Leonid Kogan

Leonid Kogan

Date de naissance 14.11.1924

Date de décès 17.12.1982

Leonid Kogan

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Leonid Borissovitch Kogan (en russe : Леонид Борисович Коган; ISO 9 : Leonid Borisovič Kogan), né le 14 novembre 1924 à Ekaterinoslav (alors Union soviétique, aujourd'hui Ukraine) et mort le 17 novembre 1982 est un violoniste soviétique.

Il est mort subitement à Mytichtchi dans un train qui reliait Moscou à Iaroslavl, où il devait donner un concert avec son fils Pavel, également violoniste.

Parcours artistique

Fils d'un photographe, Leonid Kogan révèle ses dons très jeune. Ses parents se sont installés à Moscou pour qu'il puisse être admis au conservatoire, dans la classe d'Abram Yampolski à l'âge de dix ans.

Kogan remporte, en 1951, le premier prix du Concours musical international Reine-Élisabeth-de-Belgique. À partir de 1952, il enseigne au conservatoire de Moscou où il est nommé professeur en 1963. Il enseigne également à l'Académie musicale Chigiana de Sienne à partir de 1980.

Kogan était considéré comme le plus grand violoniste de son pays (après David Oïstrakh) en raison de son jeu puissamment expressif et d'une sensibilité exacerbée, sans pourtant jamais trahir les intentions du compositeur. Également pédagogue, il fut notamment le maître d'Andreï Korsakov, Viktoria Mullova, Oleg Kagan, Alexandre Brussilovsky et Victor Dernovski

En 1949, il forma un trio avec son beau-frère le pianiste Emil Guilels et le violoncelliste Mstislav Rostropovitch[1].

Des sonates de Karen Khatchatourian, des concertos de Tikhon Khrennikov, Kara Karaïev, Lev Knipper et Revol Bounine lui sont dédiés. Mais la plus célèbre dédicace est le concerto de Mieczyslaw Weinberg de 1959. André Jolivet a écrit pour lui son Concerto pour violon, mais il ne l'a pas créé.

Franco Mannino a écrit un concerto pour trois violons à l'intention des trois Kogan (Leonid, Elisaveta et Pavel).

Kogan a joué sur un Stradivarius de 1736, le Youssoupov, puis sur un Guarnerius del Gesù de 1726, le Colin, dont il appréciait les sonorités plus sombres.

Vie familiale

Leonid Kogan épouse en 1942 Elisaveta Guilels (1919-2008), violoniste prometteuse et sœur du pianiste Emil Guilels. Leur fils Pavel Kogan poursuit une carrière de violoniste et chef d'orchestre.

Témoignages filmés

Il reste des interprétations musicales de Leonid Kogan plusieurs témoignages filmés :

  • Brahms/Kreisler : danse hongroise n° 17 (Naum Walter)
  • Paganini : Cantabile (Naum Walter)
  • Paganini : variations sur Nel cor piu mi sento de Paisiello
  • Waxman : Carmen Fantasy (Kondrashin/Moscow PO)
  • Falla/Kochanski : Suite populaire espagnole (Naum Walter)
  • Leclair : sonate pour 2 violons BWV 1004 (Lise Gilels-Kogan)
  • Bach : sarabande de la Partita n° 2 en ré mineur
  • Handel : sonate en mi majeur (Andrey Mytnik, piano)
  • Debussy/Heifetz : Beau Soir (Andrey Mytnik, piano)
  • Chostakovitch/Tzigar : quatre préludes (Andrey Mytnik, piano)
  • Chostakovitch : concerto pour violon n° 1 - 3.Passacaglia (Kondrashin/Moscow PO)
  • Beethoven : concerto pour violon (Froment/Orchestre national de l'ORTF)

Leonid Kogan apparaît également dans le film d'Éric Rohmer Ma nuit chez Maud à l'occasion d'un concert qu'il donnait à Clermont-Ferrand à la fin des années 1960.

Notes et références

  1. Tully Potter - Notice du DVD classic archive

Liens externes

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