Patrick Bruel

Patrick Bruel

Date de naissance 14.5.1959 à Tlemcen, Algérie

Patrick Bruel

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Patrick Bruel est un auteur-compositeur-interprète, acteur, producteur et joueur professionnel de poker français, né le 14 mai 1959 à Tlemcen (Algérie).

Biographie

Enfance et adolescence

Né Patrick Maurice Benguigui[4], il est le fils de Pierre Benguigui et Augusta Kammoun[5], fille d'Élie et Céline Ben Sidoun. Son père et sa mère sont d'origine juive berbère, devenus citoyens français à la suite du décret Crémieux de 1870[5]. En 1960, ses parents, tous deux enseignants, se séparent. Le jeune Patrick est élevé par sa mère, une institutrice. Elle se remarie plus tard avec un architecte, Philippe Moreau (le fils d'un éminent docteur niortais, le docteur René Moreau), lui donnant deux demi-frères, David (1972) et Fabrice Moreau (1975). Il est « élevé dans le respect des traditions juives, mais sans être très pratiquant »[6].

Patrick Bruel est le cousin issu de germains (ou cousin au troisième degré) de l'humoriste Élie Semoun, le grand-père de Patrick étant le frère de la grand-mère d'Élie[5].

En juin 1962, à l'indépendance de l'Algérie, sa famille quitte le pays, dont Patrick ne conserve que très peu de souvenirs. Patrick et sa mère s'installent tous deux à Argenteuil, en banlieue parisienne. À l'âge de cinq ans, il découvre Brel (un de ses chanteurs de référence qui lui inspirera son pseudonyme Bruel[7]), Georges Brassens, Gainsbourg et est pris d'admiration pour ces chanteurs. Plus tard, devenu adolescent, il reprendra à la guitare, avec ses amis, des samedis soirs entiers les morceaux de ces artistes[8].

En 1965, il se passionne pour le théâtre après une représentation de L'Idiot de Dostoïevski. Nouvelle révélation musicale quatre ans plus tard, cette fois après un concert de Serge Reggiani. De 1970 à 1972, il vit chez sa belle-famille bourgeoise catholique à Niort où son beau-père René Moreau lui fait découvrir le bridge, les échecs et le poker[9].

La grande passion de son adolescence est le football, dont il rêve de faire son métier[10]. Malgré une interdiction parentale, à 14 ans, il se rend à Bruxelles pour y voir un concert des Rolling Stones. Il en ressort impressionné et se met à écouter les grands groupes rocks de l'époque, comme Led Zeppelin et Deep Purple.

Il se lance alors dans le théâtre, qu'il abandonne après deux heures de cours d'art dramatique. À la recherche d'un petit boulot, il obtient une place de gentil organisateur (animateur) au Club Méditerranée, et fait ainsi son apprentissage de la scène[11].

1978-1984 : Débuts

Dans les années 1970, Patrick Bruel est élève du lycée Henri-IV puis du lycée François-Villon à Paris, mais rate son bac. Le 20 janvier 1975, c'est en assistant au concert de Michel Sardou à l'Olympia qu'il se jure qu'il montera lui aussi sur cette scène[12]. Le 18 juin 1978, il répond à une annonce de casting parue dans France-Soir mais, ne recevant pas de réponse, il s'engage comme G.O. au Club Med au Mexique en juillet 1978. Alexandre Arcady le rappelle juste avant son départ, lui offrant ainsi son premier rôle, aux côtés de Roger Hanin et Marthe Villalonga, dans Le Coup de sirocco[13].

Bien que célèbre du jour au lendemain, le jeune homme préfère s'isoler en partant rejoindre une amie brésilienne à New York. Sur place, il fera la connaissance de celui qui deviendra l'un de ses plus fidèles amis, Gérard Presgurvic. Il restera un an aux États-Unis, avant de retrouver Paris et les bancs de la faculté pour des cours d'économie, après avoir passé le bac en candidat libre[10].

