Annie Girardot

Annie Girardot

born on 25/10/1931 in Paris, France

died on 28/2/2011 in Paris, France

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Annie Girardot

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Annie Girardot
Annie Girardot à la 30e cérémonie des César, en 2005.

Nom Annie Suzanne Girardot
Naissance octobre 1931 25 (25-octobre-1931) (Erreur dexpression : mot « octobre » non reconnu ans)
Paris, France
Nationalité Française
Mort février 28 2011
Paris
Profession(s) Actrice
Chanteuse (1966-1981)
Participations Rocco et ses frères
Vivre pour vivre
Mourir d'aimer
Docteur Françoise Gailland
La Zizanie
Merci la vie
Les Misérables
La Pianiste

Annie Girardot est une actrice française, née le octobre 1931 25 (25-octobre-1931) (Erreur dexpression : mot « octobre » non reconnu ans) à Paris ([[10e arrondissement de Paris|Modèle:10e]]) et morte dans cette même ville le février 28 2011[1],[2],[3].

Biographie

Modèle:Section à sourcer

Jeunesse et formation

Annie Girardot est née à Paris d'une mère sage-femme, Raymonde Noëlle Félicie Girardot[4], et de père inconnu (un homme marié qui ne la reconnaîtra pas et mourra alors qu'elle est âgée de 2 ans[5]). Elle suit des études d'infirmière à Caen pour être sage-femme comme sa mère mais, rapidement, elle se consacre à sa passion, la comédie.

Élève au conservatoire de la rue Blanche dès 1949, Annie Girardot fait, parallèlement, des apparitions, le soir, dans des cabarets (La Rose rouge, à Montmartre, sous le pseudonyme d'Annie Girard, ou au Lapin Agile), et participe à des revues telles Dugudu avec la troupe de Robert Dhéry, dans laquelle elle côtoie d'autres futurs « grands » : Michel Serrault, Jean Poiret, Jacqueline Maillan

En juillet 1954, elle sort du Conservatoire national supérieur d'art dramatique avec deux premiers prix (elle fait ainsi partie de la promotion qui a vu émerger quelques-uns des grands comédiens de l'après-guerre : Jean-Paul Belmondo, Jean-Pierre Marielle, Jean Rochefort, Bruno Cremer, Françoise Fabian, Pierre Vernier, Philippe Noiret et Claude Rich entre autres). Elle est engagée peu après à la Comédie-Française. Son interprétation de La Machine à écrire, en 1956, aux côtés de Robert Hirsch, est particulièrement remarquée par Jean Cocteau, qui voit en elle « le plus beau tempérament dramatique de l'après-guerre »[6].

La Comédie-Française lui fait alors la proposition de devenir sociétaire. Désirant se sentir libre de ses choix artistiques et attirée de plus en plus par le cinéma, Annie Girardot refuse et démissionne à contre-cur de la grande institution en 1960.

Carrière

Ses premières apparitions au cinéma sont moins éclatantes, dans des films mineurs, mais elle tient remarquablement tête à Jean Gabin dans deux bonnes séries noires : Le rouge est mis et Maigret tend un piège.

Un des grands maîtres du cinéma italien, Luchino Visconti, également metteur en scène de pièces de théâtre, fait appel à elle pour jouer à Paris une pièce aux côtés de Jean Marais : Deux sur la balançoire. Le triomphe est absolu et les critiques sont emballés par la prestation magnifique de « la Girardot ».

Impressionné par le talent d'Annie, Visconti lui propose dans la foulée un rôle dans son film Rocco et ses frères. Là encore, la prestation est unanimement saluée et le film fait d'elle une star, aux côtés d'autres débutants tels que Alain Delon (qui restera à jamais un ami fidèle de la comédienne), Renato Salvatori ou Claudia Cardinale. Sur le tournage, alors qu'Alain Delon et Romy Schneider vivent les premiers moments d'une relation intense, Annie tombe amoureuse de son partenaire Renato Salvatori. Elle l'épousera deux ans plus tard et aura avec lui son unique enfant, Giulia. C'est aussi le début d'une grande amitié entre Romy Schneider (qui vient régulièrement sur le tournage rendre visite à Delon) et Annie Girardot.

Dans les années 1960, Annie Girardot n'est pas sollicitée par les réalisateurs de la Nouvelle Vague, mais tourne avec des réalisateurs confirmés comme Alexandre Astruc (La Proie pour l'ombre), Roger Vadim (Le Vice et la Vertu, avec la débutante Catherine Deneuve), Gérard Oury (Le crime ne paie pas) ou encore Marcel Carné (Trois chambres à Manhattan). C'est d'ailleurs sur le tournage de ce dernier film qu'a débuté Robert De Niro, qui dira d'Annie Girardot : « Elle est la plus belle femelle mec que je connaisse[7]. »

Partageant sa vie entre la France et l'Italie, Annie Girardot tourne également avec de nombreux réalisateurs italiens comme Marco Ferreri, qui lui fera tenir le rôle surprenant d'une femme singe, phénomène de foire, dans Le Mari de la femme à barbe, film audacieux qui provoquera un scandale lors de sa présentation au festival de Cannes 1964. Elle tourne aussi avec Mario Monicelli (Les Camarades, avec Marcello Mastroianni) et les frères Taviani (Les Hors-la-loi du mariage).

En 1965, Annie revient au théâtre dans la pièce d'Arthur Miller, Après la chute, mise en scène par Luchino Visconti ; c'est un échec. Dans le même temps, la comédienne essuie d'autres revers tant au cinéma qu'au théâtre.

Alors que les producteurs se détournent d'elle, c'est un jeune metteur en scène qui va lui offrir un des plus beaux rôles de sa carrière. En effet, Claude Lelouch, qui vient d'obtenir un immense succès avec Un homme et une femme, lui propose d'incarner la femme d'Yves Montand dans Vivre pour vivre. Le film est un joli succès et la public découvre une nouvelle facette du talent d'Annie Girardot. Sur le tournage, Lelouch et Girardot tombent amoureux l'un de l'autre. Leur relation prendra fin deux ans plus tard, mais l'actrice et le réalisateur resteront liés par une profonde amitié.

En 1968, Annie obtient un nouveau succès critique et public au cinéma avec la comédie Erotissimo, le premier film de Gérard Pirès, aux côtés de Jean Yanne et Francis Blanche.

En 1969, le célèbre dialoguiste Michel Audiard (qui a déjà écrit quelques rôles pour Annie depuis la fin des années 1950) fait d'elle la principale interprète de son film Elle boit pas, elle fume pas, elle drague pas, mais... elle cause ! dans lequel elle incarne une femme de ménage très bavarde (aux côtés de Bernard Blier, Mireille Darc et Sim). En 1972, elle devient une femme régnant sur un bidonville, spécialisée dans le trafic de saintes reliques, dans Elle cause plus... elle flingue. Audiard lui ouvre les portes de la comédie, elle qui jusqu'alors était souvent cantonnée aux rôles plus dramatiques. Girardot devient à partir de là une des rares femmes à faire partie de la désormais célèbre "bande à Audiard".

