Audrey Hepburn

Date de naissance 4.5.1929 à Ixelles, Région de Bruxelles-Capitale, Belgique
Date de décès 20.1.1993 à Tolochenaz, VD, Suisse
Audrey Hepburn
Audrey Hepburn | |
Audrey Hepburn dans Diamants sur canapé.
|
|
---|---|
|
|
Nom | Audrey Kathleen Ruston |
Naissance | mai 1929 4 Ixelles, Belgique |
Nationalité | Britannique |
Mort | janvier 20 1993 Tolochenaz, Suisse |
Profession(s) | Actrice Mannequin |
Participations | Vacances romaines Drôle de frimousse Diamants sur canapé Charade My Fair Lady |
Site internet | audreyhepburn.com |
Audrey Hepburn est une actrice britannique, née Edda (ou Audrey[1]) Kathleen Ruston le mai 1929 4
à Ixelles (Belgique), morte le janvier 20 1993 à Tolochenaz (Suisse).Elle se destinait initialement à la danse avant de rejoindre la scène à la fin des années 1940. Le succès de la pièce Gigi (1951) sur Broadway lui ouvre les portes du cinéma ; dès 1953, Vacances romaines lui vaut l'Oscar de la meilleure actrice. Étoile de Hollywood dans les années 1950 et 1960, elle est nommée quatre autres fois pour des Oscars, en particulier pour l'interprétation de Holly Golightly dans Diamants sur canapé (1961). Ses autres grands succès incluent Sabrina, My Fair Lady ainsi qu'un film culte Guerre et Paix tiré du roman éponyme de Léon Tolstoï. En 1967, à 38 ans, elle met fin provisoirement à sa carrière dactrice, jusqu'en 1976 où elle reprend les chemins des plateaux avec le réalisateur Richard Lester.
Elle est entrée dans l'histoire du cinéma comme l'une de ses plus grandes actrices. En 1999, l'American Film Institute l'a ainsi distinguée comme la troisième plus grande actrice de films américains de tous les temps dans le classement AFI's 100 ans... 100 acteurs de légendes, derrière Katharine Hepburn, avec qui elle n'a aucun lien de parenté, et Bette Davis.
Elle eut un engagement important pour des causes humanitaires. Elle fut ambassadrice de l'Unicef entre 1988 et 1992 et son action est aujourd'hui poursuivie par l'Audrey Hepburn Childrens Fund, uvre caritative fondée en 1994, un an après son décès des suites d'un cancer de l'appendice d'évolution foudroyante.
Elle a également marqué son époque et la mode par l'incarnation dun certain « chic » créé par le couturier Hubert de Givenchy dont elle fut l'amie et l'égérie.
Biographie
Naissance et enfance
La mère d'Audrey, la baronne Ella Van Heemstra, fille d'Aarnoud van Heemstra, famille d'aristocrate néerlandais, épouse en premières noces, à l'âge de 19 ans, le chevalier Hendric Gustaaf Adolf Quarles van Ufford, dont elle divorce en 1925. 2 enfants, Alexander et Ian Quarles van Ufford sont nés de cette union.
Son père, Joseph Victor Anthony Ruston, est un anglo-irlandais, né en Bohême d'un père britannique avec des racines irlandaises donc, mais aussi autrichiennes, écossaises et françaises. Il pensait que sa grand-mère était une descendante de James Hepburn, comte de Bothwell, troisième époux de Marie Stuart, reine d'Écosse[2],[n 1].
Joseph Ruston rencontre Ella Van Heemstra alors qu'il travaille comme directeur de la filiale bruxelloise de la Banque d'Angleterre[3]. En 1926, ils se marient à Batavia (actuel Jakarta en Indonésie) et emménagent à Ixelles, connue pour être la commune bruxelloise des étudiants, des artistes et des intellectuels. Trois ans après, Audrey y naît et, de nature fragile, survit de justesse à la coqueluche[4] ; elle vit deux ans à Ixelles puis la famille déménage vers Linkebeek, toujours dans la périphérie bruxelloise.
Audrey est une enfant joueuse et imaginative : son père la surnomme d'ailleurs « Monkey Puzzle[5] ». À cinq ans, elle se découvre une passion pour la danse classique. Elle vit alors entre Londres, les Pays-Bas et la Belgique au gré des besoins du métier de son père.
Les disputes fréquentes entre ses parents débouchent en 1935 sur leur séparation : son père, sympathisant nazi[6] et dont les relations avec la baronne Van Heemstra sont de plus en plus tendues, quitte le domicile familial sans laisser un mot. La fillette est alors envoyée en Angleterre dans un pensionnat où elle reçoit une éducation victorienne très stricte. Elle y reste jusqu'en 1939, quand l'Angleterre déclare la guerre à l'Allemagne. Craignant un bombardement, Ella Van Heemstra fait revenir sa fille aux Pays-Bas où elles s'installent à Arnhem dans le château de Zijpendaal puis dans un appartement.
Avec ses origines anglaise, irlandaise, néerlandaise et belge, elle montre un réel talent pour les langues et parle couramment anglais, néerlandais, français, espagnol et italien. Audrey lit tout Edgar Wallace et tout E. Phillips Oppenheim. Ses livres favoris sont Heidi et Le Jardin secret. À treize ans, elle a déjà une culture littéraire étonnante.
