Michel Polnareff

Michel Polnareff

Date de naissance 3.7.1944 à Nérac, Aquitaine, France

Michel Polnareff

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Michel Polnareff
Michel polnareff bercy.jpg
Alias « L'amiral »
Profession(s) Auteur-compositeur-interprète, producteur
Genre(s) Rock, pop
Instrument(s) Piano, guitare, claviers électroniques, programmation, basse, xylophone, percussions
Années actives Depuis 1966
Label(s) Polydor

Michel Polnareff est un auteur-compositeur-interprète français, né le 3 juillet 1944 à Nérac (Lot-et-Garonne). Pianiste et mélodiste pop à succès, il cultive une apparence singulière.

Biographie

Débuts retentissants (1966-1973)

Michel Polnareff a passé toute son enfance dans la musique. Son père Léo Poll a écrit pour Édith Piaf et Mouloudji. C'est d'ailleurs à Leib Polnareff que l'on doit l'adaptation française de la chanson russe Le Galérien. Polnareff commence le piano à quatre ans et reçoit à onze ans et demi le premier prix de solfège au Conservatoire de Paris. À 20 ans, il quitte le cocon familial qu'il juge étouffant. Il sinstalle sur les marches du Sacré-Cur avec une guitare achetée avec ses économies. Ses premières notes seront celles de La Poupée qui fait non.

Il devient beatnik, pacifiste et fait la manche en reprenant les standards rock de lépoque. En 1965, il remporte un concours de rock, Disco Revue, à la Locomotive, club alors branché. Le premier prix est un contrat avec Barclay, que Polnareff refuse.

Gérard Woog, un ami denfance, insiste pour le présenter à Lucien Morisse, patron dEurope 1 et futur manager. Michel accepte de signer sur le label AZ à condition denregistrer à Londres avec Jimmy Page à la guitare et John Paul Jones à la basse (futurs Led Zeppelin). À son grand étonnement, la maison de disques accepte, et La Poupée qui fait non sort le 26 mai 1966. Cette dernière connaît un véritable triomphe et sera reprise par de nombreux artistes.

Polnareff possède un style anglo-saxon (tout comme Gainsbourg ou Dutronc), des mélodies suivant parfois une ligne classique (telle Ame câline), un look androgyne (qui ne cesse dévoluer), et écrit certains textes prônant la liberté sexuelle avant lheure. La presse ne le lâche pas et le considère comme un symbole de la décadence de la jeunesse, à cause de son apparence jugée efféminée (point commun avec David Bowie) et de ses textes qui choquent. L'Amour avec toi (repris par Étienne Daho en 1989) est d'ailleurs interdit d'antenne avant 22 heures.

Il enchaîne alors les tubes, de la complainte Love Me Please Love Me (Rose d'or au festival d'Antibes) au roman Bal des Laze en passant par lexistentiel Sous quelle étoile suis-je-né ? ou encore lélectrique et revanchard Roi des fourmis. Polnareff expérimente un système quadriphonique pour le disque Polnareff's (aussi utilisé par les Beatles par exemple), utilise aussi du lasso pour enregistrer les churs de On ira tous au paradis.

En 1967, il monte pour la première fois sur la scène de l'Olympia. Il continue d'enchaîner les succès comme Dans la maison vide ou Tous les bateaux, tous les oiseaux. En 1970, il revient à l'Olympia et entame une tournée. Sur scène, il est novateur. Mi-concert, mi-spectacle, les musiciens sont encastrés sur une scène verticale et de nombreux automates envahissent la scène.

Toujours en 1970, il réplique à toutes les critiques sur son apparence et son mode de vie avec la chanson Je suis un homme. Agressé lors d'un concert à Périgueux en mai 1970, il annule les autres dates de sa tournée dont un concert symphonique au Palais des Sports. Il est déprimé. La mort de Lucien Morisse en 1971, celui qui l'a lancé, et une crise sentimentale, vont être la cause d'une nouvelle dépression. En 1971, il refait une tournée et va ensuite rejoindre Johnny Hallyday au Palais des Sports en septembre 1971, en tant que pianiste pour son show. C'est lors de ce concert qu'il va apparaître avec son nouveau look : il porte désormais de grosses lunettes à verres foncés et à grosses montures blanches il est myope[1] ainsi que de longs cheveux blonds (décolorés) et ondulés. Il ne changera plus de style.