En 1971 sort Mourir d'aimer, film d'André Cayatte, qui va révolutionner la carrière de la comédienne. Inspiré de l'affaire Gabrielle Russier, ce film raconte l'histoire d'amour entre une enseignante et un des élèves lycéen ; une histoire dérangeante qui fera l'objet d'un procès retentissant et conduira l'enseignante au suicide. Ce film est un énorme succès avec près de six millions d'entrées en France, mais ne plaît pas à tout le monde. Ainsi, François Truffaut écrit une lettre ouverte, dénonçant la façon très démagogique, selon lui, avec laquelle André Cayatte a traité cette affaire. Ce rôle reste cependant comme l'un des plus marquants de la comédienne, lui assurant même une reconnaissance internationale.

À partir de là, elle devient l'actrice française la plus populaire, alternant comédies et mélodrames, n'hésitant pas, à l'occasion, à aider de jeunes cinéastes à tourner leur premier film. Grâce à elle, et à Philippe Noiret, surgit l'une des comédies les plus insolites de cette époque, La Vieille Fille, en 1971, signée Jean-Pierre Blanc. Le spécialiste des comédies Serge Korber l'engage pour son premier drame, Les Feux de la Chandeleur en 1972, où elle incarne une mère de deux enfants adultes (Claude Jade et Bernard Le Coq) qui tente de reconquérir son ex-mari (Jean Rochefort). De Vivre pour vivre en 1967 à On a volé la cuisse de Jupiter en 1980, Annie Girardot a contribué grâce à son interprétation de « femme normale et populaire » à imposer vingt-quatre films ayant récolté plus d'un million d'entrées au box-office[8]. D'ailleurs, à cette époque, à chaque sortie d'un nouveau film, on allait voir « la Girardot » au cinéma : à la fin des années 1970, elle est l'actrice la mieux payée et la star préférée des Français[9].

En 1974, elle remporte un énorme succès au box-office dans La Gifle de Claude Pinoteau. Dans ce film, elle incarne l'ex-femme de Lino Ventura et la mère d'une débutante nommée Isabelle Adjani. Sa maîtrise approximative de l'anglais donnera lieu à quelques scènes et répliques cultes dans le film.

La même année, Annie Girardot revient au théâtre avec une pièce qui deviendra son plus gros succès, qu'elle reprendra régulièrement jusqu'en 2004 : Madame Marguerite, de Roberto Athayde, adaptée par Jean-Loup Dabadie et mise en scène par Jorge Lavelli. Annie, seule en scène durant près de deux heures, incarne une maîtresse d'école qui bouscule ses élèves (le public) et les éveille à la vie qui les attend. La pièce est un immense succès.

En 1977, Annie reçoit le César de la meilleure actrice pour Docteur Françoise Gailland de Jean-Louis Bertuccelli, autre film marquant dans sa carrière. Elle y incarne une femme médecin luttant contre un cancer des poumons.

En 1978, elle partage l'affiche de La Zizanie de Claude Zidi avec un acteur pour lequel elle a une immense admiration : Louis de Funès. Les deux acteurs rêvaient de tourner ensemble depuis quelques années. Louis de Funès ne tarit pas d'éloges sur sa partenaire, confiant qu'il retrouve avec elle « la même complicité et la même tendresse » qu'il avait pour Bourvil. Ce sera malheureusement leur unique collaboration.

Durant les années 1970, elle forme avec Philippe Noiret, rencontré sur Le Rendez-vous en 1961, un véritable couple de cinéma. Ensemble, ils tourneront, La Vieille Fille en 1971, La Mandarine en 1972, Tendre Poulet en 1977 et On a volé la cuisse de Jupiter en 1980 (ils seront également tous les deux à l'affiche de Souvenirs, souvenirs en 1984 mais ils n'ont aucune scène commune). Ils devaient se retrouver en 2001 dans un film de Bertrand Blier intitulé Tête de nud, mais le film ne verra jamais le jour.

La gouaille d'Annie Girardot est souvent mise au service de films mettant en avant les femmes et le féminisme, et elle incarne alors cette cause en interprétant une série de rôles qui jouent sur le décalage de personnages assumant des métiers d'ordinaire réservés aux hommes : médecin, chauffeur de taxi, reporter-photographe, commissaire de police, etc. À travers ses rôles, elle défend des causes comme la lutte contre le cancer, le droit à l'avortement, le droit à la parité.

En 1979, elle est de nouveau nommée aux Césars, dans la catégorie meilleure actrice, pour le film La Clé sur la porte d'Yves Boisset.

Fatiguée d'endosser toujours les mêmes rôles, Annie Girardot désire faire une pause dans sa carrière cinématographique. Elle commence par tenir une rubrique à la radio en 1981 dans une émission de Stéphane Collaro sur Europe 1. Tous les jours, dans Paroles de femmes, elle fait le récit d'aventures quotidiennes exceptionnelles, drôles, inquiétantes ou émouvantes, réellement arrivées à des femmes.

Puis, l'actrice décide de se lancer dans l'enregistrement d'un disque. C'est Bob Decout qui est chargé d'en écrire les chansons. Il devient finalement le compagnon de l'actrice en 1981[10]. Cette relation l'entraîne vers un univers différent : la musique. Elle chante lors d'une émission de Jacques Chancel, puis monte avec Bob Decout un spectacle musical intitulé Revue et corrigée sur des musiques de Catherine Lara et avec des costumes de Jean Paul Gaultier au Casino de Paris (alors en passe d'être transformé en parking). Considérée comme bancale, la production ne trouve pas de financement et Annie Girardot doit hypothéquer son appartement de la place des Vosges. Le spectacle est un fiasco et ne reste qu'un mois à l'affiche. Girardot enchaîne avec une pièce de théâtre et un film qui ne fonctionnent pas plus. Ces échecs la plongent dans un grand désarroi moral et financier, accentués par le décès de sa mère et les problèmes de drogue de sa fille[11].

Annie tente un retour au cinéma en 1984 avec un polar très sombre d'Alain Bonnot, Liste noire. Le film obtient un succès mitigé. L'année suivante, Claude Lelouch lui propose d'incarner la femme de Jean-Louis Trintignant et la mère de Richard Anconina dans Partir, revenir. Le film est un échec.