Adolescence et Seconde Guerre mondiale
En 1939, la Guerre éclate et les troupes allemandes envahissent les Pays-Bas. Pour éviter que son nom à consonance anglaise n'attire lattention des occupants, sa mère lui fait adopter le nom d'Edda van Heemstra, allant jusqu'à modifier ses papiers. En effet, pendant la Guerre, être britannique dans des Pays-Bas occupés par les forces allemandes peut conduire à l'emprisonnement, voire à la déportation.
Pendant cette période de guerre, Audrey connaît ses premières années consacrées au spectacle. Si, dès onze ans, on l'avait chargée de porter des messages pour la résistance, elle suit aussi des cours de danse classique. Lors de ces années difficiles, où Arnhem est ravagée pendant l'opération Market Garden, les restrictions et la famine de l'hiver 1944 altèrent sa santé, la faisant souffrir de dépression et de malnutrition. Elle prend cependant part à la résistance contre l'occupant nazi en levant des fonds par des spectacles ou en portant des messages[3]. Pendant le conflit, son oncle et son cousin sont fusillés comme « ennemis du Reich. »
De 1939 à 1945, elle prend des cours au conservatoire d'Arnhem, mais la malnutrition et l'anémie dont elle souffre ont des effets néfastes. Diana Maychick, dans la biographie qu'elle consacre à Audrey Hepburn, écrit ainsi : « Elle était squelettique. Son régime comportait de la laitue, si possible une pomme de terre, et un horrible pain à base de pois qui se détériorait au fur et à mesure que le ravitaillement devenait plus problématique. Au besoin, Audrey se rabattait sur l'eau et les bulbes de tulipe. Déjà grande, elle pesait moins de 40 kilos, continuait de maigrir et elle était à bout de forces. [] En fait, la malnutrition força Audrey à interrompre les cours de danse pendant un certain temps. » Diana Maychick, Audrey Hepburn, Édition 1, Paris, 1993
Elle en garde une silhouette extrêmement longiligne, qui entraîne à plusieurs reprises des questions sur une possible anorexie de l'actrice[7]. Ce sont plus probablement les privations de la guerre et ses cours de danse intensifs qui lui donnent sa taille de guêpe caractéristique et qui lui permettront de jouer des emplois d'ingénue mutine et des films chorégraphiés[8].
Actrice
Après la guerre, elle adopte le nom d'Hepburn, du nom d'une famille dont descend lointainement la famille de son père. Elle le choisit comme nom de scène, mais ne change pas son nom d'état civil.
Elle prend encore des cours de danse aux Pays-Bas, avec Sonia Gaskell à Amsterdam, mais finalement Audrey et sa mère déménagent à Londres, où la jeune femme étudie et travaille comme mannequin, tout en poursuivant sa formation pour devenir ballerine. En 1948, elle prend des cours avec Marie Rambert. Cependant, elle doit se résoudre à abandonner sa vocation, son corps ayant souffert des privations de la guerre. De plus, elle est considérée comme trop grande (1,70 m) pour espérer devenir danseuse étoile.
Elle débute au cinéma en 1948, dans un petit rôle d'hôtesse de l'air dans Le Néerlandais en sept leçons. En 1951, les rôles mineurs se multiplient, comme dans Rires au paradis (où elle incarne justement une ballerine) ou Une avoine sauvage. Elle figure également dans plusieurs publicités, comme celle pour Lacto-Calamine[3].
Remarquée par l'écrivaine française Colette sur le tournage de Nous irons à Monte-Carlo, elle est choisie pour interpréter à Broadway le rôle principal de la pièce de celle-ci, Gigi. La pièce est un succès, qui lui ouvre les portes de Hollywood[9].
En 1953, le réalisateur William Wyler lui offre son premier grand rôle au cinéma dans la comédie romantique Vacances romaines, aux côtés de Gregory Peck, alors que les producteurs voulaient initialement Elizabeth Taylor. Après le casting, Wyler déclara[n 2] :
« Elle avait tout ce que je recherchais : Charme, innocence et talent. Elle était aussi très drôle et absolument délicieuse. Nous nous sommes dit : « C'est celle qu'il nous faut ! » » Le film est un succès et elle obtient l'Oscar de la meilleure actrice[10], un Golden Globe et un BAFTA. Sa carrière est alors lancée.
Consécration
De 1954 à 1966, elle tourne avec les plus grands acteurs hollywoodiens sous la direction de réalisateurs fameux. Si elle tourne relativement peu de films, elle reste fidèle à quelques réalisateurs comme Stanley Donen, Billy Wilder ou William Wyler. En 1954, elle séduit Humphrey Bogart dans Sabrina. C'est là qu'elle rencontre le couturier Hubert de Givenchy, qui dessine ses tenues pour le film et restera son ami toute sa vie[11].
En juillet 1953, elle avait rencontré l'acteur et réalisateur américain Mel Ferrer lors dune soirée organisée par Gregory Peck. Âgé de douze ans de plus qu'elle, il avait alors déjà été marié trois fois, dont deux avec la même femme, et était père de quatre enfants[3]. Quand on lui propose de jouer dans la pièce de théâtre de Jean Giraudoux Ondine, Audrey Hepburn accepte à condition de jouer avec lui[3]. Ils jouent alors de février à juin 1954. Audrey reçut pour son interprétation un Tony Award. La relation avec Mel Ferrer quitte le registre professionnel et ils entament une relation amoureuse. Finalement, le 25 septembre 1954, ils se marient et achètent un appartement de vacances à Rome[10]. Ils ont un fils, Sean Hepburn Ferrer, né le 17 juillet 1960 à Lucerne. Son parrain est l'auteur écossais A. J. Cronin. Le couple joue ensemble à plusieurs reprises, comme dans Guerre et Paix au cinéma, film dans lequel ils incarnent Natacha Rostov et le prince André. Leur carrière professionnelle est alors de plus en plus mêlée.