À propos de son allure, le journaliste Bertrand Dicale interviewé par Laurent Delahousse pour l'émission « Un jour, un destin » (sur France 2 en décembre 2008), explique : « Il radicalise tout ce qu'on lui reproche ». Quant au photographe Jean-Marie Périer, il commente : « Il fabrique un autre, et se cache derrière »[2]. Michel a une autre explication[3] : « Quand je me vois dans la glace, je corresponds à ce que je voudrais être. Le jour où je ny correspondrai plus, je me tirerai une balle dans la tête, probablement. ».

En 1971, il compose la bande originale du film Ça n'arrive qu'aux autres de Nadine Trintignant et du film La Folie des grandeurs de Gérard Oury avec Louis de Funès et Yves Montand. Cette année est aussi celle de son disque Polnareff's, considéré par beaucoup comme son chef-duvre. Enregistré à Abbey Road avec un système de quadriphonie, les orchestres sont dirigés par A. King, B. Sheperd, ou par Polnareff lui-même. On retrouve aussi Herbie Flowers, bassiste de Lou Reed (également présent sur l'autre grand disque français de ces années-là; « Melody Nelson » de Serge Gainsbourg). L'album mêle jazz (Né dans un ice cream), pop (Le Désert nest plus en Afrique) et soul (Hey you woman). À l'affût des nouveautés, il utilise des orgues tels que le moog sur linstrumental Computers dream.

En 1972, il écrit La Mouche, Holidays et On ira tous au paradis. C'est aussi l'année du concert Polnarévolution à l'Olympia. Les 6 000 affiches de ce concert vont d'ailleurs relancer le scandale car Polnareff, travesti pour l'occasion, a décidé de montrer ses fesses. Le tribunal correctionnel le condamnera, pour , à payer dix francs par affiche (six mille affiches étaient posées, soit une amende de soixante mille francs). Ce concert était une innovation : il s'agissait tout dabord du premier concert français à bénéficier du son 5.1. Ses musiciens, les Dynastie Crisis, étaient recouverts de paillettes argentées et les instruments étaient fabriqués en plexiglas. Au début du concert, une danseuse déguisée en Polnareff arrivait de dos et baissait son pantalon en référence à laffiche.

En mars 1973, Michel Polnareff crée un spectacle de nouvelles chansons, nommé Polnarêve. Il fera lobjet dun disque contenant entre autres le très mélancolique LHomme qui pleurait des larmes de verre. Larrangeur fétiche de Gainsbourg, J.C. Vannier, sera de la partie.

Revenant d'une tournée internationale à l'été 1973, il découvre que son déficit bancaire se calcule en millions de francs, car son homme de confiance l'a escroqué: avec l'argent de Polnareff, il a loué un logement et une voiture à celui-ci, sans les lui acheter (alors que Polnareff se croyait propriétaire), puis est parti avec son argent, sans avoir payé les impôts du chanteur, qui se retrouve donc non seulement sans le sou, mais débiteur d'une énorme dette fiscale (il faudra des années pour que ses avocats prouvent sa non-complicité dans cet impayé fiscal d'un million de francs[4]). Sa mère décède au même moment et Polnareff, déprimé, doit faire une nouvelle cure de sommeil avant de s'exiler, le 10 octobre 1973, aux États-Unis à bord du paquebot France, dont c'est un des derniers trajets (avant d'être désarmé en 1974 puis revendu). D'après l'émission Un jour, un destin - Polnareff, les secrets d'un exil, la raison en fut que Polnareff aurait peur de prendre l'avion (plus tard, aux États-Unis, il tentera de s'acheter une camionnette blindée et une arme à Christophe Rocancourt, célèbre usurpateur qui extorqua quelque deux cent cinquante mille dollars à la vedette exilée en Californie et qui, dans l'émission en question, ose émettre une hypothèse : « Michel Polnareff est un parano, un peu obsédé par les armes. ». Il finit par s'installer à Los Angeles.

En 1974, Michel Polnareff recevra un hommage du groupe Il était une fois, "Polnarevient". Serge Koolenn et Richard Dewitte ayant été musiciens du chanteur.

