Passione (Remake avec morceaux inédits, 2 CD + 2DVD + 1livre)
  • 2017 : Road Songs For Lovers

Compilations

  • 1988 : New Light Through Old Windows (12 chansons dans des versions inédites + 1 chanson inédite )
  • 1994 : The Best of Chris Rea
  • 1998 : The Best Of Chris Rea (exclusivement en France avec une nouvelle chanson inédite)
  • 2001 : The Very Best of Chris Rea
  • 2006 : The Road To Hell & Back (Live)
  • 2008 : Fool if you think it's over
  • 2009 : Still So Far To Go... The Best of Chris Rea

Notes et références

  1. « Saga RTL », sur RTL, 2011

Liens externes

Dernière modification de cette page 03.06.2018 04:12:42

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