Ennio Morricone

Ennio Morricone

Date de naissance 10.11.1928 à Roma, Lazio, Italie

Date de décès 6.7.2020 à Roma, Lazio, Italie

Ennio Morricone

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Ennio Morricone, né le 10 novembre 1928 à Rome, est un compositeur, producteur et chef d'orchestre italien.

Il est réputé notamment pour ses musiques de films, en particulier celles réalisées pour son ami et camarade de classe Sergio Leone. Son fils Andrea Morricone est également compositeur. Sur une carrière s'étalant sur plus d'un demi-siècle, la popularité de ses musiques depuis les années 1960 en a fait une des personnalités les plus importantes et influentes du cinéma italien, puis mondial.

Biographie

Formation et débuts

Ennio Morricone est le fils aîné de Mario Morricone, trompettiste de jazz dans des orchestres, et de Libera Ridolfi, femme au foyer qui lui donne quatre frères et sœurs Adriana, Aldo, Maria et Franca[1].

Son père qui le sensibilise à la musique dès ses premières années l'inscrit à l'Académie nationale de Sainte-Cécile de Rome. Élève de Goffredo Petrassi, il y obtient un diplôme de trompette en 1946[2]. À l'académie, il rencontre aussi Bruno Nicolai, avec lequel il se lie d'amitié et qui sera un de ses collaborateurs les plus proches tout au long de sa carrière. Il obtient ensuite ceux de composition, d'instrumentation et de direction d'orchestre en 1954[2], et débute dans la musique classique ou expérimentale dès 1953. La même année, il compose son premier arrangement professionnel pour une série d'émissions radiophoniques[2].

En 1956, il se marie à Maria Travia qui lui donne trois fils (dont Andrea Morricone qui deviendra compositeur et son assistant) et une fille[3].

Il écrit sa première œuvre classique en 1957, mais les bénéfices sont trop faibles pour lui permettre de vivre de son œuvre. Il est alors embauché à la RAI en 1958, mais démissionne après un seul jour de travail[2]. Sans abandonner la musique classique, il se tourne vers une musique plus populaire en écrivant de nombreux arrangements pour la télévision et des chansons. Ces travaux le font connaitre et apprécier par des artistes divers, y compris par des réalisateurs qui font appel à lui à partir de 1960. Il débute donc en musique de film, après des arrangements et des travaux pour d'autres musiciens chevronnés, officiellement à partir de 1961 avec Il federale de Luciano Salce[2].

Il fait quelques incursions dans le domaine de la chanson en composant et dirigeant deux albums consacrés à une diva de la chanson mondiale : sa compatriote Milva avec l'album Dedicato A Milva Da Ennio Morricone en 1968, et à la chanteuse française Mireille Mathieu avec l'album Mireille Mathieu chante Ennio Morricone en 1974.

En 1971, Marc Gilbert, producteur de l'émission Italiques de l'ORTF, lui demande l'autorisation d'utiliser la musique du film À l'aube du cinquième jour, pour le générique de l'émission. Illustrée par un dessin animé de Jean-Michel Folon, elle servira dès lors de référence sur le service public.

Le compositeur de bandes originales

Auteur de musiques pour Bernardo Bertolucci, Pier Paolo Pasolini, Dario Argento ou Marco Bellocchio, il acquiert une renommée internationale et la reconnaissance quasi immédiate de ses pairs surtout avec Sergio Leone et la partition de Pour une poignée de dollars. Réitérant avec succès sa collaboration avec Leone, pour des classiques comme Le Bon, la Brute et le Truand ou Il était une fois dans l'Ouest qui obtiennent un triomphe discographique sans précédent[N 1], ou encore avec Il était une fois la révolution, Morricone poursuit également son travail dans des domaines de plus en plus divers, touchant à tous les genres.

Au cours des années 60, 70 et 80, son style fait de nervosité et de lyrisme est maintes fois imité tout en inspirant également l'univers des variétés. Le succès discographique accompagne par ailleurs souvent ses œuvres, comme la chanson Here's to you que chante Joan Baez pour Sacco et Vanzetti ou le fameux Chi Mai qui rythme Le Professionnel avec Jean-Paul Belmondo. Il compose par ailleurs la bande originale de succès tels que Le Clan des Siciliens en 1969, 1900, Les Moissons du ciel, Le Pré, Il était une fois en Amérique, ou encore Mission, pour lequel il est nommé aux Oscars. Dans les années 2000, il compose notamment pour la télévision italienne (Padre Pio en 2001, Cefalonia en 2005).