Exil américain (1973-1984)

En 1975, il signe très vite sur le label Atlantic et sort Fame à la mode entièrement en anglais. Sur ce disque figurent de grosses pointures telles que Lee Ritenour, Leland Sklar ou Jim Gordon (musiciens de Clapton ou des Beatles). Polnareff sentoure aussi de cordes. Le titre Jesus for tonight est classé 3e au classement du Billboard magazine. Il organise ensuite une très grande tournée au Japon puis un concert au Forest National à Bruxelles, ne pouvant remettre les pieds sur le sol français.

En 1976, il signe la bande originale du film Lipstick qui sera classé numéro un aux États-Unis et dans bien dautres pays.

En 1977, il compose Lettre à France sur un texte de Jean-Loup Dabadie qui exprime sa nostalgie pour la France. Il décide à cette époque darrêter sa carrière américaine, non pas faute de succès, mais faute denvie. Il est maintenant attaché à ce confort de vie californien fait de sport et de nouvelles technologies, loin des paillettes et de lagitation perpétuelle des polémiques et des enjeux politiques de la vie parisienne.

Il rompt son contrat et, en 1978, revient en France pour le procès (après cinq ans d'absence). Il en profite pour sortir Coucou me revoilou mais le succès est mitigé. Un « album crasse » selon lintéressé, enregistré entre Londres et Los Angeles.

En 1981, Polnareff connaît un retour triomphal avec l'album Bulles, qui se vendra à près d'un million d'exemplaires, contenant entre autres des tubes comme Tam Tam ou Radio. Le son sonne très FM californienne, très synthés et boîte à rythmes. Un disque bien en phase avec lépoque, enregistré de nuit avec Hans Zimmer à Londres. En novembre 1981, il enregistre un spectacle Télé show 82, uniquement pour la télévision, diffusé le soir du 31 décembre, où il interprète les titres de Bulles et quelques incontournables. Il est d'ailleurs à noter que ce « Show télé 1982 » a été Réf. nécessaire

Retour en France (1984-1994)

En 1984, il signe la bande originale de La Vengeance du serpent à plumes de Gérard Oury. Lannée daprès, il revient avec Incognito, qui ne connaîtra pas le succès du précédent malgré les titres Viens te faire chahuter (et son clip qui, pour la première fois en France, coûte un million de francs) et La Belle veut sa revanche (à noter que le disque fut boycotté par la Fnac comme toutes les autres références de chez RCA). Le son est encore une fois très électronique, utilisant samplers et séquenceurs.

Durant cette période, Michel Polnareff habite en France.

De 1985 à 1987, il s'installe à l'hôtel Le Manoir de Chaubuisson à Fontenay-Trésigny en région parisienne, et enregistre Goodbye Marylou qui devient immédiatement un tube[5]. Lorsque le manoir ferme, il s'installe pendant 20 mois dans l'appartement des propriétaires du café des Trois-Valets, à Fontenay-Trésigny, nourri, logé, blanchi. Polnareff écrit négativement sur la famille propriétaire du café dans son livre [5].

À partir de septembre 1989, il s'enferme huit cents jours à l'hôtel Royal Monceau[6] afin de continuer l'enregistrement de Kâmâ Sutrâ (qui sortira lannée suivante) avec l'aide de Ben Rogan à la production et de Mike Oldfield (compositeur de Tubular bells) à la guitare. L'album est un succès (près d'un million d'exemplaires) grâce à des tubes comme Kâma Sûtra, LNA HO ou encore Toi et moi. Limage de Michel Polnareff devient subliminale puisque dans ses clips et sur les pochettes, on ne verra que sa silhouette ou ses lunettes. « Période bleue » confiera lintéressé, à limage du clip Kâmâ Sutrâ où lon aperçoit son ombre hanter les couloirs du Royal Monceau.