Entre 1981 et 1983, on le voit sur les planches du théâtre Saint-Georges dans la pièce Le Charimari[14]. Au même moment, il se lance aussi dans une nouvelle aventure : la chanson. Ainsi en 1982 sort Vide, un titre qui passera relativement inaperçu. Le public le retrouve au cinéma dans Les Diplômés du dernier rang (un film surfant sur la vague des Sous-doués), puis dans Le Grand Carnaval d'Alexandre Arcady.

Dans les années 1980, on peut le voir en compagnie de Marianne Basler dans des spots publicitaires vantant les conserves Zwan, cassoulet et choucroute, diffusés en Belgique, ainsi qu'à la télévision française dans un spot pour une célèbre marque d'huile avec Maria Pacôme et Anaïs Jeanneret intitulée Le secret (1984).

Patrick a aussi été candidat au casting du film de Claude Pinoteau, La Boum 2 (1982) pour jouer le rôle de Philippe Berthier (obtenu par Pierre Cosso). Arrivé en deuxième position pour sa bonne humeur et son humour, il n'aurait pas obtenu le rôle car « il ne faisait pas rêver les jeunes filles »[15].

1984-1990 : Premières chansons et ascension au cinéma

Patrick Bruel rencontre en 1984 un grand succès musical avec Marre de cette nana-là, écrite par Gérard Presgurvic. L'année est marquée notamment par son premier passage télévisé dans La Chance aux chansons de Pascal Sevran. Un an plus tard, Patrick Bruel rejoint Fabrice Luchini sur le tournage de P.R.O.F.S, qui fera près de trois millions d'entrées.

En 1986, il sort son premier album, De face. Malgré un succès relatif (20 000 exemplaires), il convainc le directeur artistique de l'Olympia de lui donner sa chance : du 5 au 8 mai 1987, il chante devant une salle bondée[16]. Peu de temps après, le public le retrouve au générique du film Attention bandits de Claude Lelouch, puis dans le rôle d'un soldat blessé dans La Maison assassinée de Georges Lautner.

Patrick Bruel sort un nouvel album en 1989, Alors regarde, qui rencontre un immense succès grâce aux chansons Casser la voix, J'te l'dis quand même, Alors regarde, Décalé et Place des grands hommes. Cette dernière fut composée pour une émission Avis de recherche, où les copains d'enfance de Patrick Bruel étaient réunis. Cette même année, sa renommée s'affirmant, il obtient le premier rôle de deux films, L'Union sacrée et Force majeure.

La « Bruelmania » des années 1990 aux années 2000

Avec le début des années 1990, Patrick Bruel jouit d'un grand succès médiatique, comptant alors des milliers de groupies : c'est le début de la « Bruelmania ». Parmi les évènements témoignant de cet enthousiasme populaire, le plus célèbre reste celui de la « pizzeria sur les Champs-Élysées » où il dîne tranquillement avec des amis et se retrouve assiégé par de nombreux fans, ce qui nécessitera l'intervention de la police. Ce succès fournira matière à plaisanterie pour les caricaturistes.

En 1991, l'artiste prend position contre le Front national, lors de l'émission Sept sur sept. Deux ans plus tard, il tient le rôle principal du film policier Profil bas qui sera un échec.

Le chanteur Bruel revient en 1994 avec Bruel, album plus rock, enregistré entre New York et Bordeaux. Il se produit alors à Bercy, puis décide de s'isoler, partageant son temps entre voyages, cinéma et copains.

En 1995, il obtient un petit rôle dans la comédie romantique américaine Sabrina aux côtés d'Harrison Ford. La même année, il annule tous ses concerts dans les villes ayant des maires membres du Front national (Orange, Toulon…), ce qui lui vaudra les sarcasmes de Jean-Marie Le Pen. Un an plus tard, il est à l'affiche avec Jean Reno du film Le Jaguar. Puis, ce sont les retrouvailles avec Alexandre Arcady pour K, en 1997.

En 1998, on le retrouve en tant qu'invité de Johnny Hallyday au stade de France avec qui il interprète en duo Et puis je sais (titre qu'il lui a composé en 1991 pour l'album Ça ne change pas un homme). Il participe également à la chanson chorale contre le SIDA Sa raison d'être (album Ensemble).