C'est un musicien infatigable et inclassable, son style éclectique allie mysticisme, sensibilité, poésie, force et lyrisme. Il est récompensé à de nombreuses reprises durant sa carrière : BAFTA de la meilleure musique de film en 1987, plusieurs Nastri D'argento, cinq nominations aux Oscars, trois Golden Globes, un Grammy Award et un Lion d'or du Festival de Venise[2]. Il est également distingué par des titres honorifiques : le président italien Carlo Azeglio Ciampi lui décerne la Medaglia di prima Classe di Benemerito dell'Arte e della Cultura en 2000, et le président français Nicolas Sarkozy le fait Chevalier de la Légion d'honneur en 2009[2].

Durant la 79e cérémonie des Oscars en 2007, il est récompensé par un Oscar d'honneur pour l'ensemble de sa carrière[2].

En 2015, il est révélé qu'il composera la bande originale du film Les Huit Salopards de Quentin Tarantino, qui est grand fan de ses compositions qu'il réutilisait souvent pour ses films. C'est un retour au western pour le compositeur après un arrêt de 40 ans[4]. Cette composition lui vaut une sixième nomination aux Oscars qu'il remportera pour la première fois à l'âge de 87 ans.

Le compositeur de musique « absolue »

Sa musica assoluta, terme utilisé par le compositeur pour désigner sa musique de concert (en réaction à la musica applicata, appliquée à un sujet, par exemple le scénario d'un film) débute en 1946. En 1965 il intègre le groupe d'improvisation et de composition avant-gardiste Nuova Consonanza[2].

Il compose un nombre important de pièces de musique de chambre et pour orchestre, telles que Concerto pour orchestre en 1957, Concerto pour flûte et violoncelle en 1983, Cantate pour l'Europe en 1988, Terzo concerto pour guitare, marimba et cordes créé par l'Orchestre symphonique français dirigé par Laurent Petitgirard en 1992[5] ou encore Voci del Silenzio en 2002 (œuvre chorale dirigée notamment par Riccardo Muti au festival de Ravenne). En 1991 il dédie son concerto pour trompette Ut (1991) au trompettiste soliste Mauro Maur, un de ses musiciens préférés[6]. De 2012 à 2015, il compose une messe intitulée Missa Papae Francisci. Dédiée au pape François, elle est écrite à l’occasion du bicentenaire du rétablissement de la Compagnie de Jésus[7].

Le chef d'orchestre

À partir de 2001, il ralentit son activité cinématographique et renoue avec la direction orchestrale. Il entame une tournée musicale avec des dates européennes à Vérone, Paris, Londres au Royal Albert Hall en 2003 puis dans le monde entier. Il se produit principalement à la tête de l'Orchestre de la radio italienne ou de l'orchestre Roma Sinfonietta accompagné d'une centaine de choristes, dirigeant des morceaux tirés de ses compositions pour des films à succès tels Mission ou Cinema Paradiso, ou pour des films moins connus tels Malèna, Vatel ou ceux de Roberto Faenza.

En 2004, il enregistre un disque avec le violoncelliste Yo Yo Ma contenant ses thèmes à succès. Le 2 février 2007, il dirige l'orchestre Roma Sinfonietta pour un concert au Siège des Nations Unies célébrant la prise de fonctions du secrétaire général Ban Ki-moon[2]. Lors d'un concert dédié à la mémoire de Jean-Paul II en 2007 à Cracovie, il interprète avec ce même orchestre un oratorio basé sur un texte et un poème de l'ancien souverain pontife[8].

Son œuvre

Ennio Morricone a composé la musique de plus de 500 films et programmes télévisés, et vendu plus de 70 millions de disques dans le monde tous genres confondus[9],[10].

Certains d'entre eux, de par leur importance dans la carrière du compositeur ou la singularité de l'utilisation de la musique, méritent une attention particulière[N 2].