Cependant, Michel Polnareff va mal : atteint d'une cataracte aux deux yeux, il devient presque aveugle, ne voyant plus qu'un peu de lumière. Il tait sa quasi-cécité à son entourage, noie sa peur dans la vodka et ne sort plus du Royal Monceau ; on finit par comprendre qu'il peut s'y déplacer plus facilement, connaissant l'endroit par cur. Méconnaissable, grossi, il porte une longue barbe brune (sa couleur naturelle). Comme Polnareff refuse de sortir de sa prison dorée, lenregistrement de cet album demeurera inédit dans lhistoire de la musique. Le bar du Royal Monceau devient chaque nuit un studio pour les prises de voix. Quant aux ingénieurs du son, ils se trouvent dans un studio mobile qui vient se garer devant l'hôtel chaque soir, les musiciens enregistrant simultanément dans trois autres studios. Les cordes, elles, seront enregistrées à Abbey Road et dirigées via le téléphone par Polnareff depuis lhôtel. Au niveau du contenu, Kama Sutra renoue un peu avec le Polnareff dantan. Le son est très acoustique, comme en témoignent les cordes de Goodbye Marylou et de Kama Sutra.

Après de longs mois d'hésitation, il se fait opérer d'une double cataracte brune par le docteur Alain Hagège, le 17 octobre 1994. Grâce à une hypnothérapie et malgré les risques que comportait l'opération, Polnareff retrouve enfin la vue[7].

Du Roxy à Bercy : la renaissance (1995)

En 1995, il prépare au Peninsula hôtel, à Los Angeles, un retour sur scène. En septembre 1995, il se produit donc en concert sur le Sunset Boulevard, dans la salle du Roxy (où se sont produits David Bowie, Bob Marley, Frank Zappa, Ramones, Bruce Springsteen, Elton John et bien dautres).

Il sentoure de pointures telles que Dick Smith (guitariste de Earth, Wind and Fire ou dAretha Franklin) ou Alex Acuña (percussionniste de Weather Report, dElvis Presley et de Michael Jackson). Le disque Live at the Roxy sort en 1996 et marque les esprits par la richesse des réorchestrations. Une sorte de mélange entre rock, funk, country et même reggae. Une fois de plus, c'est un gros succès avec près d'un million d'exemplaires vendus. L'album reste numéro un pendant deux mois.

Une émission sur Canal+, produite par Marc-Olivier Fogiel et présentée par Michel Denisot, couvre lévénement. Cest en plein désert de Californie que Michel Polnareff est longuement interviewé. Il en profite pour annoncer quil prépare un nouveau disque et quil projette de remonter sur scène à Paris, sans toutefois préciser le lieu ou la date. À la fin de l'émission, il va jusqu'à retirer un court instant ses célèbres lunettes blanches. Un fait "exceptionnel" qu'il n'a pas reproduit à ce jour.

Des reprises de ses chansons apparaissent, notamment On ira tous au paradis pour le film de Dominique Farrugia Trafic d'influence, titre interprété par Arsenik, Stomy Bugsy et Jane Fostin. Il ouvre son site internet en 1996. Ce site lui permet une communication directe avec son public. Il devient « lAmiral »[8].

En 1999 sort le single Je rêve d'un monde, ballade gospel pacifiste, qui n'obtient qu'un succès mitigé. Michel annonce une nouvelle fois un nouvel album et un grand concert à Paris. Le premier projet demeure sans suite à ce jour.

La première moitié des années 2000 est, elle aussi, très calme, malgré des hommages et des compilations ainsi quune couverture de Paris Match en septembre 2004 où Michel Polnareff apparaît bronzé et bodybuildé en compagnie de sa nouvelle compagne, Danyellah. En novembre sort Polnareff par Polnareff, livre danecdotes autobiographiques.

Retour à la scène (2007)

Le 12 mai 2006, au journal télévisé de 20 heures de TF1, Michel Polnareff annonce quil remonte sur scène le 2 mars 2007 pour une série de six concerts au Palais omnisports de Paris-Bercy. Près de 40 000 billets sont vendus en quarante-huit heures. Le succès est tel que quatre concerts à Bercy sont ajoutés en mars. Une tournée est ensuite annoncée de mars à août, comprenant un retour à Bercy en juin, le temps de deux soirées.

En octobre 2006, un nouveau single (le premier depuis sept ans) intitulé Ophélie flagrant des lits arrive sur les ondes.

