Marcel Landowski

nato il 18.2.1915 a Pont-l'Abbé, Bretagne, Francia

morto il 23.12.1999 a Paris, Île-de-France, Francia

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Marcel Landowski

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Marcel Landowski
Activité principale compositeur
Activités annexes Directeur de la musique, de l'art lyrique et de la danse (1966-75),
Secrétaire Perpétuel de l'Académie des Beaux-Arts,
Inspecteur général de la musique (1975),
Directeur des Affaires culturelles de la ville de Paris (1977-79)
Formation Conservatoire de Paris
Maîtres Marguerite Long,
Pierre Monteux
Ascendants Paul Landowski (père),
Henri Vieuxtemps (arrière grand-père)
uvres principales
*Premier concerto pour piano
  • Deuxième concerto pour piano
  • Symphonie n° 1 « Jean de la Peur »
  • Symphonie n° 3 « des Espaces »
  • Le Fou, opéra

Marcel Landowski est un compositeur français d'origine polonaise, né le février 1915 18 (18-février-1915) (Erreur dexpression : mot « f » non reconnu ans) à Pont-l'Abbé (Finistère) et mort le 23 décembre 1999 à Paris.

Biographie

Carrière musicale

Marcel Landowski montre très jeune dévidentes dispositions pour la musique et prend des leçons de piano avec Marguerite Long[1]. Il entre au Conservatoire de Paris en 1935[2], où il compose ses premières pièces et travaille la direction d'orchestre avec Pierre Monteux. Une autre rencontre déterminante sera celle du compositeur Arthur Honegger dont l'influence se ressentira dans plusieurs des ses uvres.
De 1970 à 1975, ses responsabilités ne lui laissent plus le temps de composer ; il reprit alors en écrivant un concerto et un oratorio.

Il a écrit cinq symphonies et une dizaine de concertos pour divers solistes. Il donna souvent un sous-titre à ses uvres montrant son inspiration poétique.

Carrière administrative

De 1962 à 1965, il est directeur de la musique de la Comédie-Française. En 1966, il est nommé par André Malraux directeur de la musique, de l'art lyrique et de la danse (premier directeur de la musique en France depuis Jean-Baptiste Lully) au Ministère des Affaires Culturelles, fonction qu'il exercera jusqu'en 1975. On lui doit notamment la définition d'un plan décennal pour la musique, la création de l'orchestre de Paris en 1967 dont la direction est confiée à Charles Munch, la modernisation de l'enseignement dans les conservatoires, la mise en place de grands orchestres de régions, de classes à horaires aménagés pour la danse et pour la musique. Puis il est nommé inspecteur général de la musique en 1975 et directeur des Affaires culturelles de la ville de Paris de 1977 à 1979[2],[3].

Conseiller municipal de Boulogne-Billancourt durant deux mandats de Georges Gorse, il y veille au développement du conservatoire municipal, aujourd'hui « à rayonnement régional », et y nomme en 1972 directeur Alain Louvier, tout juste lauréat du prix de Rome. Il a été Secrétaire perpétuel de l'Académie des Beaux-Arts, où il est entré en 1975, puis Chancelier de l'Institut de France.

Il a été président de la Fondation Maurice Ravel, succédant à Emmanuel Bondeville. Il fut remplacé dans cette fonction par Manuel Rosenthal. Il a fondé en 1991 l'association Musique nouvelle en liberté.

Style

Modèle:Section à sourcer Le langage musical de Landowski est d'inspiration tonale. Le compositeur a toujours été opposé aux dogmes du sérialisme. Son langage est subordonné à des préoccupations humanistes et philosophiques héritées de son père, inséparables de son engagement politique pour l'éducation artistique de la jeunesse. Respectueux des formes classiques, il donne le meilleur de lui-même dans ses uvres orchestrales et vocales, nourries d'une méditation sincère sur les pièges du matérialisme et de l'intolérance. C'est peut-être dans l'opéra Montségur et dans la Messe de l'Aurore que Landowski s'est exprimé avec le plus de force. Il reconnaissait lui-même à sa musique une certaine mélancolie, une expression de joie impossible.

Famille

Marcel Landowski est le fils du sculpteur d'origine polonaise Paul Landowski. Par sa mère, il est l'arrière-arrière-petit-fils du compositeur Henri Vieuxtemps. Il est le frère de la peintre Nadine Landowski (1908-1943) ainsi que de la pianiste et peintre Françoise Landowski-Caillet (1917-2007).

Avec sa femme Jacqueline Potier-Landowski (1917-2012), pianiste réputée, Marcel Landowski eut trois enfants : Manon, danseuse de ballet, chanteuse et comédienne ; Marc, architecte et artiste peintre né en 1945 et père de Stéphane Landowski, scénariste né en 1984 ; Anne, nommée entre autres directeur de la musique et de la danse au ministère de la Culture[3],[4].

Musicographie

  • 1940 : Premier concerto pour piano
  • 1944-1948 : Le rire de Niels Halerius.
  • 1949 : Symphonie no 1 « Jean de la Peur ».
  • 1954 : Concerto pour ondes Martenot et orchestre à cordes.
  • 1956 : Le Fou, opéra.
  • 1962 : Opéra de poussière.
  • 1962 : Les notes de nuit.
  • 1963 : Deuxième concerto pour piano
  • 1963 : Symphonie no 2.
  • 1964 : Symphonie no 3 Des Espaces.
  • 1968 : Concerto pour flûte
  • 1973 : Le triomphe du Petit Poucet pour accordéon de concert.
  • 1975-76 : Concerto pour trompette
  • 1977 : Messe de l'Aurore, oratorio sur un poème de Pierre Emmanuel
  • 1979 : Un enfant appelle, composé pour le violoncelliste Mstislav Rostropovitch et sa femme, la soprano Galina Vichnevskaïa.
  • 1982 : L'Horloge, poème symphonique.
  • 1985 : Montségur, opéra.
  • 1987 : La vieille maison, conte musical en 2 actes et 11 tableaux.
  • 1988 : Symphonie no 4, en cinq mouvements
  • 1990 : La Sorcière du placard aux balais, enregistré avec le chur des enfants du conservatoire de Boulogne-Billancourt.
  • 1991 : Adagio Cantabile pour hautbois, cor anglais, percussion et cordes.
  • 1995 : L'Interrogation, quatuor à cordes.
  • 1998 : Symphonie no 5, Les Lumières de la nuit

On lui doit aussi des musiques de films :

  • 1948 :
    • La Femme sans passé de Henri Calef,
    • Gigi de Jacqueline Audry, daprès la nouvelle de Colette,
    • Sombre dimanche de Jacqueline Audry,
    • Premier prix du conservatoire de René Guy-Grand,
  • 1949 :
    • La Lanterne des morts de Jacques de Casembroot,
  • 1950 :
    • Chéri de Pierre Billon daprès le roman de Colette,
    • La Rue sans loi de Marcel Gibaud

Notes et références

  1. Eric Dahan, « Le dernier opus de Marcel Landowski », 24 décembre 1999, Libération
  2. 2,0 et 2,1 Biographie de Marcel Landowski, IRCAM
  3. 3,0 et 3,1 [pdf] « Marcel Landowski le géomètre saltimbanque », dans Boulogne Billancourt Information, février 2010, p. 48-49 [texte intégral]
  4. Anne Chiffert est le nouveau directeur national de la Musique et de la Danse, 10 mai 1995, Libération

Bibliographie

  • Marcel Landowski, La Revue Musicale no 372-373-374 (1984), avec un catalogue raisonné des uvres établi par François Fabiani, musicologue et ami du compositeur.

Liens externes

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