Annie Girardot se tourne alors davantage vers le théâtre, jouant ainsi L'Avare de Molière aux côtés de son ami Michel Serrault, Première Jeunesse avec Odette Joyeux, ou encore Le roi se meurt de Ionesco avec Daniel Ivernel. En 1987, la télévision lui permet de retrouver le chemin des plateaux. Elle devient la vedette de la toute première saga de l'été diffusée sur TF1 : Le Vent des moissons. Le succès est immense et l'année suivante, elle joue dans une nouvelle saga, Orages d'été, aux côtés de Patachou. Dès lors, elle tournera de nombreux téléfilms, assurant à chaque fois aux chaînes de télévision de beaux succès d'audience.

Au début des années 1990, les propositions se font rares, mais Bertrand Blier, avec Merci la vie, et Claude Lelouch, avec Il y a des jours et des lunes, lui offrent tout de même de jolis rôles. Elle tourne également pour Michel Legrand (Cinq jours en juin) ou Gérard Mordillat (Toujours seuls) et incarne la mère farfelue de Catherine Jacob dans la comédie Les Braqueuses de Jean-Paul Salomé, en 1994.

Après une traversée du désert de plusieurs années, l'obtention en 1996 du César de la meilleure actrice dans un second rôle, pour Les Misérables, de Claude Lelouch, lui permet de « retrouver sa place ». Lors de la remise de son César à la [[21e cérémonie des César|Modèle:21e cérémonie]], les larmes aux yeux, elle provoque l'émotion avec ces paroles : « Je ne sais pas si jai manqué au cinéma français, mais à moi, le cinéma français a manqué follement... éperdument... douloureusement. Et votre témoignage, votre amour, me font penser que peut-être, je dis bien peut-être, je ne suis pas encore tout à fait morte. ». L'année suivante, elle est la présidente de la [[22e cérémonie des César|Modèle:22e cérémonie]].

En 1998, Annie tient le premier rôle d'un film canadien de Jacques Leduc, intitulé L'âge de braise.

En 2000, le réalisateur autrichien Michael Haneke adapte un roman sulfureux d'Elfriede Jelinek : La Pianiste. Il demande à Annie Girardot d'incarner la mère castratrice d'Isabelle Huppert (qui avait déjà joué sa fille dans Docteur Françoise Gailland). La prestation de la comédienne est unanimement saluée. Le film est sélectionné au festival de Cannes en 2001 et obtient le Grand Prix du Jury, ainsi que les prix d'interprétation pour Isabelle Huppert et Benoît Magimel. Annie Girardot obtient quant à elle le César de la meilleure actrice dans un second rôle.

Michael Haneke fera de nouveau appel à elle en 2005 pour incarner la mère de Daniel Auteuil dans Caché.

Dernières années

Le 20 septembre 2006, on apprend par son avocat Me Emmanuel Asmar, chargé de ses intérêts, qu'Annie Girardot est atteinte de la maladie d'Alzheimer depuis une dizaine d'années, ce que confirme l'édition du 21 septembre de l'hebdomadaire Paris Match, dans lequel la fille, Giulia Salvatori, et la petite-fille de l'actrice, Lola Vogel, révèlent sa maladie.

Malgré cela, la comédienne continue à jouer au théâtre : de 2001 à 2003, elle reprend la pièce Madame Marguerite à Paris et en tournée, et, pour pallier les éventuels trous de mémoire, elle est équipée d'une oreillette destinée à lui souffler son texte. C'est avec ce même procédé qu'elle continuera à participer au tournage de plusieurs films comme Je préfère qu'on reste amis... (2005), où elle interprète - ironie du sort - une femme atteinte de la maladie d'Alzheimer. Les rôles sont plus courts et adaptés (peu de scènes physiques), mais les réalisateurs sont conciliants. La comédienne « revit » lorsqu'elle est sur un plateau de tournage et, le temps d'une scène, la maladie s'efface. Ainsi Richard Bohringer (C'est beau une ville la nuit) et Jane Birkin (Boxes) font appel à elle pour de petits rôles.

Son dernier rôle sera celui d'une ancienne journaliste française dans une mini-série policière russe intitulée Vorotily. Depuis les années 1960, Annie Girardot est en effet une des actrices françaises les plus appréciées en Russie et plusieurs réalisateurs russes avaient fait appel à elle, comme Sergueï Guerassimov dans Le Journaliste en 1967, ou encore Valery Akhadov, qui la fera tourner à plusieurs reprises pour la télévision russe entre 1989 et 2003.

En 2007, sa fille Giulia Salvatori publie, avec le journaliste Jean-Michel Caradec'h, une biographie intitulée La Mémoire de ma mère (éditions Michel Lafon (ISBN 978-2749906478)), où elle consigne les souvenirs de sa mère.

À partir de 2008, Annie Girardot vit dans une maison médicalisée de Paris. Le 21 septembre 2008, TF1 diffuse Annie Girardot : Ainsi va la vie, un film documentaire de Nicolas Baulieu filmant huit mois de sa vie, avec Claire Keim en voix off. On y découvre sa vision du passé et les effets de la maladie.

En 2010, dans une déclaration médiatique dans le cadre de la journée mondiale contre la maladie dAlzheimer[12], sa fille déclare qu'Annie Girardot ne se souvient plus avoir été actrice, en raison de la maladie dont elle souffre et ajoute : « Si jai un message à faire passer, cest de ne plus essayer de rencontrer Annie Girardot, davoir une dernière photo...Si vous avez aimé maman, surtout, il faut lui foutre la paix, garder delle une belle image[2]. »

Après avoir joué dans cent vingt-deux films, cinquante-quatre téléfilms et trente et une pièces de théâtre, Annie Girardot meurt le 28 février 2011 à l'hôpital Lariboisière de Paris. Ses obsèques sont célébrées le 4 mars 2011 en l'église Saint-Roch, la paroisse parisienne des artistes. Parmi les personnes présentes, outre sa fille Giulia, sa petite-fille Lola et son petit-fils Renato, on compte Jean-Paul Belmondo, Catherine Samie, Line Renaud, Claude Lelouch, Jane Birkin, Jean-Pierre Marielle, Alain Delon, Mireille Darc, Agathe Natanson, Jack Lang, Frédéric Mitterrand, Gérard Darmon, Jean-Paul Rouve, Daniel Duval, Bertrand Blier, Évelyne Bouix, Brigitte Fossey, Elisa Servier, Smaïn, Raphaël Mezrahi, Patrick Préjean, Bernard Menez, Danièle Évenou, Costa-Gavras, Yves Boisset, Catherine Lachens, Catherine Lara, Andréa Ferréol, Marthe Mercadier, Massimo Gargia, Laurent Malet, Dani, Marie-Laure Augry, etc. Le chanteur Hervé Vilard a fait déposer une gerbe de fleurs, de même qu'Isabelle Adjani (qu'elle dédie à sa « maman-cinéma inoubliable »)[13],[14].