Le 2 mars 2007, à Bercy, Michel Polnareff revient après trente-quatre ans d'absence sur la scène française. Il enchaîne vingt-cinq titres. Il apparaît en ombre chinoise, les lunettes suspendues font office décran géant, la gigantesque arène composée de lumières et décrans se voit entourée de planètes et détoiles se découvrant au fil du spectacle. À la fin du show, une pluie de confettis en forme de lunettes est projetée du plafond durant l'interprétation du titre On ira tous au paradis. Cette chanson sera peu après utilisée comme "gimmick" lors des victoires de l'équipe de France de rugby (Mondial 2011). Michel Polnareff est accompagné de sept musiciens américains considérés comme des monstres de technique tels que Virgil Donati, Bunny Brunel (bassiste fretless de Chick Corea et de Herbie Hancock), Tony MacAlpine (guitariste et claviériste de Steve Vai) ou encore Mino Cinelu (percussionniste de Miles Davis, Weather Report, Sting).

Ze (re)tour 2007 est lun des événements musicaux 2007, attirant plus dun million de spectateurs avec une soixantaine de dates (sans oublier le grand concert donné le 14 juillet au Champ-de-Mars , à la demande du président de la République, Nicolas Sarkozy ; ainsi, « la France déroule le tapis rouge à Michel Polnareff, l'exilé fiscal, puis exilé tout court[9] »). Le 10 mars 2007, les Victoires de la musique lui ont remis la victoire dhonneur pour toute son uvre. Le CD et le DVD de la tournée sortent le 7 décembre 2007 chez Polydor.

Le 8 mars 2008, Ze (re)tour 2007 remporte la Victoire de la musique du « Spectacle musical, tournée, concert de lannée »[10], Gilbert Coullier, producteur de la tournée, vient récupérer le prix sur scène à la place de Michel Polnareff reparti en Californie depuis six mois.

2010

Le 22 juillet 2010 à Los Angeles, Michel Polnareff, qui prépare alors son prochain album en studio, est fait Chevalier de la Légion d'honneur[11]. Ce même jour il citera : « J'aimerais que mes fans sachent que je pense toujours à eux. Nous sommes toujours aussi proches, même si c'est de façon virtuelle », commence Michel Polnareff, continuant « Je ne pense pas à un spectacle, mais plutôt à un nouveau disque car, si ce n'est deux singles, il n'y a rien eu de nouveau depuis quinze ans. Donc actuellement, je suis en studio. »

En septembre 2010, Michel Polnareff et sa compagne attendent un enfant. La naissance du bébé un garçon prénommé Volodia par un de ses fans, son véritable prénom est Louka a eu lieu à Los Angeles le 28 décembre 2010[12].

2011 - 2012

Le 21 février 2011, il annonce sur sa page Facebook qu'un test ADN vient de révéler qu'il n'est pas le père du « PolnaBB »[13].

En mars, il perd son amie de quarante ans, qui a été « l'amour de sa vie » et son manager depuis 1972, Annie Fargue. Il diffuse sur Internet le discours qu'il a enregistré pour les obsèques de son amie. Quelques mois plus tard, le chanteur a annoncé dans un message vocal posté sur Facebook la sortie d'une compilation de ses compositions pour le cinéma. « C'est un projet très intéressant. J'ai redécouvert des choses que j'avais un peu oubliées », dit-il. L'album s'appelle Le Cinéma de Polnareff et est le dernier projet commun qu'il avait avec Annie Fargues. L'album est disponible depuis le 7 novembre 2011.

Le 7 juillet 2012, le chanteur, désireux de ne plus entretenir de communications avec des individus le harcelant et le questionnant de plus en plus, ferme sa page Facebook. Avant de fermer sa page Facebook, il a adressé un dernier message à ces personnes : « ALLEZ VOUS FAIRE FOUTRE »[14]. Il rouvrira cette page le 14 juillet de la même année[15].

2013 - 2014

Il annonce, sur Twitter et Facebook, son soutien et sa déception suite à l'arrêt des émissions musicales Chabada et Taratata.

Du 18 au 29 novembre 2013 à 20 h 45, France Bleu diffuse Radio Polnareff, entretien enregistré par Fabien Lecuvre chez Michel Polnareff en Californie qui aborde en dix thèmes la vie du Roi des fourmis[16].

