Jacques Arcadelt

Jacques Arcadelt

Date de naissance 1505

Date de décès 1568 à Paris, Île-de-France, France

Jacques Arcadelt

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Jacques Arcadelt [Archadelt, Arcadet] (né le 10 août 1507 à Namur, mort le 14 octobre 1568) est un chanteur et un compositeur de lécole franco-flamande, surtout actif à Florence, Rome et Paris. Sa riche production touche toutes les formes de musique en usage à son époque, avec une emphase particulière pour le madrigal et la chanson.

Biographie

Jacques Arcadelt est baptisé le 10 août 1507 à Namur[1]. Il est fils de Gérard Fayl dele Arche dElte, un maître de forge et fabriquant darmes à Haltinne, un peu à lest de Namur.

En 1515, il apparaît parmi les enfants instruits par Alexandre de Clèves, maître décole de la collégiale Saint-Pierre-au-Château[2] parmi lesquels se trouve également Pierre Certon. Cette même année il est récompensé avec dautres chanteurs pour deux manifestations organisées par la ville.

Il est encore repéré de 1516 à 1519 toujours sous le nom de Jacobus de Arca dElta - comme enfant de chur à la collégiale Saint-Aubain, sous la direction de maître Lambert Masson[3] puis de 1519 à 1524 chez le maître Charles de Nicquet, maître de la grande école[4], et repéré encore en décembre 1526, lors de festivités offertes pour célébrer une victoire militaire. Peut-être a-t-il profité des relations internationales de son père, qui traitait avec des acheteurs darmes ; peut-être a-t-il été repéré et emmené par un noble ou un notable qui souhaitait sattacher ses services ; toujours est-il quil part en Italie, peu après ses 19 ans.

Les années italiennes : Florence...

Les premières compositions quon possède de sa main[5] montrent quil a dû être en Italie dès la fin des années 1520[6] ; sa présence à Florence est dailleurs attestée dès 1534 comme compositeur de madrigaux et en 1535 quand il se trouve au service du duc Alexandre de Médicis. Il semble avoir été aussi attaché à Roberto Pucci, un proche des Médicis qui alternait des séjours à Rome et à Florence et qui sétablit à Rome après avoir été fait cardinal en 1537.

Cest dans les années 1530 quArcadelt écrivit une quantité considérable de madrigaux ; il est considéré en cela comme un continuateur de Philippe Verdelot, un des premiers créateurs de cette forme. Son style simprègne clairement de la manière de Verdelot, et murit rapidement jusquà lui procurer une célébrité considérable.

... puis Rome

Après lassassinat du duc Alexandre en 1537, Arcadelt se déplace à Rome. Sa présence y est attestée en 1538 par une composition faite pour les noces de Marguerite dAutriche (veuve du duc Alexandre) et dOctave Farnèse. On suppose quil est le Jacobus flandrus qui est admis à la Cappella Giulia in 1539. Il est en tout cas admis fin 1540 à la chapelle Sixtine comme maître des enfants (probablement protégé par le pape Paul III, un Farnèse). Il reste à ce poste jusquà lété 1551, date à laquelle il repart en France (avec toutefois un voyage en France en 1547).

Entre 1538 et 1544, limprimeur vénitien Antonio Gardano édite cinq livres de ses madrigaux, qui connaissent un succès considérable, et sont souvent réédités.

Paris

La mort de Paul III en 1549 fut peut-être loccasion pour Arcadelt de rechercher un nouvel emploi. Revenu en France, il entre vers 1552 comme maître de chapelle auprès du cardinal Charles de Lorraine, un membre influent de la cour de France[7]. Mais il a également été un musicien du roi : il est chantre de la Chambre du roi entre 1556[8] et 1560, aux gages annuels de 200 lt[9]. À ce titre, il a été récompensé par des canonicats.

Durant cette période, nombre de ses uvres paraissent chez les imprimeurs Le Roy et Ballard : des airs et des chansons essentiellement mais aussi des messes, des lamentations et un magnificat.

Arcadelt meurt le 14 octobre 1568, probablement à Paris. Il est alors remplacé par Jean Durantel à son poste de chantre ordinaire de la Chambre[10].

Les uvres

Les uvres complètes dArcadelt ont été éditées par Albert Seay : Jacobus Arcadelt : Opera omnia ; Corpus Mensurabili Musisae, xxxi, vol. 110 (196571). Voir le détail des volumes ici.