De certaines de ces personnalités, son petit-fils dira sans les nommer : « Dès qu'on a annoncé son décès, il y a eu une foule de personnes du cinéma qui sont remontées, dont on n'a jamais eu de nouvelles jusqu'à maintenant et qui, aujourd'hui, viennent témoigner alors qu'on ne les a jamais vues, parce que le cinéma français l'a oubliée. » Brigitte Bardot et le journaliste Henry-Jean Servat auront la même réaction : « jamais on n'a célébré Annie Girardot ! [] On l'a laissée crever ! »[15]

Elle est inhumée au cimetière du Père-Lachaise, Modèle:49e division (avenue Feuillant) dans le 20earrondissement de Paris.

Vie privée

Elle a été mariée du 6 janvier 1962 avec Renato Salvatori, son partenaire dans Rocco et ses frères, jusqu'à la mort de ce dernier le 27 mars 1988. Ensemble, ils ont eu une fille, Giulia, née à Rome le 4 juillet 1962. Victime de violences conjugales[16], elle se séparera de son mari mais sans jamais divorcer[9].

En 1967, l'actrice a une liaison avec le chanteur Jacques Brel puis entame une relation durant deux ans avec le cinéaste Claude Lelouch.

De 1971 à 1978, elle partage la vie de l'acteur Bernard Fresson.

De 1980 à 1993, elle vit avec Bob Decout, réalisateur et parolier de ses chansons, de quatorze ans son cadet. Dans un livre sorti en 2010, ce dernier témoigne de sa relation avec l'actrice. Qualifié de gigolo et accusé par les proches d'Annie Girardot de l'avoir ruinée, il se défend en déclarant : « Elle [Annie] n'a jamais su gérer l'argent. » Il assure aussi qu'elle a insisté pour participer à son film Adieu blaireau, le menaçant de le quitter si elle n'y figurait pas[17]. Quant aux rumeurs de consommation de drogue, il explique que leur responsabilité était commune : « Tout a commencé lors d'une soirée où tous les invités consommaient de la cocaïne ». À l'époque, le couple considérait cette drogue comme « un philtre d'amour, un plaisir lié à la sexualité ! »[10].

Théâtre

  • 1951 : La Reine Mère ou les Valois terribles, opéra-bouffe de Pierre Devaux, musique Georges van Parys, mise en scène Michel de Ré, théâtre du Quartier Latin
  • 1954 : Les Boulingrin de Georges Courteline
  • 1954 : La Tour Eiffel qui tue de Guillaume Hanoteau, mise en scène Michel de Ré, théâtre du Quartier Latin
  • 1954 : Tartuffe ou l'Imposteur de Molière, mise en scène Georges Le Roy, Comédie-Française (salle Richelieu) : Dorine
  • 1954 : Les Amants magnifiques de Molière, mise en scène Jean Meyer, Comédie-Française : Cléonice
  • 1955 : L'Annonce faite à Marie de Paul Claudel, mise en scène Julien Bertheau, Comédie-Française
  • 1955 : Aux innocents les mains pleines d'André Maurois, mise en scène Jacques Charon, Comédie-Française
  • 1955 : Le Jeu de l'amour et du hasard de Marivaux, mise en scène Maurice Escande, Comédie-Française
  • 1956 : L'Amour médecin de Molière, mise en scène Jean Meyer, Comédie-Française
  • 1956 : La Nuit des rois de William Shakespeare, Comédie-Française
  • 1956 : La Machine à écrire de Jean Cocteau, mise en scène Jean Meyer, Comédie-Française (salle Luxembourg)[18]
  • 1956 : Les Femmes savantes de Molière, mise en scène Jean Meyer, Comédie-Française (salle Richelieu) : Martine
  • 1957 : Les Misérables de Paul Achard d'après Victor Hugo, mise en scène Jean Meyer, Comédie-Française : Éponine
  • 1957 : Mademoiselle de Jacques Deval, mise en scène Robert Manuel, Comédie-Française (salle Luxembourg) : Christiane
  • 1957 : La Fausse Suivante de Marivaux, Comédie-Française
  • 1957 : Une femme trop honnête d'Armand Salacrou, mise en scène Georges Vitaly, théâtre royal des Galeries, tournée
  • 1958 : Deux sur la balançoire de William Gibson, adaptation Louise de Vilmorin, mise en scène Luchino Visconti, théâtre des Ambassadeurs
  • 1958 : L'Impromptu de Barentin de André Maurois, festival de Barentin
  • 1960 : L'Idiote de Marcel Achard, mise en scène Jean Meyer, théâtre Antoine
  • 1965 : Après la chute d'Arthur Miller, mise en scène Luchino Visconti, théâtre du Gymnase
  • 1965 : Le Jour de la tortue de Pietro Garinei et Sandro Giovannini, adaptation Albert Husson, mise en scène des auteurs assistés de Robert Manuel, théâtre Marigny
  • 1966 : Perséphone d' Igor Stravinski, d'après André Gide, Scala de Milan : récitante
  • 1966 : Seule dans le noir de Frédéric Knott, adaptation Raymond Castans, mise en scène Raymond Rouleau, théâtre Édouard VII
  • 1975 : Madame Marguerite de Roberto Athayde, mise en scène Jorge Lavelli, théâtre Montparnasse
  • 1982 : Revue et corrigée de et mis en scène par Bob Decout, Casino de Paris
  • 1986 : L'Avare de Molière, mise en scène Roger Planchon, avec Michel Serrault, TNP Villeurbanne, théâtre Mogador
  • 1987 : Première Jeunesse de Christian Giudicelli, mise en scène Jean-Marc Grangier, théâtre La Bruyère
  • 1988 : Le roi se meurt d'Eugène Ionesco, mise en scène René Dupuy, avec Daniel Ivernel, théâtre des Célestins, théâtre des Bouffes du Nord
  • 1991 : Heldenplatz de Thomas Bernhard, mise en scène Jorge Lavelli, théâtre national de la Colline
  • 1992 : La Famille écarlate de Jean-Loup Dabadie, mise en scène Jacques Échantillon, en tournée
  • 1993 : Madame Marguerite de Roberto Athayde, adaptation Jean-Loup Dabadie, mise en scène Valéry Akhadov, Magnitogorsk théâtre
  • 1995-1996 : Les Chutes du Zambèze de Daniel Soulier, mise en scène Daniel Soulier et Jean-Christian Grinevald, théâtre national de Chaillot puis théâtre de la Main d'Or
  • 1997 : Descente aux plaisirs de Jean-Pierre Coffe, mise en scène Pierre Mondy, théâtre Fontaine
  • 1998-1999 : Le Modèle:6e Ciel de Louis-Michel Colla, mise en scène Jean-Luc Moreau, théâtre Saint-Georges puis Studio des Champs-Élysées, tournée
  • 2001 : Nuit dans les jardins d'Espagne (Moulins à paroles) d'Alan Bennett, adaptation Jean-Marie Besset, mise en scène Thierry Harcourt,
  • 2001-2002 : Madame Marguerite de Roberto Athayde, adaptation Jean-Loup Dabadie, mise en scène Jean-Luc Moreau, théâtre de la Gaîté-Montparnasse puis Le Splendid, suivi d'une tournée jusqu'en 2004