Le 3 décembre 2013 à 15 h 27, Éric Lelièvre, le directeur du label Polydor France, déclare sur sa page Twitter « Très heureux d'annoncer officiellement que Michel Polnareff est en studio et sera de retour avec 1 nouvel album fin 2014 :) »[17]

Le 17 décembre 2013, le chanteur dévoile sur sa page Facebook un flash code pour télécharger iPhonareff, son application officielle pour iPod et iPhone (première application smartphone consacrée au chanteur).

D'abord annoncé pour le 1er décembre 2013, le double DVD Polnareff - Classics Vintage, permettant de découvrir les grands moments des prestations télévisuelles de l'artiste tout au long de sa carrière, sortira finalement le 13 janvier 2014 et connaîtra un véritable succès puisqu'il passera directement numéro un des ventes de DVD musicaux en France pendant quatre semaines consécutives[18].

Le Jeudi 27 Mars 2014, dans les cinémas diffusant Mylène Farmer - Timeless 2013 Le Film on apprend qu'un documentaire musical sur Michel Polnareff fera également l'objet d'une projection unique au cinéma. Quand l'écran s'allume réalisé par Fabrice Laffont et programmé le Jeudi 5 Juin (dans plus d'une centaine de salles) a été dirigé par Polnareff en personne, des images d'archives personnelles inédites et des extraits de son prochain album devraient être dévoilés[19].

Discographie

45 tours quatre titres (EP)

  • 1966. Face A : La Poupée qui fait non. Chère Véronique. Face B : Beatnik. Balade pour toi.
  • 1966. Face A : Love me, please love me. Face B : L'Amour avec toi. Ne me marchez pas sur les pieds.
  • 1966. Face A : Sous quelle étoile suis-je né ?. Time will tell. Face B : L'Oiseau de nuit. Histoire de cur.
  • 1967. Face A : Ta-ta-ta-ta. Rosée d'amour n'a pas vu le jour, rosée du jour n'a pas eu d'amour. Face B : Le Pauv' Guitariste. Complainte à Michaël.
  • 1967. Face A : Âme câline. Fat Madame. Face B : Le Roi des fourmis. Le Saule pleureur.
  • 1967. Face A : Mes regrets. Miss Blue Jeans. Face B : Dame dame.
  • 1968. Face A : Le Bal des Laze. Le Temps a laissé son manteau. Face B : Encore un mois, encore un an. Y a qu'un ch'veu.
  • 1968. Face A : Jour après jour. Les Grands Sentiments humains. Face B : Pipelette. Oh ! Louis.
  • 1968. Face A : Pourquoi faut-il se dire adieu ? Ring-a-ding. Face B : J'ai du chagrin Marie. L'Affreux Jojo.

45 tours deux titres (SP)

  • 1969. Face A : Tous les bateaux, tous les oiseaux. Face B : Tout tout pour ma chérie.
  • 1969. Face A : La Michetonneuse. Face B : Dans la maison vide.
  • 1970. Face A : Un train ce soir. Face B : Avec Nini.
  • 1970. Face A : Gloria. Face B : Je suis un homme.
  • 1971. Face A : Qui a tué grand-maman ? (en hommage à Lucien Morisse). Face B : Nos mots d'amour.
  • 1971. Face A : Allô Georgina. Face B : Comme Juliette et Roméo.
  • 1972. Face A : Holidays. Face B : La Mouche.
  • 1972. Face A : On ira tous au paradis. Face B : Je cherche un job.
  • 1973. Face A : I love you because. Face B : Rosy.
  • 1974. Face A : Tibili. Face B : La Fille qui rêve de moi.
  • 1976. Face A : Fame à la mode. Face B : Wandering man.
  • 1977. Face A : Lettre à France. Face B : Mademoiselle de.
  • 1978. Face A : Une simple mélodie. (avec Jaco Pastorius) Face B : J'ai tellement de choses à te dire.
  • 1981. Face A : Je t'aime. Face B : Joue-moi de toi.
  • 1981. Face A : Je t'aime. Face B : Tam-Tam.
  • 1984. Face A : Viens te faire chahuter. Face B : Dans la rue.
  • 1984. Face A : Y a que pas pouvoir qu'on peut. Face B : Dans la rue (remix).
  • 1984. Face A : Sur un seul mot de toi (remix). Face B : Bronzer vert.
  • 1989. Face A : Goodbye Marylou (remix). Face B : Goodbye Marylou (remix version longue).
  • 1989. Face A : Toi et Moi. Face B : Dans la rue.

