Steven Tyler

Steven Tyler

Date de naissance 26.3.1948 à Yonkers, NY, Etats-Unis d Amérique

Steven Tyler

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Steven Tyler, né Steven Victor Tallarico le 26 mars 1948 à Yonkers, État de New York, est le chanteur du groupe hard rock américain Aerosmith. Il y joue également du piano et de l'harmonica. Il est connu pour son énergie, ses tenues portées sur scène et surtout sa voix d'où son surnom : « The Demon Of Screaming » Steven Tyler figure parmi les 100 meilleurs chanteurs du monde, selon le magazine Rolling Stones[1]. Il a été classé à la 3e place du Hit parader's top 100 metal vocalists of all time[2]. Steven Tyler (tout comme son complice Joe Perry) fait partie des artistes distingués au Songwriters Hall of Fame[3].

Carrière

Débuts

Steven Tyler fit la rencontre en premier lieu de Joe Perry. C'est à Sunapee, dans un restaurant appelé « The Anchorage » qu’ils firent connaissance. À ce moment-là, Steven faisait partie d’un groupe qu’on appelait « Chain Reaction ». Leurs échanges furent courts et ils n’avaient aucune idée de ce qui les attendait. Joe Perry n’habitait qu’à 10 km de Steven, tout près d’un lac. Un peu plus tard dans sa vie, le père de Steven lui offrit un emploi dans un groupe de musique. Son jeune fils allait alors être un batteur. Cela lui donna la chance de jouer 3 soirs par semaine, durant tout l’été. Steven ne raffolait pas du répertoire musical que présentait ce groupe en question. On pouvait y entendre du cha-cha-cha, du foxtrot et des chansons issues de Broadway telles que Summertime par Porgy and Bess. Steven n’appréciait pas tellement le public qui assistait aux spectacles et il avait un peu honte. Il délaissa cet emploi après 2 ou 3 étés[4]. À 15 ans, Steven découvrit son amour pour la batterie. Il acheta des disques d’instructions par Sandy Nelson afin d’apprendre la technique. Ensuite, il prit des cours avec le WWDU. La première fois qu’il monta sur scène fut à la ferme, à l’été de 1963. Le premier groupe de Steven Tyler se nommait les Strangers. On y voyait Don Solomon, Peter Stahl et Alan Stohmayer. Peter était à la guitare, Alan à la basse, Don était le chanteur et Steven à la batterie. Avec ces musiciens, ils jouaient, par exemple, la chanson « Wipeout ». Pour ce qui est de la carrière de Steven Tyler comme chanteur, il vécut sa première expérience dans un bar où il était employé en premier lieu comme batteur. C’est en entendant les premières notes de « In my Room » des Beach Boys qu’il s’empara du microphone et annonça à la surprise du groupe qu’il allait s’approprier ce moment et chanter ce morceau. De plus en plus, les Strangers donnaient un nombre grandissant de performances. Ces derniers avaient un slogan : « The Strangers – English Sounds, American R&B. » [5]

Parfois, Steven vagabondait dans le Bronx au Morris Park Avenue avec son ami et le père de ce dernier. À l'époque, un groupe local de Rock'n'Roll du Bronx dénommé the Bell Notes y jouaient. Dans les entre-deux, Steven et son ami Ray avaient alors la chance de jouer des morceaux tels que « I’ve Had It » et « Cotton Fields ». Un peu plus tard, les deux jeunes hommes rejoignirent un groupe appelé Dantes qui était basé autour de ce groupe qu’on appelait les Green Mountain Boys. Dans cette période, Steven alternait entre le groupe des Strangeurs et des Dantes. Côté qualitatif sonore, les Dantes étaient plus noirs et remémoraient les Rolling Stones, alors que l’autre groupe avait une façade à la Beatles. Avec le temps, Steven devint le chanteur principale des Strangeurs[6].