Filmographie

Cinéma

  • 1950 : Pigalle-Saint-Germain-des-Prés d'André Berthomieu : figuration
  • 1950 : Sans laisser d'adresse de Jean-Paul Le Chanois : une jeune femme demandant si le taxi est libre
  • 1955 : Treize à table d'André Hunebelle : Véronique Chambon
  • 1956 : L'Homme aux clés d'or de Léo Joannon : Gisèle
  • 1956 : Reproduction interdite ou Meurtre à Montmartre de Gilles Grangier : Viviana
  • 1956 : Le Pays d'où je viens de Marcel Carné : apparition
  • 1957 : Le rouge est mis de Gilles Grangier : Hélène, l'amie de Pierre
  • 1957 : L'amour est en jeu ou Ma femme, mon gosse et moi de Marc Allégret : Marie-Blanche Fayard
  • 1957 : Maigret tend un piège de Jean Delannoy : Yvonne Maurin
  • 1958 : Le Désert de Pigalle de Léo Joannon : Josy
  • 1959 : La Corde raide de Jean-Charles Dudrumet : Cora
  • 1960 : Recours en grâce de László Benedek : Lilla
  • 1960 : La Française et l'Amour de Christian-Jaque, sketch Le Divorce : Danielle
  • 1960 : Rocco et ses frères de Luchino Visconti : Nadia
  • 1961 : La Proie pour l'ombre d'Alexandre Astruc : Anna
  • 1961 : Les Amours célèbres de Michel Boisrond, sketch Les Comédiennes : Mlle Duchesnois
  • 1961 : Le Rendez-vous de Jean Delannoy : Madeleine
  • 1961 : Le Bateau d'Émile ou Le Homard flambé de Denys de La Patellière : Fernande
  • 1961 : Le crime ne paie pas de Gérard Oury, sketch L'Affaire Fenayrou : Gabrielle Fenayrou
  • 1961 : 21 rue Blanche à Paris de Quinto Albicocco : narratrice
  • 1962 : Smog de Franco Rossi
  • 1962 : Le Vice et la Vertu de Roger Vadim : Juliette Morand, « le vice »
  • 1962 : Pourquoi Paris ? de Denys de La Patellière
  • 1963 : Le Jour le plus court de Bruno Corbucci (inédit) : l'infirmière
  • 1963 : Les Camarades de Mario Monicelli : Niobe
  • 1963 : Les Hors-la-loi du mariage (I Fuorilegge del matrimonio) des frères Taviani et Valentino Orsini : Margherita
  • 1963 : L'Autre Femme de François Villiers : Agnès Denis
  • 1964 : Le Mari de la femme à barbe de Marco Ferreri : Maria
  • 1964 : La Bonne Soupe de Robert Thomas : Marie-Paule 2
  • 1964 : Un monsieur de compagnie de Philippe de Broca : Clara
  • 1964 : Ah ! les belles familles, sketch : Il principe d'azzuro de Ugo Gregoretti : Maria
  • 1964 : Une volonté de mourir (Una voglia da morire) de Duccio Tessari
  • 1964 : Déclic et des claques (L'Esbroufe) de Philippe Clair : Sandra
  • 1965 : Guerre secrète, sketch de Christian-Jaque : Monique
  • 1965 : Trois chambres à Manhattan de Marcel Carné : Kay Larsi
  • 1965 : Une femme disponible (La ragazza in prestito) d'Alfredo Giannetti : Clara
  • 1966 : Les Sorcières, sketch La Sorcière brûlée vive de Luchino Visconti : Valeria
  • 1967 : Vivre pour vivre de Claude Lelouch : Catherine Colomb
  • 1967 : Le Journaliste (Zhurnalist) de Sergueï Guerassimov
  • 1968 : Les Gauloises bleues de Michel Cournot : la mère
  • 1968 : Une histoire de femme (Storia di una donna) de Leonardo Bercovici : Liliana
  • 1968 : La Bande à Bonnot de Philippe Fourastié : Marie la Belge
  • 1968 : Il pleut dans mon village d'Aleksandar Petrovi
  • 1968 : Disons, un soir à dîner de Giuseppe Patroni Griffi : Giovanna
  • 1969 : Erotissimo de Gérard Pirès : Annie
  • 1969 : La Vie, l'Amour, la Mort de Claude Lelouch (apparition)
  • 1969 : La Semence de l'homme de Marco Ferreri : la femme étrangère
  • 1969 : Un homme qui me plaît de Claude Lelouch : Françoise
  • 1969 : Dillinger est mort de Marco Ferreri : la fille
  • 1970 : Elle boit pas, elle fume pas, elle drague pas, mais... elle cause ! de Michel Audiard : Germaine
  • 1970 : Les Novices de Guy Casaril : Mona-Lisa, la prostituée
  • 1970 : Le Clair de Terre, de Guy Gilles : Maria
  • 1971 : Mourir d'aimer d'André Cayatte : Danièle Guénot
  • 1971 : La Mandarine d'Édouard Molinaro : Séverine
  • 1972 : La Vieille Fille de Jean-Pierre Blanc : Muriel Bouchon
  • 1972 : Les Feux de la Chandeleur de Serge Korber : Marie-Louise
  • 1972 : Traitement de choc d'Alain Jessua : Hélène Masson
  • 1972 : Il n'y a pas de fumée sans feu d'André Cayatte : Sylvie Peyrac
  • 1972 : Elle cause plus... elle flingue de Michel Audiard : Rosemonde du Bois de La Faisanderie
  • 1973 : Juliette et Juliette de Remo Forlani Juliette « 1 » Vidal - également coproductrice avec Renato Salvatori
  • 1974 : Ursule et Grelu de Serge Korber : Ursule
  • 1974 : Le Soupçon (Missione nell'Italia fascista) de Francesco Maselli : Teresa
  • 1974 : La Gifle de Claude Pinoteau : Hélène Douleau
  • 1975 : Il faut vivre dangereusement de Claude Makovski : Léone
  • 1975 : Il pleut sur Santiago de Helvio Soto : Maria Olivarès
  • 1975 : Le Gitan de José Giovanni : Nini
  • 1975 : Docteur Françoise Gailland de Jean-Louis Bertuccelli : le docteur Françoise Gailland
  • 1975 : D'amour et d'eau fraîche de Jean-Pierre Blanc : Mona
  • 1976 : Cours après moi que je t'attrape de Robert Pouret : Jacqueline
  • 1976 : À chacun son enfer d'André Cayatte : Madeleine Girard
  • 1976 : Jambon d'Ardenne de Benoît Lamy : Mme Simone, la patronne de Beauséjour
  • 1977 : Le Dernier Baiser de Dolorès Grassian : Annie
  • 1977 : Le Point de mire de Jean-Claude Tramont : Danièle Gaur
  • 1977 : Tendre Poulet de Philippe de Broca : le commissaire Lise Tanquerelle
  • 1978 : La Zizanie de Claude Zidi : Bernadette Daubray-Lacaze
  • 1978 : Vas-y maman de Nicole de Buron : Annie
  • 1978 : L'Amour en question d'André Cayatte : Suzanne Corbier
  • 1978 : La Clé sur la porte d'Yves Boisset : Marie Arnault
  • 1978 : Le Grand Embouteillage de Luigi Comencini : Irène
  • 1978 : Le Cavaleur de Philippe de Broca : Lucienne, la première épouse
  • 1978 : Cause toujours... tu m'intéresses ! d'Édouard Molinaro : Christine Clément
  • 1979 : Bobo Jacco de Walter Bal : Magda
  • 1980 : On a volé la cuisse de Jupiter de Philippe de Broca : Lise Tanquerelle
  • 1980 : Le Cur à l'envers de Franck Apprederis : Laure Rivière
  • 1981 : Une robe noire pour un tueur de José Giovanni : Florence Nat
  • 1981 : La Vie en mauve (All Night Long) de Jean-Claude Tramont : l'institutrice française
  • 1981 : La vie continue de Moshé Mizrahi : Jeanne Lemaire
  • 1981 : La Revanche de Pierre Lary : Jeanne Jouvert
  • 1984 : Liste noire d'Alain Bonnot : Jeanne Dufour
  • 1984 : Souvenirs, souvenirs d'Ariel Zeitoun : Emma Boccara
  • 1985 : Partir, revenir de Claude Lelouch : Hélène Rivière
  • 1985 : Adieu blaireau de Bob Decout : Colette
  • 1988 : Prisonnières de Charlotte Silvera : Marthe
  • 1988 : Ruf de Valéry Akhadov
  • 1989 : Cinq jours en juin de Michel Legrand : Marcelle
  • 1989 : Comédie d'amour de Jean-Pierre Rawson : Le Fléau
  • 1990 : Il y a des jours... et des lunes de Claude Lelouch : une femme seule
  • 1990 : Au bal des grenouilles (Faccia di lepre) de Liliana Gianneschi : Marlène
  • 1990 : Merci la vie de Bertrand Blier : Évangeline Pelleveau
  • 1991 : Toujours seuls de Gérard Mordillat : Mme Chevillard
  • 1993 : Alibi perfetto d' Aldo Lado : la comtesse
  • 1993 : Portagli i mei saluti ou Avanzi di galera de Gian-Maria Garbelli et Alessandro Bader : Laura Albani
  • 1994 : Les Braqueuses de Jean-Paul Salomé : la mère de Cécile
  • 1995 : Les Misérables de Claude Lelouch : la Thénardier « 1942 »
  • 1996 : Les Bidochon de Serge Korber : la mère de Robert
  • 1998 : Préférence de Grégoire Delacourt : Blanche
  • 1998 : L'Âge de braise de Jacques Leduc : Caroline Bonhomme
  • 2000 : T'aime de Patrick Sébastien : Emma
  • 2000 : Visconti (The Life and Time of Count Luchino Visconti), documentaire d'Adam Low : Apparition
  • 2001 : Ceci est mon corps de Rodolphe Marconi : Mamie
  • 2001 : La Pianiste de Michael Haneke : La mère
  • 2002 : La Nuit d'Epstein d'Urs Egger : Hannah
  • 2003 : La marquise est à Bicêtre de Paul Vecchiali
  • 2005 : Je préfère qu'on reste amis... d'Éric Toledano et Olivier Nakache : Mme Mendelbaum
  • 2005 : Caché de Michael Haneke : La mère de Georges
  • 2006 : Le Temps des porte-plumes de Daniel Duval : Alphonsine
  • 2006 : C'est beau une ville la nuit de Richard Bohringer : la grand-mère
  • 2007 : Boxes de Jane Birkin : Joséphine
  • 2007 : Christian d'Elisabeth Löchen : Odile
Courts-métrages
  • 1993 : La Boxeuse de Carle Kéruzore
  • 2000 : Ainsi soit nous de Nathalie Tocque
  • 2001 : Des fleurs pour Irma d'Éric Lacroix : Irma