En 1999, Patrick Bruel, âgé de 40 ans, sort un album plus intimiste intitulé Juste avant, coécrit avec Marie-Florence Gros qu'il avait rencontrée quand elle lui avait écrit la chanson Demain (contre le Sida). Juste avant est salué par ses fans mais aussi par un nouveau public, grâce à des titres comme J'te mentirais, Pour la vie, Au Café des délices et Tout s'efface. Après cinq ans d'absence, c'est le grand retour sur scène avec un passage à la Fête de l'Humanité.

Depuis 2002 : Succès en chansons, au théâtre et au cinéma

L'album de reprises de chansons des années 1930 à 1950 qu'il sort en 2002, Entre deux, avec notamment la valse musette Mon Amant de Saint-Jean et La Complainte de la butte, est un succès commercial qui parachève le retour sur le devant de la scène de l'artiste.

Toujours en 2002, il écrit conjointement avec Marie-Florence Gros les paroles de la chanson Il faut du temps et en compose la musique avec Rick Allison. Le titre est interprété par Sandrine François, représentante de la France au concours Eurovision de la Chanson, à Tallinn en Estonie. La chanson se classe 5e avec 104 points, le 2e meilleur résultat de la France depuis 1995.

Il signe en 2006 un album plus personnel, Des souvenirs devant, mélangeant ses souvenirs, sa vie intime et ses réactions face à l'actualité. S'ensuit une longue tournée. La même année, il apparaît aux côtés d'Isabelle Huppert et François Berléand dans L'Ivresse du pouvoir de Claude Chabrol, satire du monde politico-judiciaire français inspiré de l'affaire Elf.

Sa carrière cinématographique redécolle avec notamment Un secret, en 2007. Le 8 décembre 2007, il préside le jury de l'élection de Miss France 2008. Il sera à nouveau président du jury de l'élection de Miss France 2015.

En 2011, il publie un livre d'entretien avec le journaliste Claude Askolovitch[17].

Le grand succès de la pièce de théâtre Le Prénom, jouée au théâtre Édouard VII à Paris et où il interprète le personnage principal, est suivi par le succès commercial de son adaptation cinématographique, sortie en salles courant 2012. Le film lui permet début 2013 d'être nommé au César du meilleur acteur. Un 7e album, Lequel de nous, sort le 26 novembre 2012, comportant notamment un duo (Maux d'enfants) avec le rappeur La Fouine[18]. Il collabore là encore avec Marie-Florence Gros.

Il est le parrain de la 27e édition du Téléthon qui se déroule les 6 et 7 décembre 2013.

En septembre 2015, il chante en duo avec Patrick Fiori le titre Corsica, extrait de l'album de reprises rendant hommage à la Corse, Corsu Mezu Mezu[19].

Le 27 novembre 2015, il sort un album rendant hommage à Barbara, Très souvent, je pense à vous...[20], suivi d'une tournée de mars à novembre 2016[21]. Un album live est enregistré au Théâtre du Châtelet, le 6 juin 2016. Il paraît le 2 décembre 2016[21].

Engagements

Patrick Bruel adhère à SOS Racisme dans les années 1980 et en démissionne en 1991, jugeant la position pacifiste de l'organisation « à la fois naïve et dangereuse »[22].

En 1992, il participe à une campagne de sensibilisation du public à la famine frappant la Somalie dénommée « Les Enfants de France pour la Somalie »[23].

En 1995, il prend publiquement parti contre le Front national[24], participe à des concerts de protestation contre l'extrême droite, et déplace ses concerts prévus dans les villes passées sous l'autorité d'un maire frontiste vers des villes voisines[25]. Cela lui vaudra de la part de l'extrême droite des attaques verbales, notamment celles de Jean-Marie Le Pen[26].

Il participe régulièrement aux spectacles des Restos du Cœur.

Il s'est engagé à plusieurs reprises dans des questions concernant le conflit israélo-palestinien. En 2003, il soutient l'initiative de Genève[27]. Dans une interview en 2009, il s’est exprimé en faveur de l'intervention militaire de l'État d'Israël dans la guerre de Gaza 2008-2009[28]. Membre d'honneur du collectif « Solidarité pour Guilad »[29], il est engagé dans la libération du soldat franco-israélien Gilad Shalit, fait prisonnier par le Hamas.