Il fit un passage dans une école appelée Jose Quintano, sur la 156e rue, au 56 ouest. Cette école formait des jeunes professionnels. Il retient de ce moment sa rencontre avec Steve Martin, où il expérimenta pour sa toute première fois un studio d’enregistrement. L’endroit où son compatriote l’avait amené s'appelait L’Apostolic. Il se trouve que Jimi Hendrix avait fréquenté les lieux seulement deux mois avant qu’il n'y mette les pieds.

Le 24 juillet 1966, les Strangeurs jouèrent en première partie pour les Beach Boys. Ce concert eut lieu au College de Iona. Un peu plus tard dans cette soirée, le promoteur Pete Bennett aborda Steven Tyler en lui proposant à son groupe et lui de faire l'ouverture des quatre prochains spectacles des Beach Boys, à New York. Bennett fut aussi le manager des Beatles et travailla avec Elvis Presley, Frank Sinatra et Bob Dylan. Lorsque les Strangeurs devinrent un peu plus populaires, ils changèrent de nom pour s’appeler les Chain Reaction[7].

Chain Reaction

Henry Smith fut leur machiniste itinérant, ou comme qui dirait leur Roadie, pendant un long moment. Ce dernier réussissait à obtenir de grandes opportunités pour le groupe. Ils eurent la chance de faire la première partie de Sly and the Family Stone, des Byrds et du groupe favoris de Steven : les Yardbirds, alors composés de Jimmy Page à la basse et Jeff Beck à la guitare. De l’hiver 1966 jusqu’au printemps 1967, ils donnèrent en moyenne bon nombre de spectacles. Ils étaient, la plupart du temps, en première partie des autres groupes. Ils ouvrirent pour Left Banke, the Soul Survivors, the Shangri-Las, Leslie West and the Vagrants, Jay and the Americans et Frank Sinatra. Par la suite, Pete Bennett annonça à Steven Tyler qu’il voulait chasser tous les membres du groupe à ce dernier. Le futur chanteur principal du groupe Aerosmith refusa. Le dernier concert du groupe fut en 1967, le 18 juin, au Brooklawn Country Club, au Connecticut[8].

Autres Groupes

Un peu plus tard cet été là, Steven formait alors un autre groupe, nommé William Proud. On y voyait Twitty Farren à la guitare, Peter Bover, Mouse McElroy et Eddie Kisler. C’est lorsque le groupe se rendit à Long Island que Steven les quitta.

Fox Chase s’avère être le tout dernier groupe dont il fut membre. Ils se sont déjà vus jouer pour certaines fraternités, des concerts qu’ils ont qualifiés d'assez sauvages[9].

Aerosmith : le commencement

C’est en 1969 au festival de Woodstock que Steven Tyler fit sa rencontre avec Joey Kramer, le futur batteur de ce qui allait devenir Aerosmith. Plus tard, lors d’un des étés passés à Sunapee, Steven reçut la visite de Joe Perry chez ses parents, où il habitait encore. L’endroit, plus précisément, était à Trow-Rico. Ce dernier lui proposa d’assister à une prestation de son groupe appelé le Jam Band, avec en vedette Joe Perry, Tom Hamilton et un dénommé Pudge Scott. John McGuire en était le chanteur principal. Le son nouveau du groupe faisait d'eux les pionniers du rock britannique. Lors de cette soirée où Steven assistait au spectacle, Joe s’empara du micro pour chanter la chanson «I’m going home ». Selon Steven, ce dernier n’avait pas de capacités vocales : il ne faisait que parler à la Bob Dylan. Le concert fut un mélange de riffs et au total de trois chansons. Alors qu’il pensait que c’était peine perdue, Joe enflamma l’audience avec sa guitare durant « Train Kept a Rollin[10]». Durant toute sa vie, Steven avait été à la recherche d’un frère, un compagnon de vie qui l’accompagnerait dans ses périples afin de percer dans le domaine musical. Il ne voulait surtout pas être dans un groupe sans celui qu’il recherchait. Lorsqu’il rencontra Joe, il sut instantanément que ce dernier allait être son allié, son double, son « frère démon ». Durant ce temps, Tom et Joe étaient tous les deux à l’école secondaire et ils pensaient bien faire des études supérieures. Pour Steven, c’était catégoriquement le contraire. Ainsi, ils décidèrent d’emménager tous ensemble à Boston. Durant le trajet, ce fut ce moment exact où Steven entreprit la composition de « Make it, make it, make it, break it », leur tout premier morceau en tant que groupe, qui figure sur leur premier disque : Aerosmith.