Musique « appliquée » : une sélection

Pour une poignée de dollars (1964)

Seulement trois ans après ses débuts pour le cinéma, Morricone rencontre un succès international lors de sa première collaboration avec Sergio Leone. Ce western spaghetti[N 3] est signé sous le pseudonyme Dan Savio[N 4], nom qu'il reprendra (avec Leo Nichols) par la suite dans les années soixante (certains producteurs de ce genre de cinéma voulant faire croire à des films américains)[A 1].

La musique du générique d'ouverture est née de la volonté du compositeur de reproduire une atmosphère de vie quotidienne à la campagne, de nature archaïque dominée par l'homme[N 5]. Le thème principal est lui inspiré de la mélodie d'une chanson de marins composée pour la télévision[N 6], sur laquelle la trompette recrée l'atmosphère militaire mexicaine que Leone avait en tête : ce dernier demandait à l'origine une reprise du thème Deguello de Rio Bravo composé par Dimitri Tiomkin (utilisée comme musique temporaire lors du montage[B 1],[A 1]).

L'expérimentation musicale du compositeur se traduit ici de plusieurs manières, d'une part, par l'utilisation musicale de bruits (le sifflement et le fouet représentant la campagne pour le citadin, la cloche la ville pour le campagnard), aussi, par la combinaison de sons de la nature, de celui de la guitare électrique et de celui de l'orchestre, enfin, par la contribution narrative de la partition (elle aide ainsi à définir les personnages, à appuyer l'opposition entre l'Homme sans nom (Clint Eastwood) et son antagoniste (Gian Maria Volonté)[A 1]).

L'Oiseau au plumage de cristal (1970)

Ce Giallo est le premier film du réalisateur Dario Argento et des trois films pour lesquels ils collaboreront. L'attrait de Morricone pour l'atonalité trouve ici un canevas idéal dans la vision abstraite, d'avant-garde du réalisateur : ainsi, les moments dramatiques et traumatiques de ce thriller horrifique permettent un anti-conventionalisme de la musique, utilisé jusque-là (et surtout à cette époque) dans la musique expérimentale de concert. Ces moments sont mis en valeur par la présence de séquences à compositions tonales, plus "traditionnelles", et par l'utilisation du silence[A 2].

La technique du re-recording est utilisée de façon créative pour la première fois par le compositeur grâce à l'enregistrement multi-pistes sur bande magnétique. Chacune des 16 pistes est alors dédiée à la captation de motifs quasi similaires se succédant de façon aléatoire[B 2].

Il était une fois en Amérique (1984)

Ce film est l'ultime collaboration (et la plus aboutie[11]) entre Ennio Morricone et Sergio Leone, qui mourra cinq ans plus tard d'une crise cardiaque. Le compositeur, se basant sur le scénario (et sur des thèmes composés mais non utilisés[N 7] pour un film de Franco Zeffirelli[B 3]), écrit et enregistre la musique avant même le tournage du film. Leone, comme dans Il était une fois dans l'Ouest, l'utilise sur le tournage à la manière des musiciens de plateau des années 1920 pour aider les acteurs à trouver les émotions adéquates.

La partition se veut discrète et empreinte de nostalgie : le film étant basé sur des alternances entre les époques à l'aide de flashbacks et de flashforwards, la musique établit un lien temporel. De plus, les thèmes musicaux (Poverty, Deborah, Cockeye et Friendship) sont réutilisés plusieurs fois lors de scènes complètement différentes, créant ainsi des atmosphères diverses tout au long du film[A 3]. Il est à noter l'utilisation de la flûte de pan (jouée par le virtuose Gheorghe Zamfir pour le thème de Cockeye) qui n'est pas sans rappeler celle de l'harmonica dans Il était une fois dans l'Ouest. Edda Dell'Orso, soprano du thème principal de ce même film, prête ici sa voix pour le thème de Deborah.

La scène : Noodles (Robert De Niro) visite l'endroit d'où il espionnait Deborah s'entraînant à la danse. Le thème de la jeune fille intervient alors, mais rapidement la mélodie d'Amapola (chanson populaire espagnole) se fait entendre, ce qui plonge le personnage dans ses souvenirs. Sans aucun dialogue, la scène démontre leur amour impossible… comme dans la chanson[A 3].