Elle joue avec Fred Astaire dans la comédie musicale Drôle de frimousse en 1957. Réalisé par Stanley Donen, le film se déroule en bonne part à Paris, ville où elle tourna à de nombreuses reprises. Comme dans Sabrina, Edith Head dessina les costumes pour le film sauf ceux d'Audrey Hepburn, toujours réalisés par Hubert de Givenchy[12]. Puis c'est la confrontation amoureuse avec un Gary Cooper, playboy beaucoup plus âgé qu'elle, dans Ariane en 1957, sous le regard inquiet du père, Maurice Chevalier. Puis dans Mayerling, elle joue avec son mari pour un programme télévisé de la NBC.
Avec Anthony Perkins, elle joue dans Vertes Demeures en 1959, sous la direction de son mari. La même année, elle incarne une religieuse missionnaire en Afrique dans Au risque de se perdre de Fred Zinnemann, film qui lui promettait l'Oscar de l'interprète féminine de l'année 1959, qui fut obtenu finalement par Simone Signoret.
Absente des écrans en 1960, elle revient en 1961 avec le rôle de Holly Golightly dans Diamants sur canapé, l'adaptation du roman de Truman Capote. Elle y joue avec George Peppard. Ce rôle la fait entrer dans la légende cinématographique malgré des recettes décevantes. Ce fut aussi l'un des rôles les plus difficiles pour elle ; elle déclara : « Je suis introvertie. Jouer une femme extravertie a été ce que j'ai eu de plus dur à faire. »
Dans les années 1960, sa popularité est à son comble. Pour le (dernier) anniversaire du président américain John Fitzgerald Kennedy le 29 mai 1963, Audrey Hepburn chanta « Happy Birthday, dear Jack », prenant ainsi la suite de Marilyn Monroe et de son « Happy Birthday, Mister President. »
Elle continue à jouer avec des monstres sacrés du septième art comme Cary Grant dans Charade en 1963. Ce dernier avait refusé de jouer avec elle dans Vacances romaines ou Sabrina, se trouvant trop vieux pour jouer avec une actrice bien plus jeune que lui. Audrey Hepburn eut surtout, comme partenaires, des acteurs plus âgés qu'elle exceptés Anthony Perkins et George Peppard. Il appréciait cependant l'actrice et déclara ainsi : « Tout ce que ce je veux pour Noël, c'est un autre film avec Audrey. »
En 1964, elle joue dans l'un des films qui est désormais le plus souvent associé à son nom, My Fair Lady. Après un premier refus, elle accepte le rôle qui avait été créé sur scène par Julie Andrews. Le film est très attendu par le public, autant que put l'être Autant en emporte le vent selon certains journalistes. Audrey Hepburn commença à enregistrer les passages chantés, mais ils furent finalement doublés par la chanteuse Marni Nixon. Sa prestation est finalement bien accueillie et Gene Ringgold dira alors : « Audrey Hepburn est magnifique. Elle restera l'Eliza éternelle. »
La même année elle refusa le rôle de Cléopâtre avec Richard Burton. Elle retrouve William Holden pour Deux têtes folles en 1964 et a ensuite Peter O'Toole comme complice de cambriolage dans la comédie légère Comment voler un million de dollars en 1966. Avec Albert Finney, elle joue dans Voyage à deux, 1967. Ce film sur la question du divorce coïncide avec ses difficultés conjugales. Elle accepte un dernier rôle avec le thriller Seule dans la nuit où, jouant une jeune femme aveugle, elle affronte trois trafiquants de drogue. Mel Ferrer produit le film alors que leur mariage connaît de plus en plus de difficultés ; le couple se distend. En 1968, après quatorze ans de vie commune, ils décident de divorcer, notamment en raison de divergences sur la carrière d'Audrey et de relations extraconjugales. Le divorce est prononcé officiellement le 20 novembre 1968. Elle annonce la même année qu'elle met un terme à sa carrière.
De 1968 à 1988
Elle reste très brièvement célibataire et, dès le 18 janvier 1969, se marie avec un psychologue italien, le docteur Andrea Dotti, rencontré lors d'une croisière privée en juin 1968[13]. Ils s'installent à Rome[10] et Audrey Hepburn se consacre à sa famille. Le 8 février 1970, elle accouche d'un deuxième garçon, Luca Dotti. Le mariage ne dure cependant pas plus d'une dizaine d'années et, au début des années 1980, ils se séparent[14] puis divorcent à cause de leurs liaisons extra-maritales respectives, en particulier celle d'Andrea avec le mannequin Daniela[3]. Audrey Hepburn s'installe alors avec l'acteur néerlandais Robert Wolders dans sa villa de Tolochenaz, La Paisible. Tous deux y vécurent ensemble jusquà la mort d'Audrey, sans se marier[13].
Conformément à son retrait annoncé du cinéma, elle refuse la plupart des rôles qui lui sont malgré tout proposés, comme Out of Africa[15]. Cependant, elle joue dans quelques rares films comme La Rose et la Flèche avec Sean Connery comme partenaire en 1976.
Elle fait une dernière apparition au cinéma, jouant le rôle d'un ange dans le film Always de Steven Spielberg en 1989. Le succès n'est pas au rendez-vous.