C’est donc à l'automne 1970 que le groupe mit les pieds dans la ville de Boston, un grand contraste en comparaison avec Sunapee. Cela, Steven l’avait bien remarqué. Leur appartement se tenait à 1325, Avenue Commonwealth. Ils y logeaient donc tous les quatre : Steven, Joe, Joey et Tom. Puisque Steven était maintenant le chanteur principal dans un groupe, il devait céder sa position de batteur à quelqu'un d’autre : Joey était l’heureux élu. Bien sûr, Steven s'arrogait souvent le droit d’être plus strict avec Joey, se disant qu’il en savait plus et qu’en étant un ancien batteur, qu’il pouvait bien lui apprendre des trucs. Cela affecta un peu la relation entre les deux. Il admet avoir été très dur sur son compte, étant un très grand perfectionniste. Comme exemple, Steven s’est lui-même approprié la composition des percussions dans la chanson Walk this Way. Le batteur Joey Krammer affirme même qu’il aurait eu certaines répercussions physiques due à ce problème : un certain tic. De plus, un autre membre occasionnel du groupe y figurait dans ce temps : Ray Tabano. Ce dernier jouait la guitare lui-aussi. En 1971, c’est le membre actuel Brad Whitford qui le remplaça. Alors que les temps étaient durs pour tout le groupe, côté monétaire et travail, Steven s’en inspira pour écrire la chanson Movin’ Out. Ces deniers n’avaient alors pas encore percé. Ils pratiquaient à l’université de Boston[11].

Le groupe focalisait sur des opportunités de concerts telles que dans les collèges, les écoles secondaires et les monts de Ski. Ils jouaient à peu près tous les Week-End et pratiquaient durant la semaine. Cela leur rapportaient une modique somme de 300 $ la nuit. Ils essayaient de se construire un groupe de fans dans chaque petite ville ou village qu'ils visitaient. Sur leur Setlist, on pouvait y voir des morceaux issus de blues rock britannique.

Avec la mode comme passion, Steven réussit avec efforts à transmettre un tant soit peu cet intérêt aux membres du groupe. Il emmena ses compagnons à un magasin nommé Caprice, qui était en face de l’intermedia sound, où il enregistrèrent leur premier album.

Steven eut une grande haine envers la petite amie de Joe Perry. Pour lui, lorsque ce dernier emménagea avec sa copine, il pensait perdre en quelque sorte son frère. Il était très important pour Steven de cohabiter avec les membres du groupe. C’était comme un abandon de le voir partir. Lorsque Steven écrit les paroles de Sweet Emotion, c’est directement à Elyssa Jerret qu’il les pointa.

C’est dans les environs de décembre 1971, que Steven et les autres n’avaient plus rien à perdre : aucun argent, aucun contrat de spectacles, aucun espace de pratique etc. C’est alors qu’ils firent la connaissance de Frank Connally[12].

Aerosmith: l'essor du groupe

Avec comme promoteur Frank Connally, les choses ne pouvaient cesser d’aller mieux. Avec ce nouveau membre dans l’équipe, les partenaires David Krebs et Steve Leber se joignirent en forces. Ils s’y connaissaient tous deux dans l’industrie de l’enregistrement. Un peu plus après, Steven et la troupe déménagèrent à 39, rue Kent, à Boston. C’est en 1972 qu’Aerosmith signèrent avec Colombia Records avec l’aide de Clive Davis pour 125 000 $ dollars[13].