Il sort, début 2005, le single Et puis la Terre, accompagné d'une soixantaine d'artistes, coécrit avec Marie-Florence Gros et Amanda Sthers, son ex-épouse, et dont les recettes sont intégralement reversées aux victimes du séisme du 26 décembre 2004 dans l'océan Indien en Asie du Sud-Est.

Il participe, le 14 février 2005, à un grand concert à l'Olympia pour obtenir la libération de l'otage Florence Aubenas.

Il déclare avoir été « socialiste toute [sa] vie » et se sent « orphelin » quand Ségolène Royal devient la candidate du PS en 2007[30]. Il vote alors pour Nicolas Sarkozy et fait l'éloge de celui-ci dans un entretien pour le quotidien belge Le Soir[31].

Il est un proche de Dominique Strauss-Kahn dont il souhaite qu'il joue à nouveau un rôle politique en dépit des affaires de mœurs l'ayant touché[32].

Lors de l'élection présidentielle de 2012, il critique la taxe à 75 % au-dessus d'un million d'euros de revenus annuels proposée par le candidat du Parti socialiste François Hollande[33].

À la suite de l'excellent score réalisé par le Front national aux élections municipales de 2014, il déclare qu'il refuse d'organiser des concerts dans les villes dirigées par le parti de Marine Le Pen. Par la suite, le président d'honneur du FN, Jean-Marie Le Pen, après avoir critiqué d'autres artistes tentant de mettre en garde les Français contre la montée de l'extrême droite, déclarera à propos de Bruel « On en fera une fournée la prochaine fois », ce qui peut être vu comme une allusion aux persécutions subies par les Juifs durant la Shoah, Bruel étant lui-même juif[34]. Bien que J.-M. Le Pen prétende ignorer à ce moment la religion de Bruel, ce propos provoquera l'indignation de la classe médiatique. Marine Le Pen qualifiera cette phrase de « faute politique »[35]. Patrick Bruel réaffirme son opposition au FN lors de l'élection présidentielle de 2017, apportant son soutien au candidat d'En marche ! Emmanuel Macron qui doit affronter Marine Le Pen au second tour de l'élection[36].

Vie privée

Patrick Bruel a épousé le 21 septembre 2004 à la mairie du 4e arrondissement de Paris sa compagne Amanda Sthers, rencontrée à Saint-Tropez en 2001. Ils ont deux enfants : Oscar, né le 19 août 2003 et Léon, né le 28 septembre 2005.

Fin 2007, après trois ans de mariage, le couple se sépare, séparation que Patrick Bruel décide d'évoquer lui-même dans le numéro de Paris Match du 15 novembre 2007 afin de couper court aux rumeurs.

En 2009, il s'affiche avec sa nouvelle compagne, Céline Bosquet, mannequin et présentatrice de télévision[37]. Ils se séparent en 2012[38].

Entre 2013 et 2017, il partage la vie de Caroline Nielsen[39].

Le 24 janvier 2014, il est condamné à 10 000 pour outrage et blessures involontaires à l'encontre de policiers lors d'une manifestation[40].

Discographie

Albums studio

Collaborations

  • Pour Isabelle Boulay :
    • 2000 : Où tu t'en vas, Un jour ou l'autre
    • 2004 : En t'attendant
  • Pour Sandrine François :
    • 2002 : Il faut du temps
  • Pour Elisa Tovati :
    • 2002 : Attends-moi