Travail pour l'Unicef et décès
Dans son action au côté de l'Unicef à partir de 1988 en tant qu'ambassadrice spéciale pour lAfrique et l'Amérique latine, elle effectue une cinquantaine de voyages d'études au Soudan, au Salvador, au Honduras, au Mexique, au Venezuela, en Équateur, au Bangladesh, au Viêt Nam, en Thaïlande, en Éthiopie, en Érythrée et en Somalie, jusquen 1992.
Dans la même volonté de défendre l'enfance, elle participe à une série télévisée intitulée Gardens of the World with Audrey Hepburn qui fut diffusée sur PBS le jour de sa mort. Elle enregistre également un CD de contes pour enfants qu'elle lit, Les Contes enchantés d'Audrey Hepburn. Pour cet album elle remportera un Grammy Award posthume, celui de « meilleur album parlé pour enfants ».
À la fin de 1992, Audrey commence à avoir des douleurs à l'estomac. Elle pense tout dabord qu'il s'agit d'un virus contracté en Afrique, mais les médecins diagnostiquent un cancer du colon. Elle reste dans sa villa suisse, La Paisible, entre Genève et Lausanne, entourée de ses proches. Elle meurt le 20 janvier 1993 à Tolochenaz, dans le canton de Vaud, où elle a été enterrée. Sa tombe, située dans le minuscule cimetière du village, est d'une très grande sobriété, à l'image de l'actrice.
Le 7 mai 2002, l'Unicef inaugura une statue à sa mémoire, dénommée L'Esprit d'Audrey et située au siège de l'organisation internationale. « Nous sommes réunis pour célébrer la vie de notre amie Audrey Hepburn et sa seconde carrière, encore plus brillante, d'Ambassadrice de l'UNICEF », déclara alors Roger Moore. Selon les confidences qu'elle a faites à ce dernier, son service de l'Unicef était en partie motivé par son passé[16] :
« J'étais une enfant sous-alimentée pendant les années de l'après-guerre. J'ai bénéficié des services de l'Unicef, j'ai connu l'Unicef toute ma vie » Audrey Hepburn
Un chic particulier
Audrey Hepburn a marqué son époque par l'incarnation d'un style particulier, chic et sophistiqué[17],[n 3]. L'actrice Shirley MacLaine, sa partenaire dans La Rumeur, dit ainsi d'elle :
« Quand je pense à Audrey, à sa noblesse de cur et à sa fantaisie, je suis toujours émue. Elle avait des qualités très rares et j'enviais son style et son goût. Je me sentais gauche et mal fagotée quand j'étais en sa compagnie. Je lui en ai fait part. Elle m'a dit de ne pas me tracasser, qu'elle m'apprendrait à m'habiller si je lui apprenais à jurer. Nous n'y sommes jamais parvenues ! » Shirley MacLaine, Les Stars de ma vie (My Lucky Stars), Presses de la Cité, Paris, 1996, (ISBN 2258041899)
« Audrey Hepburn, un vrai petit saxe, se levait sans hâte, son petit caniche dans les bras et s'avançait sur la scène comme si elle eût glissé sur du satin. » Shirley MacLaine, De Hollywood à Pékin, trois étapes de ma vie (You Can Get There from Here), Éditions Denoël/Gonthier (Collection Femme), Paris, 1977.
Elle inspira également le photographe de mode Richard Avedon, dont la vie servit de trame dans le film Drôle de frimousse[n 4].
Son physique était très éloigné des canons d'Hollywood qui, à l'époque, préférait les actrices aux formes généreuses comme Marilyn Monroe[n 5], Martine Carol, Kim Novak ou Lana Turner. « Elle est capable, à elle seule, de faire de la poitrine une valeur du passé », disait malicieusement Billy Wilder[18]. Audrey Hepburn incarne à l'inverse un « charme tout nouveau de « garçonnet manqué », mais très féminin par sa grâce, ses yeux immenses et ses longues jambes. »[9] Son choix, encore à l'encontre des stéréotypes, de conserver l'épaisseur naturelle de ses sourcils bruns contribue également à rendre sa « drôle de frimousse » (Funny face en anglais) inoubliable.
Ce style d'Audrey Hepburn est en bonne part le résultat de la rencontre avec le couturier Hubert de Givenchy en 1952, puis leur collaboration à l'occasion du tournage de Sabrina[19] ; « Un mélange de mannequin ultra-chic et de ballerine classique » écrit Vogue en mars 1952[20]. Il dessina ses robes pour le film qui obtint alors lOscar des meilleurs costumes. Ce fut cependant Edith Head, la costumière du film, qui fut récompensée et non Givenchy, qui n'était pas crédité au générique[19]. Elle demeurera toute sa vie son amie, son égérie et son ambassadrice qui l'émerveillait toujours, même au bout de longues années de collaboration[19] : « Ses mensurations n'ont pas varié d'un centimètre en trente-cinq ans. »[18] Ce à quoi Audrey répondait : « J'ai beaucoup de choses en commun avec Hubert. On aime les mêmes choses »[18]. Elle acceptera de redevenir mannequin, à l'occasion, pour présenter les créations de son ami. En 1988, lorsqu'elle vient à Paris présenter la collection d'été de Givenchy, elle déclare : « Où que je sois dans le monde, il est toujours là. Par un bouquet, un télégramme C'est un homme qui ne se disperse pas en mondanités. Il a le temps pour ceux qu'il aime. »[18] Le couturier dessina ses tenues pour de nombreux films par la suite et créa un parfum pour elle, L'Interdit[14]. Parmi les films pour lesquels il l'habilla[n 6] figurent Drôle de frimousse, Ariane, Diamants sur canapé, Deux têtes folles, Charade ou Comment voler un million de dollars. Audrey Hepburn dira par la suite à son propos : « C'est lui qui m'a donné un look, un genre, une silhouette. »[21] Et encore plus : « Il a toujours été le meilleur et il l'est resté. Parce qu'il a gardé ce style dépouillé que j'adore. Qu'y a-t-il de plus beau qu'un fourreau tout simple fait d'une façon extraordinaire dans un tissu extraordinaire, et juste avec deux boucles d'oreille ? »[18] Après Diamants sur canapé, la robe noire de soirée, mais surtout le trio collier de fausses perles, robes sans manche et grands gants foncés, deviennent immédiatement des classiques de la mode[17].