Influences

Depuis son tout jeune âge, Steven écoute des artistes tels que Beethoven, Chopin, Bach et Debussy. C’est en écoutant son père jouer au piano qu’il y fut introduit[14]. On peut aussi déceler dans le groupe dont il est le chanteur et le compositeur principal des influences du blues, mais aussi d’artistes tels que les Beatles, Led Zeppelin et Cream[15]. De plus, on voit derrière Aerosmith une grande influence des Rolling Stones et des Yardbirds[16]. Si l’on se tourne vers le style de vie que Steven admire, il décrit contempler des gens tels qu’un personnage dénommé « gypsie boots », que sa mère mentionnait souvent durant son enfance, mais aussi un compositeur bohémien nommé Eden Ahbez[14]. La première chanson qui fit vibrer Steven fut « All for the Love of a Girl » de Johnny Horton. Aussi, il admirait profusément les Everly Brothers, dont les titres fétiches du chanteur étaient « I wonder if I care as much », « Cath’s Clown », « Let it be me », « So sad » et « when Will I be love » ? Côté rock n’ roll, il cite avoir connu et écouté davantage Chubby Checker and Dimah the Incredible Diving Horse qu'Elvis Presley. On compte parmi ses inspirations d’autres artistes tels que Janis Joplin, Chuck Berry, Bo Diddley, Eddie Cochran, Little Richard et The Beach Boys. De plus, on y voit the Animals et the Pretty Things[17]. Steven copiait plusieurs styles et idées. Il s’inspirait de plusieurs éléments de la vie d'autres artistes. Si l’on prend un exemple, il pratiquait la lecture de la poésie que Bob Dylan aimait : Allen Ginsberg, Jack Kerouac et Gregory Corso. Aussi, l’un des écrivains que Steven prône est Aldous Huxley, le fameux créateur de The Doors of Perception. Pour Steven, cet artiste était son gourou. Il admirait de même Coleridge et de Quincey : ils maintenaient selon lui une grande ouverture d’esprit qui ne suivaient pas les conventions.

Dans les années 1970, Steven se laissa influencer par des groupes tels que les Rolling Stones, the Who, Pink Floyd, Black Sabbath, Deep Purple et Led Zeppelin. L’un de ses albums favoris de tous les temps est celui de Stevie Wonder : Song in the Key of Life. Aussi, d’autres albums ont affecté énormément le chanteur. On y voit des œuvres tels que Taj Mahal et Deep Purple. C’est selon ce dernier des éléments d’inspiration qu’il emmena vers Aerosmith[18].

Styles et signatures

Steven Tyler est connu pour ses allures et son style propre à lui. Assez tôt dans sa vie, il suivait les derniers courants des Mods. Ce dernier faisait les boutiques de Greenwich Village pour y trouver des items tels que des vestes en cuir et des pantalons à motif damier. Il achetait diverses bottes et talons hauts. L’une des boutiques s’appelait Paul Sargent’s. Il se paraît de chandails fleuris et de ses fameuses écharpes en satin qui devinrent de loin sa plus grande signature. L’un de ses rituels au tout début était de marquer son territoire avec de l’encens, tout autour des amplificateurs et au devant de la scène. Selon ce dernier, pendant ces années, tous les gens ressemblaient à Andy Warhol[19]. Steven admirait Marianne Faithfull et Anita Pallenberg avec leur look de gypsie. C’est par contre Janis Joplin qui fut la vraie vedette fétiche que Steven vénérait pour son style vestimentaire. Aussi, il eut maints contacts avec la boutique de Vivienne Westwood[20].

Années récentes

Dans ces derniers temps, il s’avère que le chanteur d’Aerosmith s’est relocalisé à Nashville pour être en collaboration avec des compositeurs locaux. Il serait possible que ce dernier signe dans les prochaines semaines avec la compagnie de production Big Machine Label Group. Le 15 juillet 2016, Steven a sorti son premier album solo de country, We're All Somebody From Somewhere, projet qui lui tenait à cœur depuis plusieurs années. On peut y découvrir également des sonorités blues, ainsi qu'une reprise de Piece Of My Heart, de son idole Janis Joplin. C’est sur American Idol qu’on a pu y voir un retour comme mentor de Steven Tyler, rejoignant Tim McGraw, Reba McEntire et The Band Perry. Le rockeur ne serait pas inconnu du monde country et de sa musique. Il a déjà performé à l’académie de country avec Carrie Underwood, un medley de « Walk this way », « Just a Dream » et « Undo It »[21].