Filmographie

Cinéma

  • 1978 : Le Coup de sirocco d'Alexandre Arcady : Paulo Narboni
  • 1982 : Ma femme s'appelle reviens de Patrice Leconte : François
  • 1982 : Les Diplômés du dernier rang de Christian Gion : Philippe
  • 1983 : Le Bâtard de Bertrand Van Effenterre : Dan
  • 1983 : Le Grand Carnaval d'Alexandre Arcady : Pierre-Marie Labrouche
  • 1984 : La Tête dans le sac de Gérard Lauzier : Dany
  • 1984 : Marche à l'ombre de Michel Blanc : Le guitariste du métro
  • 1985 : P.R.O.F.S de Patrick Schulmann : Frédéric Game
  • 1985 : Mariage Blues de Patrick Jamain : Michel
  • 1986 : Champagne amer de Ridha Behi (film sorti en 1994) : Wanis
  • 1987 : Attention bandits de Claude Lelouch : Mozart
  • 1988 : La Maison assassinée de Georges Lautner : Séraphin Monge
  • 1989 : Force majeure de Pierre Jolivet : Philippe
  • 1989 : L'Union sacrée d'Alexandre Arcady : Simon Atlan
  • 1992 : Toutes peines confondues de Michel Deville : Christophe Vade
  • 1993 : Profil bas de Claude Zidi : inspecteur Julien Segal
  • 1995 : Sabrina de Sydney Pollack : Louis
  • 1996 : Le Jaguar de Francis Veber : François Perrin
  • 1997 : K d'Alexandre Arcady : Sam Bellamy
  • 1998 : Paparazzi d'Alain Berbérian : Lui-même
  • 1998 : Les Folies de Margaret de Brian Skeet (en) : Martin
  • 1998 : Hors jeu de Karim Dridi : Lui-même
  • 1999 : Une Fille qui a du chien (en) de Jeff Pollack (en) : René
  • 2001 : Les Jolies Choses de Gilles Paquet-Brenner : Jacques
  • 2001 : Le Lait de la tendresse humaine de Dominique Cabrera : Laurent
  • 2002 : Sinbad : La Légende des sept mers : voix française de Sinbad
  • 2004 : Une vie à t'attendre de Thierry Klifa : Alex
  • 2004 : El Lobo de Miguel Courtois : Nelson
  • 2006 : L'Ivresse du pouvoir de Claude Chabrol : Jacques Sibaud
  • 2006 : Ô Jérusalem d'Élie Chouraqui : David Levin
  • 2007 : Un secret de Claude Miller : Maxime Nathan Grinberg
  • 2009 : Sketchs de Raphaël Kenzey[Quoi ?][réf. nécessaire]
  • 2009 : Le code a changé de Danièle Thompson : Professeur Alain Carcassonne
  • 2010 : Comme les 5 doigts de la main d'Alexandre Arcady : Dan Hayoun
  • 2012 : Paris-Manhattan de Sophie Lellouche : Victor Blanc
  • 2012 : Le Prénom de Matthieu Delaporte et Alexandre de la Patellière : Vincent
  • 2013 : Les Gamins d’Anthony Marciano : L'agent immobilier
  • 2014 : Les Yeux jaunes des crocodiles de Cécile Telerman : Philippe
  • 2014 : Tu veux ou tu veux pas de Tonie Marshall : Lambert
  • 2015 : Ange et Gabrielle d'Anne Giafferi : Ange
  • 2017 : The Writer de Jim Houck : Chauffeur de taxi
  • 2017 : Un sac de billes de Christian Duguay : Roman
  • 2017 : Una famiglia de Sebastiano Riso : Vincenzo
  • 2018 : Holy lands d'Amanda Sthers

Télévision

  • 1980 : La Mort en sautoir de Pierre Goutas : un loubard
  • 1981 : Maigret se trompe de Stéphane Bertin avec Jean Richard, Roger Viry-Babel… : Louis
  • 1982 : Paris-Saint-Lazare de Marco Pico (feuilleton TV) : un lycéen
  • 2009 : Fais pas ci, fais pas ça (saison 2, épisode 2)
  • 2011 : Fais pas ci, fais pas ça (saison 4, épisode 4)

Doublage

Films

  • 1987 : Un homme amoureux : Michael (Peter Riegert)
  • 2013 : La Dame du 6 : le narrateur

Films d'animations

  • 2003 : Sinbad : La Légende des sept mers : Sinbad
  • 2016 : Tous en scène : Buster Moon[42]