Ferragamo a créé la ballerine « Audrey »[11] pour elle. Elle devient l'ambassadrice de la maison et cette dernière lui rendit hommage en 1999 en dédiant une exposition à l'actrice : « Audrey Hepburn, une femme, le style (Audrey Hepburn, una donna, lo stile). »[n 7],[22] Elle a également popularisé les lunettes Ray-Ban Wayfarer, après le film Diamants sur canapé en 1961 et est connue pour s'être habillée également auprès des Surs Fontana (it)[23] Audrey Hepburn a par ailleurs fait la une de nombreux magazines de mode comme Vogue ou le Harper's Bazaar[n 8].
Elle exerça et continue à exercer une influence sur la mode[17],[24], ainsi sur Maria Callas, ou sur des actrices, telle Keira Knightley[25], voire des personnages de dessin animé comme Belle dans La belle et la bête de Walt Disney[26]. Dès sa première collaboration avec Hubert de Givenchy, le style d'Audrey Hepburn révolutionne l'image de la femme dans la mode[19],[27]. « Toutes les femmes voulaient être Audrey Hepburn[19] » ; durant une décennie, elle est copiée[27] jusqu'à sa coupe de cheveux ou la façon dont elle parle et se déplace[19].
Popularité
Depuis son décès, la popularité d'Audrey Hepburn ne s'est jamais démentie et l'on peut trouver de nombreuses références à l'actrice et aux rôles qu'elle incarna. En 1993, année de sa mort, un documentaire est réalisé sur elle[28]. En 2000, un biopic, The Audrey Hepburn Story, a ainsi retracé sa vie avec Jennifer Love Hewitt dans le rôle titre. Il reçut un accueil très mitigé en raison d'erreurs factuelles répétées. En 2003, l'United States Postal Service sortit un timbre à son effigie, illustré par Michael J. Deas[29] et la décrivant comme une légende de Hollywood, impliquée dans l'aide humanitaire.
Son fils aîné, Sean Hepburn Ferrer, créa l'Audrey Hepburn Children's Fund, organisation américaine visant à perpétuer lengagement humanitaire de sa mère[30].
Son image est encore largement utilisée dans des films ou dans des publicités. Dans le film Pretty Woman, Julia Roberts regarde Audrey Hepburn jouant dans Charade, comme symbole du romantisme. Dans Simone en 2001, Andrew Niccol présente plusieurs images de l'actrice dans Diamants sur canapé comme référence au charme et à la beauté[31]. Enfin, récemment, son image a été utilisée dans la série télévisée à succès Gossip Girl où Blair Waldorf, l'un des personnages principaux, voit en Audrey Hepburn une incarnation parfaite de la féminité et du chic new-yorkais, et s'identifie totalement à son idole. C'est ainsi que la scène de Diamants sur canapé où Audrey Hepburn cherche son chat est reprise dans l'épisode 14 de la saison 1 intitulé Blair Bitch Project, le début de l'épisode 4 de la saison 1 intitulé Bad News Blair, représente la scène d'ouverture du même film, et qu'une scène de My Fair Lady est également réinterprétée par Blair Waldorf dans l'épisode 6 de la saison 2 intitulé New Haven Can Wait. Dans Easy J, l'épisode 6 de la saison 4, au début, Blair reprend le rôle d'Audrey dans Seule dans la nuit. Mais aussi dans Glee, les deux personnages Rachel Berry et Kurt Hummel reprennent dans l'épisode 22 de la saison 2 intitulé New York, la scène du début de Diamants sur canapé où Audrey Hepburn mange un bagel.
Au Japon, le thé Kirin a utilisé des images colorisées du film Vacances romaines lors dune campagne publicitaire. Aux États-Unis, la marque Gap a diffusé fin 2006 un clip basé sur une scène du film Drôle de frimousse. Gap a accompagné la campagne d'un don au Audrey Hepburn Childrens Fund. Les Parfums Givenchy ont également utilisé son image pour la promotion du parfum L'Interdit, créé à lorigine pour Audrey Hepburn. La légende raconte qu'en apprenant que cette fragrance exclusive allait être commercialisée, l'actrice se serait exclamée « Mais je vous l'interdis ! », inspirant à Hubert de Givenchy le nom donné par la suite au parfum.