Vie privée

Enfance

Origines

Son père est d'origine italienne (la famille des Tallarico vient de Calabre, en Italie)[22], et se nomme Victor. D'origine anglaise et polonaise, sa mère, Susan Ray Tallarico, décède à l’âge de 84 ans, à Nashua, dans le New Hampshire en 2008. Il a une sœur, Lynda Tyler[23].

Intérêts et passe-temps

À un jeune âge, Steven aimait beaucoup s’amuser avec son lance-pierre et sa carabine à air comprimé. Il appréciait aussi aller à la pêche et errer dans la montagne. Il se dit être un individu de forêt, appréciant les arbres, les oiseaux et autres petits animaux. Se retrouver dans un studio d’enregistrement qui ne laisse passer aucun son lui déplaît fortement. Steven Tyler est un être spirituel, mais n’adhère pas vraiment à sa religion de base. Il fut toutefois introduit à la spiritualité par une presbytérienne nommée Ruth Lonshey, qui était professeur de chorale au sein d’une église dans le Bronx[24].

Relations amoureuses

Pendant un moment, Steven vécu avec Lynn Collins, une de ses copines qu'il enleva des bras de son guitariste Marvin Patacki. Dans les premières années d’Aerosmith, il fréquentait alors une jolie disc jockey qui travaillait dans une station[25]. La toute première copine de Steven se nommait Gerldine Ripetti, et sa première femme fut Cyrinda Foxe[26].

En 1976, il a une relation avec le mannequin Bebe Buell avec qui il a une fille, l'actrice Liv Tyler (Buell déclare initialement que le père est Todd Rundgren pour protéger Liv de Steven, alors toxicomane). En 1978, il se marie avec Cyrinda Foxe, une ancienne mannequin d'Andy Warhol, ex-épouse du chanteur des New York Dolls David Johansen, et a une deuxième fille, Mia Tyler. Ils divorcent en 1988. Cyrinda publie en 1997 Dream On, une autobiographie de sa vie avec Tyler. Steven se marie de nouveau en 1988 avec la créatrice de mode Teresa Barrick, avec qui il a une fille, Chelsea Anna Tallarico, et un fils, Taj Monroe Tallarico. Ils divorcent en 2006. Il a également eu une relation avec Erin Brady de 2006 jusqu'à leur séparation en janvier 2013, alors qu'un mariage était prévu depuis décembre 2011.

Toxic Twins

On attribua à Joe Perry et Steven Tyler le nom de Toxic Twins. Si l’on compare les deux, Joe est froid, posé, alors que Steven est plus agité. La relation entre les deux compatriotes est complexe, compétitive et fascinante. Il y a certaines périodes de grandes tensions, d’hostilité, de jalousie et de ressentiments, alors que d’autres sont très bonnes. Tous ces éléments font en sorte que de la créativité en ressort. De plus, la friction entre les deux débuta dès les premiers temps. Un exemple est durant leur premier concert, à l’école secondaire régionale de Nipmuc, à Boston. C’était le 6 novembre 1970, Steven criait à Joe de baisser le volume de sa guitare : image typique d’un groupe de rock[27].