Musique sacrée : messes, lamentations et magnificat

  • Missae tres nunc primum in lucem aeditae, cum quatuor & quinque vocibus ad imitationem modulorum Paris : Adrian Le Roy & Robert I Ballard, 1557. 1 vol. 2°, 44 f. RISM A 1384, Lesure 1955 n° 23.
Contient les messes Noe, noe à 4 v. sur un motet de Jean Mouton, Ave regina coelorum à 5 v. sur un motet dAndreas de Silva, et Vulgaris Beate Virginis, à 4 v.
  • Lamentationes Jeremiae en 3 sections, à 4 et 5 v., dans le recueil Piissimae ac sacratissimae lamentationes Jeremiae Prophetae, nuper a varijs auctoribus compositae pluribus vocibus distinctae, & nunc primum in lucem editae. Paris : Adrian Le Roy et Robert I Ballard, 1557. 1 vol. 2°, 22 f. RISM 15577, Lesure 1955 n° 31. Contient les Lamentations de Jérémie divisées en trois sections (Zain, Nun, Jerusalem, puis Caph, Lamed, Jerusalem, puis Res, Zain, Jerusalem).
  • Magnificat primi toni, 4-6 v., dans le recueil Canticum beatae mariae Virginis (quod Magnificat inscribitur) octo modis à diversis auctoribus compositum ; nunc primum in lucem aeditum Paris : Adrian Le Roy et Robert I Ballard, 1557. 1 vol. 2°, 26 f. RISM 15578, Lesure 1955 n° 32.

Cette partie de la musique religieuse dArcadelt, publiée en 1557, semble lavoir été bien après sa composition, qui a du intervenir lors de ses années italiennes. Son style apparaît être influencé par Jean Mouton (dont il reprend dailleurs un motet pour sa messe Noe noe).

Musique sacrée : motets

Seulement 24 motets sont recensés (liste dans Haar-Glotzer), qui à la différence des uvres précédentes sont surtout publiés durant les années italiennes. Ils paraissent à Lyon chez Jacques Moderne en 1532, 1538 et 1539, à Ferrare chez J. de Buglhat en 1538 et 1539, à Venise chez Antonio Gardano en 1539 et chez deux imprimeurs allemands à Augsbourg (1540, 1545) et à Nuremberg (1564).

La présence de motets dans des manuscrits romains (Bibl. Vaticane : CS 13, CS 24 et CS 2412) de même quà la Bibl. Vallicelliana (SI 35-40) atteste quils ont été non seulement composés à Rome mais aussi chantés sur place à la chapelle Sixtine.

Musique spirituelle

La production de musique spirituelle date de sa période parisienne, avec une chanson spirituelle et six psaumes composés en forme de motet :

  • Dont vient lesjouissance, à 4 v., dans le Tiers livre de chansons spirituelles, Paris : Adrian Le Roy et Robert I Ballard, 1553 (Lesure 1955 n° 7 bis, RISM 155319).
  • Six psalmes de David, composés en musique au long (en forme de motetz) à quatre & cinq parties Paris : Adrian Le Roy et Robert Ballard, 1559. 4 vol. 4° obl. LRB n° 53, inconnu du RISM. Berkeley (CA) : Jean Gray Hargrove Music Library : M2092.G68.P8 1558 (Bassus seul).
Contient : Il faut que de tous mes esprits (Ps. 138), La terre au Seigneur appartient (Ps. 24), Estant assis aux rives aquatiques (Ps. 137), Bien heureux est quiconques (Ps. 128), Du fons de ma pensée (Ps. 130), Qui est-ce qui conversera (Ps. 15).
Cinq dentre eux (sauf Bien heureux est quiconques) sont copiés dans le manuscrit Genève BGE : Mus. Ms. 572[11].
Le Ps. 137 était déjà publié dans Le second livre des pseaulmes et sentences, tirées tant du Psalmiste royal que des autres sainct prophetes, mis en musique en forme de motetz, par divers excellens musiciens [Genève] : Simon Du Bosc et Guillaume Guéroult, 1555. 4 vol. 8° obl. RISM 155516.
Le Ps. 128 létait également dans Le Premier livre des pseaulmes et sentences Mis en musique en forme de motetz, par divers excellens musiciens. [Genève] : Simon Du Bosc et Guillaume Guéroult, 1554. 4 vol. 8° obl. Sur cette source récemment redécouverte, voir Duchamp 2011.
  • Voir plus bas à propos des contrafacta protestants qui ont été publiés en 1572 sur 44 de ses chansons profanes.