Chantés en langues étrangères

  • 1966. Face A : No no no no. Face B : Beatnik. (Angleterre)
  • 1966. Face A : Meine Puppe sagt non. Face B : Gammler-Ballade (Beatnik). (Allemagne)
  • 1966. Face A : Love me, please love me. Face B : Ich will dich lieben. (Allemagne)
  • 1969. Face A : Sonne, Wind und Meer Face B : Komm, schön ist die Welt (Allemagne)
  • 1966. Face A : Love me, please love me. Face B : Amart (Espagne)
  • 1966. Face A : Una bambolina che fa no Face B : La lezione del capellone. (Italie)
  • 1966. Face A : Love me, please love me. Face B : Amore con te (Italie)
  • 1967. Face A : La ragazza ta ta ta. Face B : L'usignolo (Italie)
  • 1969. Face A : Âme Caline Face B : Yippie Yeah (Italie)
  • 1969. Face A : Un amore fa Face B : Cherie cherie (Italie)
  • 1969. Face A : Todos los barcos, los pajaros y el sol (Chanté en espagnol) Face B : La Michetonneuse (Chanté en français)

Singles

  • 1989. Toi & moi. Dans la rue. (également en 45T SP)
  • 1990. Kama-Sutra. Bronzer vert. (également en 45T SP)
  • 1990. LNA HO. Lipstick. (également en 45T SP)
  • 1991. Tibili. I love you because (également en 45T SP) (promo)
  • 1992. Lettre à France. LNA HO (également en 45T SP)
  • 1996. La Poupée qui fait non (version Roxy)
  • 1996. Tout tout pour ma chérie. Goodbye Marylou (version Roxy) (promo)
  • 1999. Je rêve d'un monde (When I'm in love)
  • 2006. Ophélie Flagrant des Lits. Ophélie remix Bob Sinclar.
  • 2007. L'Homme qui pleurait des larmes de verre (version Bercy 2007) (promo)

Albums

Classement de ses albums
Année Album Classements
1966 Love Me Please Love Me 1 - - -
1967 Le Bal des Laze 3 - - -
1970 Polnareff's 2 - - -
1972 Polnarévolution[20] 6 - - -
1974 Michel Polnareff 5 - - -
1975 Fame à la mode 4 - - -
1978 Coucou me revoilou 7 - - -
1981 Bulles 1 - - -
1982 Show télé 82/Public[20] - - - -
1985 Incognito - - - -
1990 Kâmâ Sutrâ 1 - - -
1996 Live at the Roxy[20] 1 11 - -
2007 Ze re Tour 2007[20] 13 27 69 83

Compilations

  • 1991 : La compilation (rééditée en 1998)
  • 1997 : Les Premières Années
  • 1999 : Nos (maux) mots d'amour
  • 2003 : Passé présent
  • 2004 : Passé simple
  • 2006 : Les 100 plus belles chansons de Michel Polnareff
  • 2009 : Triple Best of
  • 2011 : Le cinéma de Polnareff

Musiques de films et théâtre

  • 1969 : Erotissimo
  • 1969 : Musique de scène de « Rabelais »
  • 1969 : L'Indiscret
  • 1970 : La Pomme de son il (téléfilm)
  • 1971 : Ça n'arrive qu'aux autres
  • 1971 : La folie des grandeurs
  • 1974 : D'Artagnan l'Intrépide
  • 1976 : Lipstick
  • 1984 : La Vengeance du serpent à plumes

Hommages

  • 1999 : Double album Hommage à Polnareff / Tribute to Polnareff avec la participation de Pulp, Nick Cave, Bill Pritchard, St Etienne, Concorde Music Club, Bertrand Burgalat... (XIII Bis Records)

Vidéographie

  • 2014 - Classics Vintage (Coffret 2 DVD : Les grands moments TV : émissions, interviews, clips + un livret 48 pages)