Drogues et alcool

Le monde de l’alcool s’incrusta dans la vie de Steven lorsqu'il séjournait à Sunapee. C’est durant l’un de ces étés qu’il s’initia à cette tendance. Son premier souvenir de l’expérience est durant la saison des pommes, où il goûta au cidre de pomme avec son cousin. Puis, il goûta à la marijuana avec les employés des lieux. C’est un peu plus tard qu’il en cultivera lui-même. Ultérieurement, Steven fut arrêté par la police pour possession de marijuana. Les policiers avaient cherché dans l’établissement de ce dernier. L’un des endroits où Steven cachait ses substances était dans sa copie de « The Hardy Boys and the Disappearing Floor ». Il fut emmené au commissariat où il fut réprimandé et dut rester en probation[28]. En 1969, Steven parti au festival de Woodstock avec Don Solomon et Ray Tabano. Évidemment, les gens ayant assisté à l’événement n’étaient majoritairement pas sobres, Steven non plus. Il déclare avoir pris plusieurs doses. Toutefois, il se souvient de l’apparition de Hendrix vers les 3 heures du matin. Lorsque Steven était à Sunapee, il prenait de la Crystal Meth, une de ses drogues favorites. D'autres substances de préférence étaient la cocaïne et le Tuinals[29]. Dans les années 71-72, Steven et les autres membres du groupe Aerosmith furent arrêtés et emmenés au commissariat pour possessions de drogues. Heureusement, ils purent compter sur leur célébrité naissante qu’ils avaient acquise dans ce temps[30]. Au cours de l’année 2009, Steven rentre dans un centre de désintoxication. Cette fois-ci, on y attribue comme cause une addiction à des analgésiques prescrits. Il reçut de l’aide, provenant à la fois de sa famille et de son équipe de tournée et production. Steven prend donc deux ans de congés, pour ensuite revenir en force avec Joe, Tom, Brad et Joey[31].

Opération à la gorge

Le 22 mars 2006, le Washington Post rapporte que Tyler subirait une opération chirurgicale à la suite de l'explosion d'un vaisseau sanguin. L'attaché de presse de Tyler déclare que « malgré le désir d'Aerosmith de continuer la tournée aussi longtemps que possible, les médecins de Tyler lui suggèrent d'arrêter les concerts pour donner le temps à sa voix de récupérer. » Les concerts d'Aerosmith en Amérique du Nord sont annulés pour 2006.

L'opération effectuée pour soigner un vaisseau sanguin éclaté dans sa gorge, est un succès. Après quelques semaines de repos, Steven Tyler et Aerosmith entrent en studio d'enregistrement le 20 mai 2006 pour travailler sur leur nouvel album. Une tournée est lancée pour l'automne 2006 avec Mötley Crüe, intitulée Route of All Evil Tour. Cependant, afin de récupérer au maximum, Tyler n'apparaîtra pas avant la deuxième moitié de la tournée.

Hépatite C

Steven Tyler révèle en 2006 qu'il est atteint d'hépatite C depuis une date inconnue. Il a subi un traitement intensif pendant les trois dernières années, dont onze mois de chimiothérapie, qu'il dit « l'avoir presque tué ». Il appelle l'hépatite C « The Silent Killer » (Le Tueur Silencieux).

Citations

  • « Sex, drugs and rock n'roll… Arrête la drogue et tu auras plus de temps pour les deux autres. »
  • « Nous pensions que tout ce qui mérite d'être fait mérite d'être refait. »
  • « Une fois sombré dans la folie, la chanson s'écrit d'elle-même. »
  • « Imagines que tu enlèves ton maquillage et personne ne sait qui tu es. »
  • « Nous avons pavé la route, comme on dit, alors pourquoi ne pas remonter dans nos bagnoles et la parcourir ? »
  • « Tu es un homme plein de couleurs, mais moi, putain, je suis l'arc-en-ciel ! »
  • « Est-ce que ce bruit dans ma tête te dérange ? »
  • L’une des citations favorites de Steven Tyler est : « Fake it till you make it », qui signifie « Faites semblant jusqu'à ce que vous réussissiez »[32].