Musique profane : les madrigaux

  • Il primo libro di madrigali a 4 voci Venise : Antonio Gardano, 1539. RISM A 1314.
La toute première édition de ce premier livre daterait de 1538 et est perdue. Très nombreuses rééditions jusque vers 1640, essentiellement à Venise mais aussi à Rome, Naples, Perugia, Bracciano (RISM A 1315 à 1366). Ce volume est le recueil de madrigaux qui a été le plus réédité de toute lhistoire du madrigal.
  • Il vero secondo libro de madrigali a 4 voci Venise : Antonio Gardano, 1539. RISM A 1369.
Cinq rééditions jusquen 1560, toutes à Venise.
  • Terzo libro de i madrigali novissimi a quattro voci. Venise : Girolamo Scotto (en), 1539. RISM A 1374.
Trois rééditions jusquen 1556, toutes à Venise.
  • Il quarto libro di madrigali a quatro voci. Venise : 1539. RISM A 1379.
Dont on ne connaît que deux rééditions seulement jusquen 1545, toutes vénitiennes.
  • Il quinto libro di madrigali a quatro voci Venise : Antonio Gardano, 1544. RISM A 1383. Ce livre est le seul qui contient des pièces qui auraient pu être composées durant sa période romaine.
  • Primo libro di madrigali a 3 voci. Venise : Antonio Gardano, 1542. RISM A 1309 et 154218.
Plusieurs rééditions à Venise jusquen 1587, et une à Paris en 1601.

Par ailleurs dautres pièces paraissent dans de nombreux recueils entre 1537 et 1559 (liste dans Haar-Glotzer ou dans les Opera omnia), tous vénitiens hormis un de 1555 (imprimé à Pesaro).

Ce succès explique naturellement quon retrouve quelques madrigaux dans plusieurs manuscrits du temps : Bruxelles Bibl. du Conservatoire : 27511 et 27731, Florence Bibl. du Conservatoire Baseri 2495, enfin Florence Bibl. Nazionale Magl. XIX 99102 et Magl. XIX 122125 ; ils y voisinent parfois avec des pièces de ses contemporains : Francesco Layolle, Francesco Corteccia, Philippe Verdelot et bien sûr Costanzo Festa. Il explique également lexistence de nombreuses mises en tablature pour luth ou pour guitare, et même de viole.

La totalité de sa production madrigalesque avoisine les 250 pièces et cest naturellement à elle quArcadelt a dû sa première renommée. Elle est essentiellement à quatre voix, à lexception dun livre tardif de madrigaux à trois voix (1542) et de quelques pièces à 5 ou 6 voix. Létude des sources révèle que quelques pièces imprimées sous le nom dArcadelt reviennent en fait à Jacquet de Berchem, à Layolle ou à Corteccia, les imprimeurs nayant pas hésité à grossir des volumes qui se vendaient très bien. En 1555 un cycle de madrigaux écrit sur des canzone de Pétrarque apparaît être un des premiers du genre. Au final, ces uvres ont fait dArcadelt un des premiers maîtres du madrigal, usant dun style élégant, souple et jamais trop complexe, et ouvrant la voie à la génération suivante des madrigalistes. Ses uvres sont écrites sur des textes de Pétrarque bien sûr, mais aussi de Jacopo Sannazaro, Pietro Bembo, Benedetto Varchi, et même pour deux dentre eux de Michel-Ange, outre de nombreux poètes restés anonymes.

Musique profane : les chansons

Quelques rares chansons dArcadelt ont paru dès 1537 chez Pierre Attaingnant jusquen 1550, doù il ressort que son séjour italien ne lui a jamais fait oublier sa langue maternelle. Dautres encore paraissent chez Nicolas Du Chemin en 1551 et 1552. Le reste sort des presses dAdrian Le Roy et Robert I Ballard, dans une quantité de recueils qui se succèdent jusquen 1573. Le premier recueil où il est prépondérant est le Tiers livre de chansons de 1554[12] avec 16 chansons sur 22, ce qui est sans doute un signe tangible de son retour à Paris.