Télévision

Téléfilms

  • 1955 : L'Illusionniste de François Gir
  • 1956 : L'Homme qui assassina de Jean-Paul Carrère
  • 1957 : La Nuit des rois de Claude Loursais : Viola / Sébastien
  • 1968 : Le Pain de ménage de Marcel Cravenne
  • 1979 : Profession comédien, documentaire de Claude Barma et Jean-Claude Login : elle-même
  • 1981 : La Dernière Nuit de Marie Stuart de Didier Decoin : Marie Stuart
  • 1983 : Père Noël et fils d' André Flédérick
  • 1985 : Un métier de seigneur d'Édouard Molinaro : la mère
  • 1986 : La Baleine blanche de Paco Sanchez
  • 1988 : The Legendery Life of Ernest Hemingway, documentaire de Maria Sanchez-Silva
  • 1988 : L'atro enigma ou Affabulazione de Vittorio Gassman et Carlo Tuzi : la mère
  • 1988 : Le Front dans les nuages de Paul Vecchiali : Germaine
  • 1992 : En mémoire de Caroline (A Cry in the Night) de Robin Spry : Reine
  • 1992 : Les Merisiers de Pierre Lary : Sophie Ragueneau
  • 1993 : Échec et Mat (Colpo di coda) de José-Maria Sanchez Silva : Mme Duclos
  • 1993 : Un pull par dessus l'autre de Caroline Huppert : Mme Belin
  • 1994 : Jeanne de Robert Mazoyer : Mme Marsilly
  • 1995 : Le Dernier Voyage de Bruno Gantillon : Yvonne
  • 1996 : Tout ce qui brille de Lou Jeunet : Édith
  • 1996 : Shangai 1937 (Hôtel Shangaï) de Peter Patzak
  • 1996 : Petite Sur de Marion Sarraut : Léa Botelli
  • 1996 : Noces cruelles de Bertrand Van Effenterre : Élisabeth / Marie
  • 1997 : Une soupe aux herbes sauvages d'Alain Bonnot : Émilie Carles âgée
  • 1997 : Le Viager ou le Rêve de Constance (Nuda proprietà vendesi) d'Enrico Oldoini : Costanza
  • 1998 : La Façon de le dire de Sébastien Grall : Geneviève
  • 2000 : Le Bois du Pardoux de Stéphane Kurc : Marie
  • 2001 : Les Fleurs de Maureen de Dominique Baron : Rosalie
  • 2001 : Le Marathon du lit de Bruno Gantillon : Clotilde
  • 2002 : Michel Audiard et le Mystère du triangle des Bermudes, documentaire de François Régis, Jeanne et Stéphane Roux : elle-même
  • 2003 : Simon le juste de Gérard Mordillat : Broncka
  • 2003 : Louis de Funès : La Comédie humaine, documentaire de Philippe Azoulay : elle-même
  • 2004 : La Petite Fadette de Michaëla Watteaux : la mère Fadet
  • 2004 : Annie Girardot, comme au cinéma, documentaire de Nicolas Baulieu : elle-même
  • 2004 : Allons petits enfants de Thierry Binisti : Marthe
  • 2004 : Paris Romance, documentaire de Serge Korber : narration
  • 2007 : Vorotily d'Anton Koskov : Mme Girard
  • 2008 : Annie Girardot : Ainsi va la vie, documentaire de Nicolas Baulieu : elle-même