Anecdotes

  • Un cousin de Tyler, Tommy Tallarico, est un pionnier de la musique de jeu vidéo, et créateur de la tournée mondiale de concerts Video Games Live, jouant avec des orchestres philharmoniques de tous les pays.
  • En 2003, Tyler reçoit un diplôme honorifique du Berklee College of Music, et reçoit en 2005 un diplôme de docteur honorifique de l'Université de Boston.
  • En 2005, il joue avec Carlos Santana sur « Just Feel Better ». Il tourne dans Be Cool un film de Gary Gray avec entre autres John Travolta et Uma Thurman.
  • En 2006, il joue son propre rôle dans la série Mon oncle Charlie, dans la saison 4 épisode 02 intitulé « Sexe, alcool et jeux de hasard » (« Who's Vod Kanockers »). On l'entend d'abord faire des vocales très impressionnantes hors-champ. Puis il fait une apparition devant la caméra vers la fin de l'épisode, devenu un must pour les fans du chanteur et de la série.
  • Il a été placé à la 3e place dans le Top 100 des « Meilleurs chanteurs de Heavy Metal de tous les temps » du Hit Parader.
  • Il est le plus vieux membre d'Aerosmith.
  • Il apparaît également dans le film Wayne's World 2, avec le groupe Aerosmith.
  • Il prête sa voix a Nim Galuu dans Epic : La Bataille du royaume secret
  • Il prête sa voix au Commandant des Elfs dans le film d'animation Polar Express de Robert Zemeckis.
  • « Seasons of Wither » fut inspiré par les nuits où Steven devait marcher de longues distances qui traversaient son travail jusqu’à son lieu de demeure, à Sunapee[33].
  • Steven Tyler se faisait passer pour le frère, Chris, de Mick Jagger[34].
  • Il fit la rencontre avant de devenir célèbre, de Paul Newman[35].
  • Lorsque Jimmy Page est venu à Boston durant la tournée Outrider en juin 1988, il dédia Train Kept a Rollin à « Steven et Joe de Aerosmith »[36].

Steven fut un jour invité dans l'émission " Top Gear ".