Les mêmes presses éditent entre 1561 et 1569 quelques recueils presque entièrement consacrés à lui :

  • Quatorsiesme livre de chansons nouvellement composées en musique à quatre, cinq, et six parties par M. Iacques Arcadet, & autres autheurs.... Paris : Adrian Le Roy et Robert I Ballard, 1561. 4 vol. 8° obl. RISM 15616, Lesure 1955 n° 75.
  • Tiers livre de chansons nouvellement composées en musique à quatre parties par M. Arcadet & autres autheurs.... Paris : Adrian Le Roy et Robert I Ballard, 1567. 4 vol. 8° obl. RISM 15674, Lesure 1955 n° 120.
Recueil réédité en 1573 (RISM 15735, Lesure 1955 n° 173).
  • Quatrieme livre de chansons nouvellement composé à quatre parties par M. Arcadet & autres autheurs... Paris : Adrian Le Roy et Robert I Ballard, 1567. 4 vol. 8° obl. RISM 15675, Lesure 1955 n° 121.
Recueil réédité en 1573 (RISM 15736, Lesure 1955 n° 174).
  • Cinquiesme livre de chansons nouvellement composé à quatre parties par M. Arcadet & autres autheurs... Paris : Adrian Le Roy et Robert I Ballard, 1567. 4 vol. 8° obl. RISM 15676, Lesure 1955 n° 122.
Recueil réédité en 1573 (RISM 15737, Lesure 1955 n° 175).
  • Sisieme livre de chansons à quatre & cinq parties, de I. Arcadet, & autres... Paris : Adrian Le Roy et Robert I Ballard, 1569. 4 vol. 8° obl. RISM 156913, Lesure 1955 n° 134.
  • Neuvième livre de chansons à quatre, cinq & six parties, de I. Arcadet, & autres... Paris : Adrian Le Roy et Robert I Ballard, 1569. 4 vol. 8° obl. RISM 156914, Lesure 1955 n° 135.

Mais plusieurs des volumes ci-dessus sont en fait des versions remaniées de recueils parus plus tôt et comprenant un nombre moins importants de chansons dArcadelt. Le total de ses chansons se monte à 125 pièces. D'un style assez simple, parfois répétitif, elles évoluent vers une manière plus élaborée, mais qui garde (comme ses madrigaux) une certaine simplicité intrinsèque sans jamais atteindre à la complexité du style du motet. Quelques passerelles entre madrigal et chanson peuvent être détectées, soit par un style similaire, soit même par lusage du réemploi de la musique dun madrigal sur un texte français.

La plupart des textes identifiés sont des poèmes de Mellin de Saint-Gelais. Il existe par ailleurs quelques chansons dont lattribution lui est disputée, avec Pierre Certon notamment.

En 1572 paraît chez Jean de Tournes (fils) à Lyon un recueil de 45 chansons d'Arcadelt, « recueillies et revues par Claude Goudimel », dont 44 ont reçu des textes spirituels protestants à la place des textes profanes. Cette édition est rééditée en 1586 à Genève par le même imprimeur[13].

Musique profane : les pièces latines

Deux recueils de 1556 et 1559[14] révèlent cinq chansons latines écrites sur des vers de Virgile, dHorace ou de Martial[15].

Notes

  1. Namur, Archives épiscopales, fonds du Grand séminaire, reg. paroissiaux, vol. IV (1504-1545), cité daprès Moret 1993 p. 15-16. Sur toute sa jeunesse avant son passage en Italie, la seule référence est Moret 1993.
  2. Namur, fonds du musée diocésain, Archives capitulaires de Saint-Aubain, vol. VI add.
  3. Archives dÉtat de Namur, Archives capitulaires de Saint-Aubain, vol. VI (1507-1533) f. 43v, 57r, 65r, 72r.
  4. Idem, f. 72v, 92r, 105r, 120r, 137r, 142r, 150v.
  5. Six motets dans le manuscrit SI 35-40 de la Biblioteca Vallicelliana à Rome, et dix madrigaux extraits dune anthologie florentine datant de 1530-1532 (Florence BN : Magl. XIX. 122-5).
  6. Sur la période italienne, voir notamment Haar-Glozer 2010.
  7. Les premières traces de son activité sont données par Bridges 1982, autour de 1554. La page de titre de son recueil de messes de 1557 mentionne clairement cette charge auprès du cardinal : illustrissimus Cardinalis à Lothoringia Sacello praefecto.
  8. Paris BNF : ms. Clairambault 1216 f. 48v, cité daprès Handy 2008 p. 371.
  9. Pour 1559-1560 : État de la maison de François II, Paris ANF : KK 129, f. 47v et 291v, et Paris BNF (Mss.) : ms. Dupuy 852 f. 23v, cités daprès Brooks 2000 p. 417 et Handy 2008 p. 371.
  10. Voir Lesure 1961, qui cite un manuscrit récemment entré à la BNF mais non coté.
  11. Voir Guillo-Noailly 2012 sur cette source.
  12. RISM 1554Modèle:27, Lesure 1955 n° 13.
  13. Pour l'édition de 1572 (perdue), voir Guillo 1991 n° 84, et pour celle de 1586, Guillo 1991 n° 95 et RISM AA 1390a.
  14. RISM 155615 et 15598.
  15. Sur ces uvres, voir Van Orden 1996.