Séries télévisées

  • 1985 : La Chute de Mussolini d'Alberto Negrin : Rachel Mussolini
  • 1985 : Olga et son fils (Olga e i suoi figli) de Salvatore Nocita : Olga
  • 1986 : Florence ou la Vie de château de Serge Korber (6 épisodes) : Florence
  • 1988 : Le Vent des moissons de Jean Sagols (7 épisodes) : Angelina Leclerc
  • 1989 : L'Agence, épisode La Croisière de Jean Sagols
  • 1989 : Orages d'été de Jean Sagols (8 épisodes) : Emma, l'ancienne artiste de cirque
  • 1991 : Magic Boul'vard de Pascal Heylbroeck
  • 1991 : La Sensitive (Delitti privati) de Sergio Martino
  • 1995 : Les Filles du Lido de Jean Sagols (3 épisodes) : Mme Carmino
  • 1998 : Le JAP, épisode La Cible dHenri Helman : Danielle Barras
  • 2000 : Marie Fransson, épisode : S'il vous plaît de Christiane Spiero : Georgette Carrel
  • 2002 : Commissariat Bastille, épisode Permis de chasse de Jean-Marc Seban : Germaine Braud

Voxographie

  • 1987 : Dear America : Lettres du Viêt Nam de Bill Couturié : commentaire dans la version française
  • 2003 : La Prophétie des grenouilles, dessin animé de Jacques-Rémy Girerd : Denise, l'éléphante

Discographie

  • 1962 : Notre amour se ressemble sur la BO du Bateau dÉmile (45 t. Barclay Records)
  • 1965 : Le Jour de la tortue, comédie musicale avec Philippe Nicaud (33 t. Barclay Records)
  • 1967 : Des ronds dans leau avec Nicole Croisille sur la BO de Vivre pour vivre (45 tours EP DiscAz)
  • 1968 : La Femme aux faux-cils, paroles Jean-Loup Dabadie, musique Michel Polnareff, utilisée dans le film Erotissimo
  • 1970 : Chacun son homme avec Brigitte Bardot sur la BO des Novices (45 t. Barclay Records)
  • 1971 : Le Temps du lumbago sur la BO de La Mandarine (33 t. RCA)
  • 1973 : Le Zizou de Zouzou / Ursule et Grelu avec Bernard Fresson sur la B. O. de Ursule et Grelu (45 t. single Polydor)
  • 1977 : Le Dernier Baiser / LArgentin sur la BO du Dernier Baiser (45 t. single Pathé Marconi-EMI)
  • 1979 : Absence prolongée (avec Dany Brillant) / Les Miroirs (45 t. single et maxi 45 t., Disques Carrère)
  • 1981 : Ce que jai dans la tête (33 t. 10 titres CBS Disques)
  • 1982 : Revue et corrigée, comédie musicale (1 titre sur 33 t. collectif Tréma-RCA)
  • 1983 : Marguerite et les autres (14 titres en public sur 33 t. Tréma-RCA)
  • 1984 : Souvenirs, souvenirs sur la BO de Souvenirs, souvenirs (45 t. single Philips)
  • 1984 : Partir, revenir avec Liliane Davis sur la BO de Partir, revenir (33 t. WEA)
  • 2003 : Pluri « elles » avec Serge Lama (CD collectif WEA)

Distinctions

Elle reçoit les insignes de chevalier de la Légion d'honneur en 1999[19], du président Jacques Chirac le 13 novembre 2000 et dira d'elle « une immense comédienne qui nous bouleverse par sa générosité, sa sincérité, son talent et son amour du public ».

Le 1er mars 2011, est inauguré l'Espace Annie-Girardot au CLIC (Centre local d'information et de coordination) de Montreuil[20].

Récompenses

  • 1956 : Prix Suzanne-Bianchetti pour L'Homme aux clés d'or
  • 12 mars 1965 : Prix Georges Courteline de l'humour cinématographique (remis aux Studios de Boulogne)[21]
  • Mostra de Venise 1965 : Coupe Volpi pour la meilleure interprétation féminine pour Trois chambres à Manhattan
  • Festival international du film de Mar del Plata 1968 : Meilleure actrice pour Vivre pour vivre
  • Prix du Syndicat de la critique 1975 : Meilleure comédienne pour Madame Marguerite
  • David di Donatello 1977 : Meilleure actrice étrangère pour Cours après moi que je t'attrape
  • César 1977 : Meilleure actrice pour Docteur Françoise Gailland
  • 7 d'or 1989 de la meilleure comédienne de fiction pour Le Vent des moissons
  • César 1996 : Meilleure actrice dans un second rôle pour Les Misérables
  • Prix « reconnaissance des cinéphiles » 1998 décerné à Puget-Théniers (Alpes-Maritimes) par l'Assocation Souvenance de cinéphiles pour l'ensemble de sa carrière.
  • César 2002 : Meilleure actrice dans un second rôle pour La Pianiste
  • Molières 2002 : Meilleure comédienne pour Madame Marguerite et Molière d'honneur pour l'ensemble de sa carrière

Nominations

  • César 1979 : Meilleure actrice pour La Clé sur la porte
  • Molières 1991 : Meilleure comédienne pour Heldenplatz

Hommage

En 2012, l'Académie des Césars lui rend un hommage tout particulier en mettant une photographie d'Annie Girardot (issue du film Rocco et ses frères) sur l'affiche officielle et le catalogue de la trente-septième cérémonie des Césars, ainsi qu'en diffusant au cours de la cérémonie des extraits de plusieurs de ses films. La fille et la petite-fille de l'actrice étaient présentes.

Quelques jours plus tard, l'Académie des Oscars fait de même dans son traditionnel in memoriam et montre une photographie d'Annie Girardot parmi les personnalités disparues de l'année.