Théâtre

  • 1981 : Le Charimari, de Pierrette Bruno, mise en scène René Clermont, théâtre Saint-Georges, avec Micheline Boudet, Pierre Tornade
  • 1984 : On m'appelle Émilie, de Maria Pacôme, mise en scène Jean-Luc Moreau, théâtre Saint-Georges
  • 2002 : Le Limier, tiré de Sleuth, d'Anthony Shaffer, mise en scène Didier Long, théâtre de la Madeleine, avec Jacques Weber
  • 2010 : Le Prénom, de Matthieu Delaporte et Alexandre de la Patellière, mise en scène Bernard Murat, théâtre Édouard VII

Récitant

  • 2010 : Spectacle musical Chopin, Musset, les doubles romantiques. Lecture d'extraits de Confessions d'un enfant du siècle et Les nuits d'Alfred de Musset. Avec des pièces de Frédéric Chopin jouées par la pianiste Caroline Sageman.

Poker

Palmarès

Outre le football, la chanson et le cinéma, Patrick Bruel nourrit une passion pour le poker, ayant appris à décrypter les postures de ses adversaires par la technique du comportementalisme[43]. À tel point qu'il remporte en 1998 un titre lors des championnats du monde de poker, les World Series of Poker (WSOP), où il s'impose dans l'un des vingt tournois cette année-là, en l’occurrence le « Limit Hold'em 5 000 $ », contre 111 joueurs, mais pas dans le « Main Event »[a], le vainqueur du tournoi principal cette année-là étant l'américain Scotty Nguyen.

En 2002, il manque de justesse la ré-édition d’un titre WSOP en Pot Limit Omaha 5 000 $ en terminant deuxième du tournoi ; ceci confirme que Patrick Bruel est un joueur complet. Il obtient d'ailleurs des résultats honorables de manière régulière dans plusieurs types de poker, notamment il finit à la 8e place de l’European Poker Tour (EPT) de Barcelone en 2007, remportant plus de 137 000 $. En 2008, le total de ses gains en tournoi officiel frise le million de dollars[réf. souhaitée].

En dehors de ce titre, il dispute d’autres tournois, qui n’incluent pas les parties libres en cash game[44].

Le 7 mars 2014, il obtient la 4e place au World Poker Tour (WPT) Los Angeles Poker Classic. Il empoche au passage 332 190 $ en finissant à la table finale (les 6 meilleurs) d'un des plus grands tournois au monde[45]. Le 28 avril 2014, il termine 3e de l'event 27 de l'EPT Monte Carlo et gagne 93 350 euros[46].

« Au poker, il est toujours amusant de voir un cœur battre plus fort, des mains qui tremblent ou une carotide qui bouge. On peut observer un adversaire jouer la nonchalance au premier degré, au second degré ou au troisième degré. C’est passionnant ! »

— Patrick Bruel[47]

Internet

Patrick Bruel est l'un des animateurs du forum Wam-Poker et l'un des quatre actionnaires de la salle de poker en ligne Winamax, un site web français de poker et de paris sportifs en ligne[48].

DVD et télévision

Patrick Bruel a aussi sorti un DVD sur le poker le 27 novembre 2006 : Poker Coach, où il enseigne les bases du jeu.

En 2004, il coproduit (avec Elephant & Cie) et présente l'émission World Poker Tour sur Canal+ dans laquelle il commente les tournois du World Poker Tour avec Denis Balbir (parti sur France 2, remplacé tout d'abord par Lionel Rosso puis par Valérie Amarou depuis février 2009).

Distinctions

Prix

  • Victoires de la musique 1992 : Artiste interprète masculin

Nominations

Musique

  • Victoires de la musique 1991 :
    • Artiste interprète masculin
    • Album de l'année pour Alors regarde
    • Spectacle musical
  • Victoires de la musique 1992 :
    • Chanson de l'année : Qui a le droit ?
    • Performance musicale
  • Victoires de la musique 2000 : Vidéo-clip de J'te mentirais
  • Victoires de la musique 2001 :
    • Artiste interprète masculin
    • Chanson originale : Café des Délices
    • Spectacle musical / Tournée / Concert
  • Victoires de la musique 2003 :
    • Artiste interprète masculin
    • Album de Chanson/Variétés : Entre deux
  • Victoires de la musique 2007 : Spectacle musical, tournée ou concert de l'année

Cinéma

  • Césars 2013 : César du meilleur acteur pour Le Prénom.