Discographie

  • Le Divin Arcadelt : candelmas in Renaissance Rome. Musica contexta with The English Cornett and Sackbut Ensemble. 1 CD Chandos CHAN 0779, 2011. Contient la messe Ave Regna caelorum avec des interventions de chant grégorien, deux motets de Palestrina et deux motets (dont le motet source) dAndreas de Silva.
  • Jacques Arcadelt. Estote fortes in bello : uvres sacrées. Josquin Capella, dir. Menolf Brüser. 1 CD CPO, 2012. Contient la messe vave Regina caelorum avec 6 motets, dont deux Lamentations.
  • Musiques de la Renaissance française. King's Singers & Consort of Musicke, dir. Anthony Rooley (entre autres ensembles). 2 CD EMI Classics 7243 5 69555 2 3, 1996. Contient Margot labourez les vignes dArcadelt.
  • Lamentatio Jeremiae prophetae. Egidius Kwartet. 1 CD Etcetera, 2008. Contient une partie des Lamentations dArcadelt, avec celles de Orlande de Lassus, Alexandre Agricola et Cristobal de Morales.

Partitions libres

Références

Sur la biographie et le contexte musical

  • Jeanice Brooks. Courtly song in late sixteenth-century France. Chicago et Londres : Chicago University Press, 2000 (voir p. 266-293 surtout).
  • Philippe Desan et Kate van Orden. De la chanson à lode : musique et poésie sous le mécénat du cardinal Charles de Lorraine in Le Mécénat et linfluence des Guises : actes du colloque de Joinville, 1994 éd. Y. Bellenger (Paris : 1997), p. 469492.
  • Ian Fenlon and James Haar. The Italian madrigal in the early 16th century: sources and interpretation. Cambridge : 1988.
  • Letitia Glozer. The madrigal in Rome: music in the papal orbit, 1520-1555. Ph. Diss., University of North Carolina, Chapel Hill, 2007. (voir chapitre 3 : Arcadelts Italian years).
  • James Haar et Letitia Glozer. Arcadelt [Archadelt, Arcadet], Jacques in Groves Dictionary of Music, online edition (consulté en 2010).
  • James Haar. The Florentine madrigal, 154060, Music in Renaissance cities and courts: studies in honor of Lewis Lockwood, éd. J.A. Owens and A. Cummings (Warren (MI) : 1997), p. 141151.
  • François Lesure. Arcadelt est mort en 1568 in Revue de musicologie 47 (1961), p. 195196.
  • Paul Moret. Jacques Arcadelt, musicien namurois (1507-1568), in Bulletin de la Société liégeoise de musicologie 83 (1993), p. 1216. Disponible en ligne.

Sur les uvres

  • Thomas Whitney Bridges. The Publishing of Arcadelts First Book of Madrigals (Ph. diss., Harvard University, 1982).
  • Jeanice Brooks. Italy, the Ancient World and the French musical inheritance in the 16th century : Arcadelt and Clereau in the service of the Guises, in Journal of the Royal Musical Association 121 (1996), p. 147190.
  • Jean Duchamp. Le premier livre de psaumes de Du Bosc et Guéroult (1554) retrouvé in Revue de musicologie 97/2 (2011), p. 409-424.
  • Laurent Guillo, Jean-Michel Noailly et Pierre Pidoux, Un recueil parisien de psaumes, de chansons spirituelles et de motets (ca. 1565) : Genève BGE Ms. Mus. 572., in Bulletin de la Société dhistoire du protestantisme français 158/2 (2012).
  • James Haar. The note nere madrigal in Journal of the American Musicological Society 18 (1965), p. 2241.
  • James Haar. Towards a chronology of the madrigals of Arcadelt in Journal of Musicology 5 (1987), p. 2854.
  • Walter Klefisch. Arcadelt als Madrigalist. Cologne : 1938.
  • François Lesure et Geneviève Thibault. Bibliographie des éditions d'Adrian Le Roy et Robert Ballard (1551-1598). Paris, 1955.
  • Kate van Orden. Les Vers lascifs dHorace : Arcadelts latin chansons in Journal of Musicology 14 (1996), p. 338369.
  • Jean-Michel Vaccaro. The Fantasia sopra in the works of J.-P. Paladin, in Journal of the Lute Society of America 23 xxiii (1990), p. 1836.
Dernière modification de cette page 15.01.2014 23:29:29

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