Publications

  • Polnareff par Polnareff en collaboration avec Philippe Manuvre, éditions Grasset et Fasquelle, 2004 (ISBN 2-246-66261-3)
  • Polnaréflexions en collaboration avec Jean-Michel Desjeunes, éditions Dire/Stock2, 1974

Notes et références

  1. Émission "Un jour, un destin" du 30/12/2008 sur France 2.
  2. Quotidien belge "Le Soir" du 30/12/2008, page 29.
  3. Émission "À bout portant", 1972
  4. Somme citée par "Le Monde" du 28.12.2008.
  5. 5,0 et 5,1 Quand Polnareff vivait en Seine-et-Marne Le parisien, Georges Blond, 6 mars 2007
  6. biographie sur rfi musique
  7. Émission Un jour, un destin sur France 2, le 30 décembre 2008
  8. « L'Amiral »
  9. Charline Vanhoenacker, « Polnareff: lumière sur le versant de l'exil - 'Un jour, un destin' parvient à reconstituer avec pertinence la saga du chanteur mythique », dans Le Soir, 30 décembre 2008, page 29
  10. http://www.snepmusique.com/snep/les-victoires-musique/les-palmares-des-victoires-de-la-musique/23emes-victoires-de-la-musique-2008/
  11. Michel Polnareff bientôt de retour dans les bacs - Le Nouvel Observateur, consulté le 7 décembre 2013.
  12. Polnareff, papa pour la première fois... à 66 ans Le Parisien, le 28 décembre 2010
  13. Polnareff : « Le bébé n'est pas de moi » Le Parisien, le 22 février 2011
  14. http://www.7sur7.be/7s7/fr/1527/People/article/detail/1467822/2012/07/10/Michel-Polnareff-a-ses-fans-Allez-vous-faire-foutre.dhtml
  15. https://www.facebook.com/michelpolnareff.officiel/posts/403442783036317
  16. http://www.francebleu.fr/pages/branche-toi-sur-radio-polnareff
  17. http://www.lexpress.fr/culture/musique/un-album-de-polnareff-promis-pour-2014-apres-24-ans-de-silence_1304866.html
  18. http://www.justmusic.fr/actualites/le-dvd-de-michel-polnareff-est-un-succes-63139
  19. http://www.chartsinfrance.net/Michel-Polnareff/news-91602.html
  20. 20,0, 20,1, 20,2 et 20,3 Cet album a été enregistré en public

Annexes

Bibliographie

  • Michel Polnareff, Le Polnabook, de Éditions Ipanéma, 2013
  • Christian Eudeline, Derrière les lunettes, ed. fayard, 2013 (ISBN 978-2-213-66680-8)
  • Jean Wacquet et Collectif, Polnareff, Suite de bulles, éditions Soleil Productions, 2007 (ISBN 978-2-84946-803-6)
  • Benoît Cachin, Polnaculte : Michel Polnareff vu par ses auteurs et par lui-même, éditions Tournon, 2007 (ISBN 978-2351440360)
  • Christophe Lauga, Polnareffmania, éditions Scali, 2007 (ISBN 2350-120848)
  • Fabien Lecuvre, Polnareff, la véritable histoire d'une légende, éditions City, 2007 (ISBN 2352880459)
  • Philippe Margotin, Polnareff, éditions de la Lagune, 2007 (ISBN 284969049X)
  • Rémi Bouet, Polnareff, au fond des yeux, édition Montfort l'Amaury : Arthéléna, 2007 (ISBN 978291683-2029) ; 291683-2025
  • Fabien Lecuvre, Michel Polnareff, édition Vaderetro, 2004 (ISBN 2847630104)
  • Cécile Barthélemy, Michel Polnareff, Collection Poésie et chansons, éditions Seghers, Paris 1973

Émissions de télévision sur Michel Polnareff

  • Le jeu de la vérité présenté par Patrick Sabatier sur TF1 le 31 mai 1985.
  • Un jour, un destin - Polnareff, les secrets d'un exil présenté par Laurent Delahousse sur France 2 le 30 décembre 2008 (durée : Modèle:Heure).

Liens externes

Dernière modification de cette page 20.04.2014 17:14:06

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