La petite robe noire (en fait une longue robe de soirée[27]) dessinée par Hubert de Givenchy pour Diamants sur canapé a été vendue aux enchères par la maison de ventes Christies le 5 décembre 2006 et a atteint 467 200 £, soit environ 607 720 . Son estimation n'était que de 70 000 £ et le montant atteint est le record pour un costume de cinéma. Les revenus tirés de la vente ont été reversés au fonds d'aide des enfants de la Cité de la joie, à Calcutta, à qui Givenchy avait initialement donné ce vêtement. La robe noire Givenchy d'Audrey Hepburn vendue n'est cependant pas celle que porte l'actrice dans le film[32]. Des deux robes qu'elle porta Modèle:Incise, l'une est conservée dans les collections privées de la maison Givenchy, l'autre au musée du costume à Madrid[33]. L'acheteur, qui avait gardé le secret, était Bernard Arnault, le propriétaire de Givenchy.
La robe de cocktail rose à pois que l'actrice portait en 1961 dans le même film a été vendue aux enchères à New York pour 192 000 $ fin mai 2007[34].
Dans les illustrations et couvertures de l'artiste Adam Hughes, Audrey Hepburn sert de modèle pour Selina Kyle, la Catwoman de l'éditeur DC Comics.
Le 1er septembre 2012 la Place du Marché de Tolochenaz (Suisse) a été rebaptisée Place Audrey Hepburn. Un buste en bronze de l'actrice offert par ses fils Luca Dotti et Sean Hepburn Ferrer a été inauguré le même jour.
Vie privée
Audrey Hepburn a été mariée deux fois :
- Avec Mel Ferrer, de 1954 à 1968, avec qui elle a eu un fils, Sean Hepburn Ferrer.
- Avec Andrea Dotti, un psychiatre italien, de 1969 à 1982, avec qui elle a eu son second fils, Luca Dotti.
- Elle a eu également une liaison avec l'acteur Albert Finney, son partenaire dans le film Voyage à deux, mais il a fini par épouser Anouk Aimée.
- Elle a eu enfin une passion amoureuse avec Robert Wolders, un acteur néerlandais, qui l'a accompagnée jusqu'à la fin de sa vie.
Filmographie
Année | Titre français | Titre original | Réalisateur | Rôle | Détails |
---|---|---|---|---|---|
1948 | Le Néerlandais en sept leçons | Nederlands in 7 lessen | Charles Huguenot van der Linden | Hôtesse de lair | Documentaire |
1951 | Une avoine sauvage | One Wild Oat | Charles Saunders | Réceptionniste dhôtel | |
1951 | Rires au paradis | Laughter in Paradise | Mario Zampi | La vendeuse de cigarettes | |
1951 | Histoire de jeunes femmes | Young Wives Tale | Henry Cass | Eve Lester | |
1951 | De l'or en barre | The Lavender Hill Mob | Charles Crichton | Chiquita | |
1952 | Secret People | The Secret People | Thorold Dickinson | Nora Brentano | |
1952 | Nous irons à Monte-Carlo | Monte Carlo Baby | Jean Boyer | Melissa Walter | Le film a été tourné en deux versions, anglaise et française |
1953 | Vacances romaines | Roman Holiday | William Wyler | Princesse Anne | Oscar de la meilleure actrice, BAFTA, Golden Globe |
1954 | Sabrina | Sabrina | Billy Wilder | Sabrina Fairchild | Nomination pour loscar et le BAFTA de la meilleure actrice |
1956 | Guerre et Paix | War and Peace | King Vidor | Natacha Rostov | Nomination au Golden Globe de la meilleure actrice |
1957 | Drôle de frimousse | Funny Face | Stanley Donen | Jo Stockton | |
1957 | Ariane | Love in the Afternoon | Billy Wilder | Ariane Chavasse | Nomination au Golden Globe de la meilleure actrice de comédie/comédie musicale |
1959 | Vertes Demeures | Green Mansions | Mel Ferrer | Rima | Le film est réalisé par Mel Ferrer, son époux à lépoque |
1959 | Au risque de se perdre | The Nuns Story | Fred Zinnemann | Sur Luc (Gabrielle van der Mal) | Nomination à loscar et au Golden Globe de la meilleure actrice, BAFTA de la meilleure actrice |
1960 | Le Vent de la plaine | The Unforgiven | John Huston | Rachel Zachary | |
1961 | Diamants sur canapé | Breakfast at Tiffanys | Blake Edwards | Holly Golightly | Nomination à loscar de la meilleure actrice |
1961 | La Rumeur | The Childrens Hour | William Wyler | Karen Wright | |
1963 | Charade | Charade | Stanley Donen | Regina Lampert | Nomination aux Golden Globe de la meilleure actrice de comédie/comédie musicale et BAFTA de la meilleure actrice |
1964 | Deux têtes folles | Paris When it Sizzles | Richard Quine | Gabrielle Simpson | |
1964 | My Fair Lady | My Fair Lady | George Cukor | Eliza Doolittle | Nomination au Golden Globe de la meilleure actrice de comédie/comédie musicale |
1966 | Comment voler un million de dollars | How to steal a million | William Wyler | Nicole Bonnet | |
1967 | Voyage à deux | Two for the Road | Stanley Donen | Joanna Wallace | Nomination au Golden Globe de la meilleure actrice de comédie/comédie musicale |
1967 | Seule dans la nuit | Wait Until Dark | Terence Young | Susy Hendrix | Nomination à loscar de la meilleure actrice et au Golden Globe de la meilleure actrice de drame |
1976 | La Rose et la Flèche | Robin and Marian | Richard Lester | Lady Marianne | |
1979 | Liés par le sang | Bloodline | Terence Young | Elizabeth Roffe | |
1981 | Et tout le monde riait | They All Laughed | Peter Bogdanovich | Angela Niotes | |
1989 | Pour toujours | Always | Steven Spielberg | Hap |
Théâtre
- 1948 : High Button Shoes de Julius Styne
- 1949 : Sauce tartare de Cecil Landeau
- 1950 : Sauce piquante de Cecil Landeau
- 1951-1953 : Gigi de Colette, mise en scène de Raymond Rouleau
- 1954 : Ondine de Jean Giraudoux, mise en scène d'Alfred Lunt
Récompenses
Elle est l'une des 8 personnes à avoir remporté un Emmy, un Grammy, un Oscar et un Tony Award[35](John Gielgud, Helen Hayes, Marvin Hamlisch, Mel Brooks, Rita Moreno, Mike Nichols et Barbra Streisand sont les autres lauréats).