En octobre 2012, la Poste française émet un timbre à son effigie dans la série « Les acteurs du cinéma ».

Une rue de la ZAC de Rungis située dans [[13e arrondissement de Paris|Modèle:13e arrondissement de Paris]] porte son nom depuis septembre 2012[22].

Le 8 mars 2013, le maire de Paris, Bertrand Delanoë, appose une plaque commémorative au 4, rue du Foin, dernière résidence d'Annie Girardot, en présence de Lola et Renato, petits-enfants de la comédienne.

Une rue Annie-Girardot, menant à lEHPAD « Les Jardins des sens », est inaugurée le 13 juin 2013 à Linselles (Nord) par le maire Jacques Rémory, en présence de Giulia Salvatori, fille de lactrice disparue.

Notes et références

  1. « L'actrice Annie Girardot est morte », lemonde.fr.
  2. 2,0 et 2,1 « La comédienne Annie Girardot est décédée », leParisien.fr.
  3. « Annie Girardot est morte », 20minutes.fr.
  4. Jacqueline Rémy, « Mais qu'est-ce qui fait vivre Annie Girardot » sur L'Express, 02/05/1996
  5. Didier Péron, « Annie Girardot, on sen souviendra » sur Libération, 1er mars 2011.
  6. Armelle Heliot, « La belle carrière d'Annie Girardot sur les planches », Le Figaro, 28 février 2011.
  7. Olivier Rajchman, « Annie Girardot, passionnément », Studio Ciné Live, 28/02/2011.
  8. http://www.cbo-boxoffice.com/v3/page000.php3?Xnumitem=110&inc=ficheact.php3&aid=1789
  9. 9,0 et 9,1 Caroline Douteau, Annie Girardot, une femme libre, Télé 7 jours no , p. 
  10. 10,0 et 10,1 « Annie Girardot : son ancien compagnon dit tout sur leur vie drogue, argent, passion ! »
  11. « La mort « paisible » de lactrice Annie Girardot à 79 ans » sur France Info, 28 février 2011
  12. Giulia Salvatori : « Maman ne se souvient pas qu'elle a été actrice », Le Parisien, 21 septembre 2010 (journée mondiale contre la maladie d'Alzheimer)
  13. Dernière «standing ovation» pour Annie Girardot, citation AFP 04/03/2011
  14. Le dernier adieu à Annie Girardot,citation AFP du 04/03/2011
  15. Henry-Jean Servat dans C à vous sur France 5 cité par purepeople.com.
  16. Annie Girardot, le tourbillon de la vie, documentaire de la série Un jour, un destin présenté par Laurent Delahousse et diffusé sur France 2.
  17. Bob Decout, Annie, te souviens-tu, éditions Flammarion, 2010.
  18. INA
  19. Décret du 13 juillet 1999 portant promotion et nomination
  20. "Un espace Annie Girardot pour personnes âgées à Montreuil", bagnoletenvert.com
  21. Vidéo de la remise sur ina.fr
  22. Délibération 2012 DU 202

Annexes

Liens externes

  • (fr+en) Annie Girardot sur lInternet Movie Database.
  • Annie Girardot sur AlloCiné.
  • Annie Girardot sur Bide et Musique
  • Annie Girardot en 1983, une archive de la Télévision suisse romande
  • Portrait d'Annie Girardot sur Ina.fr

Bibliographie

Modèle:Autorité

Livres d'Annie Girardot
  • Annie Girardot, Vivre d'aimer, Paris, Robert Laffont, 1989, 175 p. (ISBN 978-2-221-05357-7) 
  • Annie Girardot, Ma vie contre la tienne (À jeu découvert), Paris, R. Laffont, 1993, 211 p. (ISBN 978-2-221-07129-8) Modèle:LCCN 
  • Annie Girardot, Partir, revenir : Les Passions vives, Paris, Le Cherche-midi, 2003, 228 p. (ISBN 978-2-7491-0041-8) 

Livres sur Annie Girardot

  • Françoise Gilles, Annie Girardot, éd. E.P. Denol, Paris, 1971
  • Pascal Mérigeau, Annie Girardot, Paris, édition PAC, 1978, 237 p. (ISBN 978-2-85336-091-3) Modèle:LCCN 
  • Giulia Salvatori, Jean-Michel Caradec'h (collaborateur), Annie Girardot : La Mémoire de ma mère, Paris, Michel Lafon, 2007, 257 p. (ISBN 978-2-7499-0647-8) Modèle:LCCN 
  • Léo Bardon, Sophie Blandinières (collaboratrice), Annie, te souviens-tu, Paris, Michel Lafon, 2009, 213 p. (ISBN 978-2-7499-1076-5) 
  • Bob Decout, Avec elle : Mes années Girardot, Paris, Flammarion, 2010, 372 p. (ISBN 978-2-08-123676-9) (OCLC 611406337) 
  • Agnès Grossmann, Brigitte Bardot (préface), Annie Girardot : Le Tourbillon de la vie, Paris, Hors collection, 2010, 300 p. (ISBN 978-2-258-08474-2) Modèle:LCCN 
  • Christian Dureau, Annie Girardot : Aimer pour vivre, Paris, Éditions Didier Carpentier, 2010, 110 p. (ISBN 978-2-84167-668-2) 
  • Orlando Roudder, Annie Girardot, pour le meilleur et pour le pire ! Le destin d'une star authentique, coll. Privée, éd. Exclusif, 2011 (ISBN 9782848911007)
  • Jean-Marc Loubier, Annie Girardot : Un talent généreux, éd. Mondadori, 2011
  • Giulia Salvatori, Alan O'Dinam, Annie Girardot : Un destin français, Paris, Michel Lafon, 2012 
Précédée par César de la meilleure actrice Suivie par
Romy Schneider pour L'important c'est d'aimer
Annie Girardot pour Docteur Françoise Gailland
Simone Signoret pour La Vie devant soi
Précédée par César de la meilleure actrice dans un second rôle Suivie par
Virna Lisi pour La Reine Margot
Annie Girardot pour Les Misérables
Catherine Frot pour Un air de famille
Anne Alvaro pour Le Goût des autres
Annie Girardot pour La Pianiste
Karin Viard pour Embrassez qui vous voudrez
Précédée par Molière de la comédienne Suivie par
Corinne Jaber pour Une bête sur la lune
Annie Girardot pour Madame Marguerite
Danielle Darrieux pour Oscar et la Dame rose
Précédée par Molière d'honneur Suivie par
Madeleine Robinson et Gabriel Monnet
Annie Girardot
Gisèle Casadesus et Alfredo Arias

Modèle:Palette César de la meilleure actrice

Modèle:Palette César de la meilleure actrice dans un second rôle

Modèle:Palette Molière de la comédienne

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