Décorations

  • Chevalier de l'ordre national du Mérite (1996)[49].
  • Chevalier de l'Ordre national du Québec (2014)[50].

Notes et références

Notes

  1. À comparer aux 8 000 joueurs du tournoi principal du WSOP, le Main Event (« No Limit Texas Hold'em 10 000 $ »). Le titre de Patrick Bruel est donc indiscutable, mais n'a pas la valeur d'un titre de « champion du monde ». Le WSOP couronne chaque année une cinquantaine de joueurs, le seul à pouvoir être appelé « champion du monde » étant le vainqueur du Main Event, tournoi le mieux doté (12 millions de dollars au vainqueur en 2006), le vainqueur du tournoi principal cette année-là étant l'américain Scotty Nguyen.

Références

  1. Patrick Bruel Benguigui pour l'état civil depuis 2003. Selon Thierry Hornet, « depuis un décret publié au Journal officiel le 21 août 2003, signé par Jean-Pierre Raffarin et Dominique Perben, Patrick Maurice Benguigui s'appelle officiellement Patrick Bruel Benguigui. » Patrick Bruel de A à Z, op. cit., p. 31.
  2. Louis-Jean Calvet, Cent ans de chansons française, Archipel, 2006 (ISBN 9782809813210, lire en ligne), p. 54.
  3. « L'amour propre. », sur http://www.liberation.fr (consulté le 27 mars 2014).
  4. Son nom de naissance varie en fonction des sources. Thierry Hornet, dans Patrick Bruel de A à Z, p. 117, le fait naître sous le nom de Patrick Maurice Benguigui. Pour le Larousse de la chanson mondiale, il est né Patrick Benguigui. Enfin, Le Journal officiel indique comme nom Maurice Benguigui dans le décret lui accordant l'ordre national du Mérite en novembre 1996 (« M. Benguigui (Maurice) dit Patrick Bruel, artiste de variétés, comédien ; 19 ans d'activités artistiques et de services militaires. »). Le principal intéressé dément dans les médias s'être appelé ainsi. Selon lui, il se serait toujours appelé Patrick (cf. Thierry Dague, « Patrick Bruel : “Qu’est-ce que j’ai ri !” », leparisien.fr, 7 septembre 2010).
  5. Jean-Louis Beaucarnot, Frédéric Dumoulin, Dictionnaire étonnant des célébrités, First Éditions, 2015, p. 23
  6. « Patrick Bruel cultive ses racines en Israël », Figaro interactif, 28 mai 2008.
  7. « Patrick Bruel, la soif de vaincre », émission Un jour un destin présentée par Laurent Delahousse sur France, 2 septembre 2017, 20 min 40 s
  8. Patrick Bruel, Conversation avec Claude Askolovitch, Plon, 2011, p. 20
  9. Patrick Bruel, Conversation avec Claude Askolovitch, Plon, 2011, p. 19
  10. « Patrick Bruel », sur rfi.fr (consulté en septembre 2017).
  11. Patrick Bruel, Conversation avec Claude Askolovitch, Plon, 2011, p. 24
  12. « Patrick Bruel, la soif de vaincre », émission Un jour un destin présentée par Laurent Delahousse sur France, 2 septembre 2017, 38 min 35 s
  13. Alexandre Arcady, émission Secrets de tournage sur Europe 1, 2 août 2013
  14. Il parvient à convaincre son officier du service militaire de lui donner de nombreuses permissions afin de pouvoir assurer les représentations. cf. « Patrick Bruel, la soif de vaincre », émission Un jour un destin présentée par Laurent Delahousse sur France, 2 septembre 2017, 34 min 10 s
  15. « Patrick Bruel recalé de la Boum », sur le site web de Radio Scoop.
  16. « Patrick Bruel, la soif de vaincre », émission Un jour un destin présentée par Laurent Delahousse sur France, 2 septembre 2017, 38 min 25 s
  17. Patrick Bruel et Claude Askolovitch, Conversation avec Claude Askolovitch, s.l., Plon, 2011, 278 p. (ISBN 978-2-259-20135-3).