Elle remporte en 1954 l'Oscar de la meilleure actrice pour Vacances romaines. Elle sera également nommée quatre autres fois pour cette récompense, pour ses rôles dans Sabrina (1954), Au risque de se perdre (1959), Diamants sur canapé (1961) et Seule dans la nuit (1967). Quatre jours après cette cérémonie, le 29 mars 1954, elle reçoit un Tony Award pour sa prestation dans Ondine de Jean Giraudoux.
Pour ce même rôle dans Vacances Romaines, l'Oscar est complété d'un British Academy Award (BAFTA), du New York Film Critics Circle Award et d'un Golden Globe. Elle recevra un second New York Film Critics Circle Award ainsi qu'un second BAFTA pour Au risque de se perdre.
Elle a par ailleurs remporté un Henrietta Award 1955 pour l'actrice la plus aimée au monde, le Cecil B. DeMille Award en 1990 et le Screen Actors Guild Life Achievement Award en 1992. On lui décerna également à titre posthume le Jean Hersholt Humanitarian Award en 1993. Hersholt était celui qui lui avait remis son oscar en 1953[3]. Toujours pour son engagement humanitaire, elle reçut en décembre 1992 la Presidential Medal of Freedom.
En 1999, lAmerican Film Institute la classe troisième des plus grandes actrices américaines de tous les temps dans le classement AFIs 100 Years 100 Stars[36].
Elle possède une étoile sur le Hollywood Walk of Fame au 1652, Vine Street.
Doublage français
- Martine Sarcey dans :
- Au risque de se perdre
- Le Vent de la plaine
- La Rumeur
- My Fair Lady
- Voyage à deux
- Seule dans la nuit
- La Rose et la Flèche
- Always
- Jacqueline Porel dans :
- Vacances romaines
- Sabrina
- Guerre et Paix
- Drôle de frimousse
- Diamants sur canapé
- Deux têtes folles
- Marcelle Lajeunesse dans Charade
- Jeanine Freson dans Comment voler un million de dollars
- Valérie Karsenti dans Ariane (Modèle:2ème doublage)
Notes et références
Notes
- « the English form of the Dutch name Edda » britannica.com
- « Although her British fathers surname was Ruston, he often used the more aristocratic name Hepburn-Ruston, believing himself descended from James Hepburn, 4th earl of Bothwell. » Encyclopædia Britannica Online
- 3,0, 3,1, 3,2, 3,3, 3,4, 3,5 et 3,6 La Princesse de Tiffany, Robyn Karney, Gremese.
- Biographie d'Audrey Hepburn, sur Allociné.
- (en) Antiques; To Daddy Dearest, From Audrey, The New York Times, 22 août 2003
- Audrey Hepburn, Martha Tichner, CBS Sunday Morning, 26 novembre 2006
- (en) Diana Maychick, Audrey Hepburn : An Intimate Portrait, Carol Publishing Group, 1996, 247 p.
- Julien Welter, « Audrey Hepburn : une pimpante maturité », Arte, 18 janvier 2007
- 9,0 et 9,1 Dictionnaire du cinéma tome 1, Jean-Loup Passek, Larousse, 1995, page 1043.
- 10,0, 10,1 et 10,2 Vanity Fair - Laura Jacobs 2013, p. 72
- 11,0 et 11,1 Cally Blackman 2013, p. 190
- Drôle de frimousse, audrey.hepburn.free.fr
- 13,0 et 13,1 Biographie d'Audrey Hepburn, sur audrey.hepburn.free.fr
- 14,0 et 14,1 Vanity Fair - Laura Jacobs 2013, p. 79
- (en) Anecdotes sur Out of Africa, IMDB
- Hommage au travail qu'Audrey Hepburn a accomplie pour les enfants du monde, Unicef, 7 mai 2002
- 17,0, 17,1, 17,2 et 17,3 (en) Design Museum et Paula Reed, Fifty fashon looks that changed the 1960s, Londres, Conran Octopus, 2012, 114 p. (ISBN 978 1 84091 604 1) [présentation en ligne], « Audrey Hepburm - Breakfast at Tiffany's - 1961 », p. 18
- 18,0, 18,1, 18,2, 18,3 et 18,4 Regard sur Audrey Hepburn, Regard Magazine no , Paris, janvier 1993.