Récompenses

En 2010, il reçoit le prix Polar Music.

Le 26 février 2016 il obtient son étoile sur le Hollywood Walk of Fame (2 574e étoile)[12]. Quelques jours plus tard, en remportant l'Oscar de la meilleure musique de film pour Les Huit Salopards, il devient à l'âge de 87 ans le plus vieux récipiendaire de toute l'histoire des Oscars[13].

Récompense Année Film Catégorie Résultat
Academy Awards 1979 Les Moissons du ciel Oscar de la meilleure musique de film Nomination
1986 Mission Oscar de la meilleure musique de film Nomination
1987 Les Incorruptibles Oscar de la meilleure musique de film Nomination
1991 Bugsy Oscar de la meilleure musique de film Nomination
2000 Malèna Oscar de la meilleure musique de film Nomination
2007 Oscar d'honneur pour l'ensemble de sa carrière Lauréat
2016 Les Huit Salopards Oscar de la meilleure musique de film Lauréat
British Academy Film Awards 1980 Les Moissons du ciel Meilleure musique de film Lauréat
1985 Il était une fois en Amérique Meilleure musique de film Lauréat
1987 Mission Meilleure musique de film Lauréat
1988 Les Incorruptibles Meilleure musique de film Lauréat
1991 Cinema Paradiso Meilleure musique de film (nomination partagée avec son fils Andrea, compositeur du thème d'amour) Lauréat
2016 Les Huit Salopards Meilleure musique de film Lauréat
Césars du cinéma 1980 I... comme Icare César de la meilleure musique originale Nomination
1982 Le Professionnel César de la meilleure musique originale Nomination
2016 En mai, fais ce qu'il te plaît César de la meilleure musique originale Nomination
Golden Globe Awards 1982 Butterfly Meilleure chanson originale pour It's Wrong For Me To Love You (nomination partagée avec Carol Connors, parolière) Nomination
1985 Il était une fois en Amérique Meilleure musique de film Nomination
1987 Mission Meilleure musique de film Lauréat
1988 Les Incorruptibles Meilleure musique de film Nomination
1990 Outrages Meilleure musique de film Nomination
1992 Bugsy Meilleure musique de film Nomination
2000 La Légende du pianiste sur l'océan Meilleure musique de film Lauréat
2001 Malèna Meilleure musique de film Nomination
2016 Les Huit Salopards Meilleure musique de film Lauréat
Grammy Awards 1988 Les Incorruptibles Best Album or Original Instrumental Background Score written for a Motion Picture or Television Lauréat
1995 Wolf Best Score Soundtrack for Visual Media Nomination
1997 Marchand de rêves Best Score Soundtrack for Visual Media Nomination
1999 Bulworth Best Score Soundtrack for Visual Media Nomination
2009 Le Bon, la Brute et le Truand Grammy Hall of Fame Lauréat
2014 Grammy Trustees Award pour l'ensemble de sa carrière Lauréat
Nastro d'argento 1964 Pour une poignée de dollars Meilleure musique de film Lauréat
1970 Disons, un soir à dîner Meilleure musique de film Lauréat
1972 Sacco et Vanzetti Meilleure musique de film Lauréat
1985 Il était une fois en Amérique Meilleure musique de film Lauréat
1988 Les Incorruptibles Meilleure musique de film Lauréat
1999 La Légende du pianiste sur l'océan Meilleure musique de film Lauréat
2000 Canone Inverso Meilleure musique de film Lauréat
2001 Malèna Meilleure musique de film Nomination
2004 Al cuore si comanda Meilleure musique de film (nomination partagée avec son fils Andrea) Nomination
2007 L'Inconnue Meilleure musique de film Lauréat
2008 I demoni di San Pietroburgo Meilleure musique de film Lauréat
2010 Baarìa Meilleure musique de film Lauréat
2013 The Best Offer Meilleure musique de film Lauréat