Notes et références

  1. (en) « 100 Greatest Singers », sur Rolling Stones Magazine (consulté le 19 avril 2015)
  2. (en) « Hit Parader's Top 100 Metal Vocalists of all time », sur Hear ya, 4 décembre 2006 (consulté le 19 avril 2015)
  3. (en) « Songwriters Hall of Fame - Steven Tyler », sur Songwriters Hall of Fame (consulté le 19 avril 2015)
  4. (en) Steven Tyler, Does the noise in my head bother you? A Rock N' Roll Memoir, London, Harper Collins Publishers, 2011, 390 p., p. 21, 26, 28
  5. (en) Steven Tyler, Does The Noise in My Head Bother You? A Rock N' Roll Memoir, London, Harper Collins Publishers, 2011, 390 p., p. 39, 40, 41, 46
  6. (en) Steven Tyler, Does the Noise in my Head Bother You? A Rock N' Roll Memoir, London, Harper Collins Publishers, 2011, 390 p., p.53
  7. (en) Steven Tyler, Does the Noise In my Head Bother You? A Rock N' Roll Memoir, London, Harper Collins Publishers, 2011, 390 p., p.57, 58, 59, 60, 61
  8. (en) Steven Tyler, Does the Noise in my head Bother you ? A Rock N' Roll Memoir, London, Harper Collins Publishers, 2011, 390 p., p.61, 62, 63
  9. (en) Steven Tyler, Does the Noise in my head Bother you? A Rock N' Roll Memoir, London, Harper Collins Publishers, 2011, 390 p., p. 63, 72, 73
  10. (en) Steven Tyler, Does the noise in my head Bother you? A Rock N' Roll memoir, London, Harper Collins Publishers, 2011, 390 p., p. 66, 77, 78, 79
  11. (en) Steven Tyler, Does the Noise in my Head bother you? A Rock N' Roll memoir, London, Harper Phillips publishers, 2011, 390 p., p. 80-86, 88-94
  12. (en) Steven Tyler, Does the noise in my head bother you? A Rock N' Roll Memoir, London, Harper Collins Publishers, 2011, 390 p., p. 98, 99, 101, 102, 106, 107
  13. (en) Steven Tyler, Does the Noise in my Head Bother You? A Rock N' Roll Memoir, London, Haper Collins Publishers, 2011, 390 p., p. 107, 110, 113
  14. (en) Steven Tyler, Does the noise in my head bother you? A Rock N' Roll memoir, London, Harper Collins Publishers, 2011, 390 p., p. 10
  15. (en) Philip Dodd, The Book of Rock: From the 1950s to Today, Da Capo Press; 2nd edition, 2005, 512 p., Aerosmith
  16. (en) Brock Helander, The Rock Who's Who, Schirmer Books; 2 Sub edition, 1996, 849 p., Aerosmith
  17. (en) Steven Tyler, Does the noise in my head bother you? A Rock N' Roll memoir, London, Harper Collins Publishers, 2011, 390 p., p.33, 37, 38, 39, 45.
  18. (en) Steven Tyler, Does the Noise in my Head Bother you? A Rock N' Roll Memoir, London, HarperCollins Publishers, 2011, 390 p., p.50, 66, 75, 90, 93
  19. (en) Steven Tyler, Does the Noise in my head Bother you? A Rock N' Roll Memoir, London, Harper Collins Publishers, 2011, 390 p., p. 46, 47, 49.
  20. (en) Steven Tyler, Does the noise in my head bother you? A Rock N' Roll memoir, London, Harper Collins Publishers, 2011, 390 p., p.70
  21. (en) « Aerosmith's Steven Tyler to Release Country Album, sign with Big Machine », sur Billboard, 13 mars 2015 (consulté le 19 avril 2015)
  22. (en) Steven Tyler, Does the Noise in my Head Bother you? A Rock N' Roll memoir, London, Harper Collins Publishers, 2011, 390 p., p.41
  23. (en) « Steven Tyler's mother Dies », sur Female First, 21 juillet 2008 (consulté le 19 avril 2015)
  24. (en) Stenven Tyler, Does the noise in my head bother you? A Rock N' Roll memoir, London, Harper Collins Publishers, 2011, 390 p., p.17-18
  25. (en) Steven Tyler, Does the Noise in my Head Bother you? A Rock N' Roll Memoir, London, Harper Collins Publishers, 2011, 390 p., p. 61, 87
  26. (en) Steven Tyler, Does the noise in my head bother you? A Rock N' Roll memoir, London, Harper Collins Publishers, 2011, 390 p., p.96, 105
  27. (en) Steven Tyler, Does the noise in my head bother you? A Rock N' Roll memoir, London, Harper Collins Publishers, 2011, 390 p., p. 80, 82, 103
  28. (en) Steven Tyler, Does the noise in my head bother you? A Rock N' Roll memoir, London, Harper Collins Publishers, 2011, 390 p., p. 29, 30, 55, 56
  29. (en) Steven Tyler, Does the noise in my Head Bother you? A Rock N' Roll Memoir, London, Harper Collins Publishers, 2011, 390 p., p.65, 71, 94
  30. (en) Steven Tyler, Does the Noise in my head bother you? A Rock N' Roll Memoir, London, Haper Collins Publishers, 2011, 390 p., p.108
  31. (en) « Steven Tyler Checks Into Rehab for Painkiller Addiction », sur TV guide, dec 22, 2009 10:57 pm est (consulté le 19 avril 2015)
  32. (en) Steven Tyler, Does the Noise in my head Bother you? A Rock N' Roll Memoir, London, Harper Collins Publishers, 2011, 390 p., p.46
  33. (en) Steven Tyler, Does the noise in my head bother you? A Rock N' Roll Memoir, London, Harper Collins Publishers, 2011, 390 p., p.31
  34. (en) Steven Tyler, Does the Noise in my Head Bother you? A Rock N' Roll Memoir, London, HarperCollins Publishers, 2011, 390 p., p.44
  35. (en) Steven Tyler, Does the Noise in my head bother you? A Rock N' Roll Memoir, London, HarperCollins Publishers, 2011, 390 p., p.55
  36. (en) Steven Tyler, Does the Noise in my Head Bother you? A Rock N' Roll memoir, London, Harper Collins Publishers, 2011, 390 p. ([passage%20=%20p.94 lire en ligne])

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