- 19,0, 19,1, 19,2, 19,3, 19,4, 19,5 et 19,6 (en) Design Museum et Paula Reed, Fifty fashon looks that changed the 1950s, Londres, Conran Octopus, 2012, 112 p. (ISBN 978 1 84091 603 4) [présentation en ligne], « Audrey Hepburn in Sabrina - 1954 », p. 50
- Vogue - La mode du siècle : Le style de chaque décennie, 100 ans de créateurs [« Vogue Twentieth Century Fashion - 100 years of style by decade and designer »], Éditions Hors Collection, 2000, 255 p. (ISBN 2-258-05491-5), « 1950 - 59 », p. 50
- Paris Match, 17 octobre 1991
- La ballerine Ferragamo, Luxe Magazine
- Cally Blackman 2013, p. 192
- Cally Blackman 2013, p. 220
- (en) Derek Elly ; Pride & Prejudice ; Variety ; 11 septembre 2005. En anglais, la citation complète est : « Looking every bit a star, Knightley, who's shown more spirit than acting smarts so far in her career, really steps up to the plate here, holding her own against the more classically trained Macfadyen (as well as vets like Blethyn, Sutherland and Judi Dench) with a luminous strength that recalls a young Audrey Hepburn. »
- « Although Sleeping Beauty would have blonde hair in the film, character stylist Tom Oreb based the princess original design on the physical geometry of brunette Audrey Hepburn » in http://lisawallerrogers.wordpress.com/2009/04/14/audrey-hepburn-disneys-sleeping-beauty/
- 27,0, 27,1 et 27,2 Cally Blackman 2013, p. 371
- Audrey Hepburn Remembered sur IMDb
- (en) Michael Deas: Illustrations and Portraits, site personnel du dessinateur
- Site officiel de la fondation.
- Références à Audrey ou ses films dans d'autres films, audrey.hepburn.free.fr
- Audrey Hepburn Breakfast At Tiffany's, 1961 , site officiel christies.com
- (en) Auction Frenzy over Hepburn dress, BBC, 6 décembre 2006
- (en) Hepburn dress sells for $192,000, BBC, 31 mai 2007
- Audrey Hepburn, histoire d'une femme dexception, Donald Spoto, Éditions Hors-Collection
- (en) « AFI's 100 Years...100 Stars » sur AFI.com
Références
Détail référence bibliographique
- Cally Blackman (trad. Hélène Tordo), 100 ans de mode [« 100 years of fashion »], Paris, La Martinière, Modèle:MONTHNAME sans erreur 2013, 399 p. (ISBN 978-2-7324-5710-9) [présentation en ligne]
Voir aussi
Bibliographie
- Audrey Hepburn, Diana Maychick, Édition 1, Paris, 1993 (ISBN 2-86391-564-9)
- Audrey Hepburn, Klaus-Jürgen Sembach, Éditions Schirmer-Mosel, Munich, 1993 (ISBN 3-88814-630-5)
- Audrey Hepburn La Princesse de Tiffany, Robyn Karney, Éditions Gremese International, 1996 (ISBN 88-7301-043-1)
- Audrey Hepburn, Barry Paris, Éditions Belfond, Paris, 1997 (ISBN 2-7144-3381-2)
- Audrey, une vie en images, Carol Krenz, Éditions Soline, Paris, 1998 (ISBN 2-87677-304-X)
- Audrey Hepburn, Joanna Spencer, Éditions Payot/Collection Documents, Paris, 2005 (ISBN 2-228-89980-1)
- Audrey Hepburn, souvenirs et trésors d'une femme d'élégance, Erwin-Diamond, Édition Naïve, Paris, 2006 (ISBN 2-35021-074-X)
- Audrey Hepburn, textes de F. X. Feeney, édition trilingue (en)(de)(fr), photos The Kobal Collection, Éditions Taschen/Collection Movie Icons, Cologne, 2006 (ISBN 3-8228-2001-6)
- Audrey Hepburn, histoire d'une femme d'exception, Donald Spoto, Éditions Hors-Collection, Paris, 2006 (ISBN 2-258-07396-0)
- Audrey Hepburn, la grâce et la compassion, Michel Cieutat et Christian Viviani, collection Jeux d'Acteurs, Éditions Scope, (ISBN 2-912573-35-1)
- (en) Audrey : The 60's, IT. Books, Modèle:MONTHNAME sans erreur 2012, 296 p. (ISBN 978-0062209016)
- (en) Audrey in Rome, Harper Design, 2012, 192 p. (ISBN 978-0062238825)
Presse
- « La femme éternelle », dans Vanity Fair, no 2, août 2013, p. 70 à 79 Modèle:Commentaire biblio SRL
Articles connexes
- Audrey Hepburn (timbre) : rare timbre allemand non émis.
- Moon River : la chanson qu'Audrey Hepburn interprète dans Diamants sur canapé.
Liens externes
- Modèle:Autorité
- (en) Site officiel
- (fr+en) Audrey Hepburn sur lInternet Movie Database.
- Audrey Hepburn sur AlloCiné.
- Vidéo : Audrey Hepburn dans son premier rôle au cinéma en 1948, Le Néerlandais en 7 leçons.
Films de Mel Gibson
|
|
---|---|
Réalisateur |
L'Homme sans visage (1993) Braveheart (1995) La Passion du Christ (2004) Apocalypto (2006) Télévision : Les Sauvages (2004, saison 1, épisodes 1, 2 et 11) |
Voir aussi | Liste en tant qu'acteur Liste en tant que producteur |
Cinéma américain |
Erreur de citation : Des balises
<ref>
existent pour un groupe nommé « n », mais aucune balise <references group="n"/>
correspondante na été trouvée.
Récupérée de Audrey Hepburn de l'encyclopédie libre Wikipedia. Tous les textes sont disponibles sous les termes de la Licence de documentation libre GNU.