Hommages d'autres artistes

  • En 1971 : Michel Polnareff compose la bande originale du film La Folie des grandeurs. Le thème principal est un hommage à Ennio Morricone et à ses musiques de western-spaghetti des années 60-70, et plus particulièrement aux musiques des films de Sergio Leone. Quentin Billard a écrit : « Très inspiré du style de Morricone même jusque dans les harmonies employées et dans le choix de l'instrumentation, on retrouve dans la musique de Polnareff les chœurs épiques et les fameux riffs de guitare électrique typiques des travaux de Morricone dans ces années là, le tout agrémenté de percussions enjouées et un ensemble instrumental évoquant les chevauchées de cow-boys dans le Far-West d'antan. »[14]
  • Depuis 1983, le groupe de metal Metallica utilise régulièrement The Ecstasy of Gold comme introduction lors de ses concerts. Le morceau est inclus sur les albums live Through The Never (en), S&M et Français pour une nuit. De plus, Metallica a repris à sa sauce le morceau sur l'album hommage à Ennio Morricone We All Love Ennio Morricone (en).
  • En 2011 : Turn Loose The Mermaids, dans Imaginaerum, le 7e album de Nightwish.
  • En 2007, Céline Dion chante aux Oscars en hommage à Ennio Morricone.

Notes et références

Notes
  1. Il était une fois dans l'Ouest sera même repris par des chanteurs classique comme André Vasary, soprano colorature hongrois
  2. Les analyses suivantes sont basées sur des commentaires du Maestro, ou de textes validés par lui.
  3. Terme exécré par le compositeur, lui préférant l'expression Western italien
  4. Sergio Leone devenant Bob Robertson
  5. Elle fut composée quelques années auparavant pour l'album du chanteur de musique folk Peter Tevis
  6. I drammi marini di O'Neill, production de 1962 basée sur les pièces de théâtre d'Eugene O'Neill
  7. La première collaboration entre les deux hommes se fera en 1990 avec Hamlet
Références
  1. (de) Christiane Hausmann, Zwischen Avantgarde und Kommerz: die Kompositionen Ennio Morricones, Wolke, 2008, p. 15.
  2. (en) « Site officiel d'Ennio Morricone, version anglaise »
  3. (en) Laurence E. MacDonald, The Invisible Art of Film Music, Scarecrow Press, 2013, p. 336.
  4. (en) « Ennio Morricone To Score ‘Hateful Eight’, Quentin Tarantino Reveals – Comic Con », 11 juillet 2015 (consulté le 12 juillet 2015)
  5. « Orchestres symphonique français », dans Alain Pâris, Dictionnaire des interprètes et de l'interprétation musicale depuis 1900, Paris, Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2004, 1289 p. (ISBN 2-221-10214-2, notice BnF no FRBNF39258649)
  6. (it) Mauro Maur e Ennio Morricone
  7. http://fr.radiovaticana.va/news/2015/06/10/le_compositeur_ennio_morricone_%c3%a9crit_une_messe_pour_fran%c3%a7ois/1150563
  8. (en) Oscar winner dedicates oratorio to late Pontiff
  9. (it) (en) « Giusy », Net1News (consulté le 17 novembre 2012)
  10. (it) (en) « Il Premio Oscar alla carriera Ennio Morricone il 25 agosto a Rimini », ER Cultura (consulté le 17 novembre 2012)
  11. Géraldine Liperoti, « Ennio Morricone "L'inspiration? Mais ça n'existe pas!" », sur L'Express.fr, 1999
  12. Southern California Public Radio, « Ennio Morricone gets a Walk of Fame star with his 7th Oscar nod », sur Southern California Public Radio, 26 février 2016 (consulté le 27 février 2016)
  13. AlloCine, « Ennio Morricone - Oscar de la meilleure musique pour Les Huit Salopards », sur AlloCiné (consulté le 29 février 2016)
  14. [www.goldenscore.fr http://www.goldenscore.fr/indexAJS.php?page=revue&param=354
  • (it) (en) Divers auteurs, sous la direction de Gabriele Lucci, Morricone, Cinema e oltre/Cinema and More, Mondadori, 2007, 303 p., livre + CD (ISBN 978-883704143-4)
  1. p. 52-57
  2. p. 116-117
  3. p. 72-75
  • (it) Sergio Miceli, Morricone, La Musica, Il Cinema, Ricordi Mucchi, 1994, 415 p. (ISBN 88-7592-398-1, OCLC 32970603)
  1. p. 117
  2. p. 237
  3. p. 277

Voir aussi

Bibliographie

Liens externes

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