  18. « Un duo Bruel-La Fouine », Le Parisien, 7 novembre 2012.
  19. « Clip de Corsica : Patrick Bruel et Patrick Fiori se recueillent sur l'Île de Beauté », chartsinfrance.net, 1er août 2015.
  20. « Patrick Bruel publiera un album rendant hommage à Barbara le 27 novembre », chartsinfrance.net, 1er novembre 2015.
  21. Cristel Joiris, « Patrick Bruel: « Avec cette tournée, nous sommes allés de surprises en surprises » », sur l'avenir.net, 5 décembre 2016 (consulté le 28 décembre 2016).
  22. Le Journal du dimanche du 27/01/1991.
  23. Patrick Bruel et Bernard Kouchner, invités du Journal de 20h, Antenne 2, 15 octobre 1992, sur le site INA.
  24. Portrait de Patrick Bruel, Karambolage, sur le site web d'Arte.
  25. Martine Aubry et Olivier Duhamel, Petit dictionnaire pour lutter contre l'extrême droite, entrée « Artiste ».
  26. Martine Aubry et Olivier Duhamel, Petit dictionnaire pour lutter contre l'extrême droite, entrée « Benguigui ». Voir également « Contre l’antisémitisme : solidarité avec Benjamin Stora » sur le site de la Ligue française pour la défense des droits de l'homme et du citoyen-Toulon.
  27. « Historique : l'initiative de Genève a été lancée » sur le site de la Télévision suisse romande.
  28. Interview de Patrick Bruel sur le site de la TQS.
  29. « Constitution du collectif Liberté pour Guilad ».
  30. « Patrick Bruel, Faire les choses en grand », Le Journal de Montréal, 16 février 2008
  31. Patrick Bruel : « Il y a une identité belge » sur le site du journal Le Soir, 6 décembre 2007
  32. « Patrick Bruel espère le retour de son ami Dominique Strauss-Kahn », gala.fr, 1er août 2013.
  33. « Patrick Bruel prend ses distances avec Hollande », lepoint.fr, 5 avril 2012.
  34. « Jean-Marie Le Pen sur Patrick Bruel : “On en fera une fournée la prochaine fois”, SOS Racisme porte plainte », TF1.fr, 07 juin 2014
  35. « Marine Le Pen condamne la “faute politique” de son père », Le Figaro, 08 juin 2014
  36. Marc Fourny, « Patrick Bruel est séduit par la "très grande promesse" d'Emmanuel Macron », Le Point,‎ 26 avril 2017 (lire en ligne)
  37. « Céline Bosquet : la compagne de Patrick Bruel sur I-Télé ! », Télé 7 Jours, 6 janvier 2009.
  38. [1]
  39. « Patrick Bruel et Caroline : un tandem inséparable », telestar.fr, consulté le 1er août 2015
  40. « Patrick Bruel condamné à payer 10.000 euros d'amende », lefigaro.fr, 24 janvier 2014
  41. Discographie, sur bruel.be, consulté le 1er août 2015
  42. Vincent Formica, « Tous en scène : Patrick Bruel, Laurent Gerra et Jenifer donnent de la voix ! », sur http://www.allocine.fr/, 2 novembre 2016 (consulté le 28 janvier 2017)
  43. Patrick Bruel, Conversation avec Claude Askolovitch, Plon, 2011, p. 44
  44. Statistiques et résultats
  45. « Chris Moorman vainqueur, Patrick Bruel 4e », Clubpoker.net, consulté le 22 mars 2014.
  46. [2] sur Rankinghero.com, consulté le 2 mai 2014.
  47. Jean-Sébastien Grond, « Patrick Bruel : “Le poker c'est comme une Ferrari” », sur Paris Match, 14 juillet 2009.
  48. « Patrick Bruel s'allie au fondateur de Meetic dans le poker en ligne ».
  49. « Décret du 14 novembre 1996 portant promotion et nomination », JORF no 266 du 15 novembre 1996.
  50. Fiche de membre de M. Patrick Bruel sur le site de l'Ordre national du Québec

Voir aussi

Bibliographie

  • Patrick Bruel, Conversation avec Claude Askolovitch, Plon, 2011 (ISBN 978-2-259-20135-3)

Liens externes

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